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Sociologie du travail

Étude de cas : Sociologie du travail. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Janvier 2021  •  Étude de cas  •  1 231 Mots (5 Pages)  •  426 Vues

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l’impact tant positif que négatif de la crise du Coronavirus sur la société, le marché du travail et plus particulièrement sur les jeunes et l’entreprise.

Le Coronavirus a fait son apparition en Europe vers mars 2020 et a entrainé avec elle une crise sans précédent tant sur les entreprises que sur la société. Les jeunes ont été les premiers à subir les effets du Coronavirus surtout dans le domaine de l’emploi. Je vais élaborer ces impacts tant positifs que négatifs dans les lignes qui suivent.

Avec l’arrivé du Coronavirus, les gouvernements du monde entier ont décidé de confiner leurs populations et fermer les commerces non essentiels et certaines entreprises. Ces fermetures ont entrainé avec elles des pertes d’emploi. Le taux d’emploi s’est effondré brutalement en Belgique et ceci dans tous les secteurs de l’économie. Les entreprises ont ralenti leurs activités, le télétravail était fortement conseillé.

Les entreprises déjà fragiles ont disparu du marché, les ménages vulnérables ont réduit fortement leur consommation et plusieurs pays à revenu faible et intermédiaire ont connu de graves tensions financières. En Belgique, les secteurs comme l'Horeca, la culture, l'évènementiel et le tourisme sont les premiers concernés.

Avec le temps, ces effets ce sont ressentis sur le marché du travail et aussi sur le recrutement. Il y aura moins de jobs, plus de candidats et une pression accrue sur les salaires. Alors le monde de travail est devenu plus sélectif et plus exigeant.

On constate aussi une disparition de beaucoup d'emplois de routine et peu qualifié qui a conduit à une répartition plus inégale de l'emploi. Ainsi pour des familles où personne n'a d'emploi, le risque de pauvreté est encore plus significatif.

Outre les entreprises, les jeunes ont été plus durement frappées, particulièrement au niveau économique.

Les mesures de distanciation sociale, la fermeture des écoles et la saturation des systèmes de santé ont imposé des exigences accrues aux jeunes. Selon une étude menée par l'Organisation internationale du Travail, la pandémie a eu des « effets dévastateurs » sur l'éducation et la formation des jeunes. Plus de 70 % des jeunes qui étudient ont été affectés par la fermeture d'écoles, d'universités et de centres de formation, et environ 65 % des jeunes déclarent avoir moins appris depuis le début de la pandémie.

Au niveau de l’emploi, les répercussions du Coronavirus sur les pertes d’emploi ont été proportionnellement plus importantes chez les moins de 25 ans, soulignent les trois organismes régionaux en charge de l'emploi. Pour ceux qui ont réussi à garder leur emploi, les heures de travail ont chuté, de sorte que 43 % des jeunes travailleurs ont subi une réduction de leur revenu depuis le début de la pandémie. les jeunes diplômés durant la crise touchent en moyenne un salaire brut inférieur de 5 à 10% à ceux d'avant la pandémie.

Le nombre de jeunes inscrits comme demandeurs d'emploi pour la première fois et en stage d'attente a augmenté depuis l'apparition du Coronavirus, avec presque 30% de plus en Wallonie et 50% de plus à Bruxelles.

Encore, le nombre de stages a fortement diminué et ceux qui s'inscrivent pour la première fois ont moins de chance d'être accepté que ceux qui l'on fait avant l'apparition du Coronavirus. Pire encore, les stages en milieu de travail ont été interrompus ou annulés du jour au lendemain et souvent sans préavis.

Au niveau du contrat de travail, les jeunes ont plus souvent des contrats à durée déterminée; des contrats plus faciles à interrompre. Ceux qui travaillent dans des secteurs comme l'HORECA ont particulièrement souffert.

les normes sociales en vigueur en matière de répartition du travail ont accru la pression sur les jeunes et cela limite d’autant leur capacité à occuper certains emplois, notamment s’ils ne se prêtent pas au télétravail.

Les normes sociales discriminatoires augmentent encore le volume du travail non rémunéré lié au Covid-19 dont les jeunes doivent s’acquitter, en particulier s’ils vivent dans la pauvreté ou dans des zones rurales isolées.

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