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Sociologie du travail

Étude de cas : Sociologie du travail. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Avril 2017  •  Étude de cas  •  2 153 Mots (9 Pages)  •  1 063 Vues

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1 QUESTION 1

Avez-vous vécu un processus de réorganisation du travail ou d’introduction de nouvelles technologies dans votre milieu de travail?

Si c’est le cas, décrivez comment ce processus a touché l’organisation du travail dans votre entreprise des points de vue :

1.1 De la structure de l’organisation

L’introduction des nouvelles technologies a un impact au niveau de la structure de l’organisation. Les gens acceptent les changements et ont une grande ouverture d’esprit. Nous ne sentons pas de réticence à ce niveau. Il y a une très grande utilisation de l’informatique. Les gens touchent de plus en plus à la gestion à tous les niveaux hiérarchiques. Il y a beaucoup de réunions instantanées. Nous prenons conscience qu’il y a une réduction des niveaux hiérarchiques. Tout le monde doit travailler en concertation.

Au niveau de l’organisation du travail, tout le monde est d’accord pour dire que les technologies ont un impact positif sur la production. Ce qui fait que les gens peuvent en faire plus en moins de temps. La gestion du travail est facilitée, tout le monde connaît ses tâches à accomplir. Nous sommes plus accessibles et plus en mesure d’offrir un service supérieur aux attentes. Nous pouvons constater que les employés travaillent en moyenne à 90 % avec les technologies. Ainsi, nous pouvons dire que l’investissement fait par l’entreprise est rentable, puisque l’utilisation est élevée et efficace.

1.2 De la culture de l’organisation

Les gens ont été pris en considération avant, pendant et après le processus. Je vous explique, au début un sondage a circulé pour vérifier les besoins de chaque employé à plusieurs postes. Par ailleurs, il y a eu également consultation pour savoir si nous pouvions conserver certaines technologies en apportant seulement certaines modifications et surtout lesquelles. Après compilation des besoins, il a été déterminé un échéancier pour l’introduction des nouvelles technologies et les formations nécessaires. Dans la troisième étape, la dernière, mais non la moindre, il y a eu vérification si les besoins ont été comblés et si les gens étaient à l’aise avec les nouveaux outils.

1.3 Des relations de travail

En général, les nouvelles technologies n’ont pas un impact sur les relations de travail, puisque chacun a des connaissances différentes. Pour que le travail soit bien fait, l’employeur s’assure de bien répartir les connaissances dans chaque direction, pour que tout le monde soit un complément de quelqu’un d’autre et ne pas être le seul à avoir toutes les connaissances.

Il y a tout de même un bémol au niveau des échanges entre les employés. Tout le monde se trouve devant son écran et partage des informations ou discute à travers celui-ci. Le contact humain a été réduit énormément. Les gens s’en tiennent aux conversations reliées au travail et ne s’inquiètent point de ce qui peut arriver aux autres dans leurs vies à l’extérieur du travail, pourtant nous passons beaucoup d’heures par semaine avec nos collègues de travail. L’accessibilité aux autres employés se fait en général par l’intermédiaire de l’ordinateur ou avec le téléphone cellulaire.

1.4 De la technologie de l’organisation

Les employés ne constatent pas un changement au niveau des tâches en soi. Par contre, il faut prendre en considération que les répondants n’étaient pas en poste depuis plusieurs années, alors ils ne sont pas en mesure de constater le changement à leur niveau. En générale, les tâches dépendent de la technologie, alors s’il y a un changement à venir, il faut songer au changement dans l’évolution des tâches.

Quand il y a beaucoup de changements, il faut s’attendre à une réticence et surtout à une période d’adaptation. Même si la personne connaît bien son travail, s’il y a ajout ou retrait de certaines tâches ceci aura un impact dans sa façon de fonctionner. Automatiquement, il devra prendre le temps de bien tout assimiler pour le mettre à exécution le plus vite possible et du mieux qu’il le pourra. L’employeur n’offre malheureusement pas beaucoup de temps à l’adaptation et souvent c’est ainsi que les erreurs se produisent. Mais qui dit erreurs, dit également incompétence, ce qui sonne faux, puisqu’il faudrait prendre en considération les connaissances de base ou même pointues de chaque personne. Mais qui a le temps ou l’argent à y investir!

2 QUESTION 2

Dans le chapitre 4, Michel De Coster, après avoir caractérisé la situation du travailleur en regard des cinq phases de l’évolution technologique, conclut son article en soulignant que ces phases empiètent le plus souvent les unes sur les autres et qu’elles ne sont pas nécessairement toutes présentes dans les organisations. Discutez ce point de vue en vous appuyant sur vos expériences personnelles, soit en tant que consommateur, soit en tant que travailleur. Vous vous concentrerez sur le rapport travailleur/technologie.

2.1 Phase 1 : le système professionnel de travail

Si je fais l’évaluation à partir de l’entreprise pour laquelle je travaille, ceci ne s’applique pas à nous. Aujourd’hui nous sommes plusieurs personnes à travailler dans un projet, puisque nous offrons des services, nous ne concevons pas des produits. Plusieurs personnes sont responsables du résultat final et de la satisfaction de nos citoyens.

Nous dépendons des technologies, si elles sont moins performantes, nous ne pouvons pas augmenter la productivité. Il faudrait que plusieurs personnes s’interposent et non une seule personne. Aujourd’hui, nous ne parlons plus d’une spécialité, mais ce qui importe le plus est la polyvalence, mais qu’il soit qualifié dans un type de tâche en particulier. Je vais vous donner un exemple, nous avons plusieurs commis de bureau, certains sont spécialisés dans les achats, d’autres dans les comptes recevables et d’autres dans les comptes payables.

2.2 Phase 2 : le taylorisme

L’entreprise pour laquelle je travaille utilise énormément le taylorisme. Nous pouvons constater que chacun à des tâches à faire et n’a peut pas réagir autant et aussi longtemps qu’il n’aura pas pris de l’expérience. Dans l’éventualité qu’il soit proche des dirigeants, il pourra soumettre son mécontentement ou une meilleure façon pour augmenter la productivité.

Le but est de pouvoir répondre au maximum de clients en prenant le

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