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Bernard Lahire, à quoi servent les sciences sociales ?

Commentaire de texte : Bernard Lahire, à quoi servent les sciences sociales ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Novembre 2016  •  Commentaire de texte  •  1 762 Mots (8 Pages)  •  1 342 Vues

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ZIOUECHE                                                                                                                                    L1- AES- Groupe3

LEILA                                                                                                                                                  Adrien PINON

Fiche de lecture :

Bernard LAHIRE, à quoi servent les sciences sociales ?

                                                                                                                                                                                                                 

        Bernard LAHIRE est un sociologue français, il est né en 1963. Il est professeur en sociologie à l’École normale supérieure de Lyon. Il publie ce texte en 2002 ; période où les sciences sociales sont de plus en plus remise en cause, et où les sociologues sont de plus en plus amenés à justifier leurs travaux et à prouver la scientificité des sciences sociales. C’est pourquoi, dans à quoi servent les sciences sociales ?, Bernard LAHIRE va d’abord tenter d’énoncer clairement l’utilité des sciences sociales puis quel doit être l’engagement public des sociologues. Cette publication s’adresse donc à tout le monde, autant aux citoyens, aux politiciens qu’aux chercheurs, car il démontre l’utilité des sciences sociales et la meilleure façon dont il faut les aborder. Ces deux questions sont essentielles, car toujours d’actualité, les sciences sociales sont toujours remises en cause et parfois même méprisées par les politiques.

        Les sociologues sont souvent amenés à prouver l’utilité des sciences sociales, qui est une matière qualifiée de « sciences molles ». Bernard Lahire, va donc tenter d’énoncer clairement l’utilité des sciences sociales.

Il commence par expliquer les objectifs des sociologues qui d’après l’auteur, sont de donner une vision objective de la réalité sociale tout en rendant compte de ces complexités. Ces recherches vont souvent aboutir à des nouvelles politiques. Cependant, ces politiques ne dépendent pas vraiment des travaux du sociologue mais plutôt de la façon dont ils vont être interprétés

 Bernard Lahire donne l’exemple des travaux de Pierre BOURDIEU et de Jean-Claude PASSERON qui ont dénoncé les inégalités d’accès au savoir ou à la culture. Ces travaux ont donné place à plusieurs Solutions : Enseignement du « contre-handicap » ; valoriser d’autres cultures en dépit de la culture dîtes « noble » ou encore d’établir une société sans classes.

Ainsi, les sciences sociales ont des enjeux politiques. Mais comme l’énonce Bernard Lahire, elles ont aussi une utilité thérapeutique, et ont aussi pour but de rechercher la vérité, ce qui leur donne une utilité cognitive scientifique.

Donc, d’après l’auteur, les sciences sociales ont une utilité dans trois domaines bien différents.

Cependant elles sont tout de même remises en cause car leur objet d’étude est compliqué. En effet, les sciences sociales étudient la société. Or, les chercheurs viennent d’une société. Ils travaillent donc un objet dans lequel ils vivent et sont forcément rattachés à des valeurs et à des normes qui vont entachées leur objectivité. De plus, ils travaillent souvent sur l’actualité, c’est pourquoi il leur est souvent reproché de ne pas avoir assez de recul sur les faits pour pouvoir les étudier. Les personnes sont donc méfiantes face à leurs travaux, ce qui fait que le chercheur perd beaucoup de temps à expliquer sa façon de procédé, plutôt qu’à donner les résultats de son enquête.

Les chercheurs doivent donc prouver leur objectivité et doivent la conserver et ne pas la laisser pour des intérêts politiques, religieux ou autres. Ainsi les chercheurs ont un double combat. Le chercheur doit « défendre son indépendance d’esprit contre toute imposition extérieure ».

La meilleur façon pour qu’il puisse avoir cette objectivité est comme le dis Émile DURKHEIM qu’il se « désintéresse des conséquences pratiques ». Pour Raymond ARON si le chercheur travaille seulement pour savoir, c’est-à-dire qu’il soit seulement au service de la vérité il serait alors protégé du « despotisme de l’argent ».

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