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La famille contemporaine et les évolutions

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Par   •  6 Janvier 2016  •  Cours  •  3 595 Mots (15 Pages)  •  1 507 Vues

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Chapitre 1 : La famille contemporaine et les évolutions.

Introduction :

En sociologie, on se réfère à 3 dimensions :

  • Structuration de la famille (groupe domestique)
  • Structure des systèmes de parenté (liens de sang…)
  • Processus de socialisation (les individus intègrent les normes et les valeurs).

Définition de la famille selon les dimensions d’économie et de sciences sociales d’ECHAUDEMAISON :

« Désigne soit un ensemble au contour fluctuant composé de personne apparenté, soit le groupe restreint constitué des parents et enfants ».

Dans le dernier cas, il est nécessaire de distinguer le noyau familial et groupe domestique (ensemble des personnes vivants sous le même toit éventuellement qui ne sont pas apparentées).

Dans les sociétés européennes et occidentales, le modèle de la famille est dit nucléaire, c’est-à-dire parents et enfants. Il existe d’autres types de familles et de vivre ensemble = familles élargies (parents, enfants, grands parents), la polygamie (dans un même espace il y a beaucoup de femmes), familles monoparentales.

Quand on s’intéresse aux évolutions de la famille dans les sociétés modernes, on parle de crise (→ nucléaire). Le modèle de socialisation serait mise à mal par des nouvelles pratiques, nouveaux phénomènes = augmentation des divorces, augmentation des familles monoparentales et augmentation des familles recomposées.

Ces évolutions sont considérées comme les causes d’un déclin de l’institution familiale avec cette idée qu’il y est une crise de la parentalité avec l’idée où l’éducation est difficile.

Au cours du 20ème siècle, la famille s’est repliée sur le couple. Elle va déléguer un certain  nombre de chose. Les personnes âgées fin 19ème-20ème siècles, sont pris en chargent ou non. La prise en charge des personnes âgées est prise par des organismes ou familles.

La famille préserve quelques fonctions comme la socialisation pour les enfants. Cette fonction va être mise en concurrence avec d’autres institutions. Les médias sont aussi une institution de socialisation. La famille est fragilisée (par les divorces…).

Il y a une augmentation de la famille monoparentale (1/3 divorces). Paradoxalement à cette crise de la famille, émerge un autre discours. Dans cette période de crise, il y a la famille refuge.

  1. Formation et vie de famille
  1. Le choix du conjoint

Le choix du conjoint a évolué au moins dans ses principes de justification. On à l’image d’un temps passé où le choix du conjoint était contraint, choix guidé par des stratégies.

Dans les sociétés avant le 19ème on a une représentation de l’amour qui est celle du désordre (amour en dehors du mariage). C’était une institution qui visait à la reproduction de l’humain. Aux 18 ème-19 ème siècles, le sentiment amoureux va être valorisé. Le choix du conjoint ne répondrait plus à une stratégie mais à un sentiment amoureux : le coup de foudre.

Le ciment de la famille serait l’individu et ses sentiments et non plus le patrimoine. La nouvelle idéologie amoureuse est en partie lié au mouvement de sécularisation de la société (= déclin de la religion  comme seule institution qui guide les comportements). Elle est synonyme de lever des tabous.

Il y a la montée de l’individualisation  dans les sociétés modernes. Dans cette nouvelle conception de l’amour et donc de la famille, un bon partenaire est celui qui sait aider l’autre dans tous les aspects de sa vie. Il est capable d’aider l’autre à s’épanouir.

  • Est-ce que le choix du conjoint obéit à la seule logique du sentiment amoureux ? et répond t-il au hasard ?

  1. Qui épouse t’-on ?

Il y a 2 grandes études sociologiques :

  • 1959  nommé par l’INED (institut national des études démographiques)
  • 1984  INED.

Ces 2 études à 25 ans d’intervalles : « n’importe qui n’épouse pas n’importe qui » et « qui se ressemble s’assemble ».

Derrière ce sentiment de liberté de choix se cache un phénomène social = l’homogamie (fait de choisir son conjoint dans le même milieu que le sien (social, culturel, géographique)).

 Homogamie géographique : on choisit son conjoint dans un territoire de proximité (en 1959 : 9/10 couples son du même département et 6/10 couples sont de la même ville). L’homogamie géographique va diminuer. (1984 : ½   couples sont  originaires du même département du à l’accroissement de la mobilité des individus). L’homogamie est faible dans les classes supérieures et hautes dans les classes populaires.

 Homogamie religieuse : idée que l’on se marie avec quelqu’un de la même confession.

 Homogamie sociale : on choisit son conjoint dans le même milieu social (profession du père des conjoints → homogamie forte car le père exerce soit le même métier que l’autre soit appartient à la même catégorie social).

Près de 70% des couples appartiennent au même milieu social en 1959-1984.

Aujourd’hui l’homogamie sociale est moins forte, 1/3 est homogame et si on élargit à la catégorie sociale professionnelle d’à coté, on a 2/3 couples qui sont homogames.

Globalement, on constate que la foudre ne frappe pas au hasard. Le sentiment amoureux peut être déterminé par des logiques sociales qui dépassent les individus. Le choix du conjoint se réalise dans un champ restreint des possibles. Ces données montrent que chaque personne a des goûts et des valeurs qui sont issus de son héritage social et qu’en fin de compte les individus sont des êtres sociaux.

On parle d’atavisme = reproduction, héritage.

On note quelques limites : 

  • Les études (du conjoint) datent
  • La mobilité géographique et sociale
  • La montée de l’individualisme

Malgré ces évolutions, l’espace social reste encore ségrégé (=distinct, différent).

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