Sciences économiques

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Faculté des arts et des sciences sociales

École des hautes études publiques

Instructions :

Ce devoir peut être remis par groupe (maximum de 3 personnes par groupe). N’oubliez pas d’inscrire le nom et le numéro étudiant pour chaque membre du groupe. Il est recommandé (mais non exigé) de saisir vos réponses et remettre votre travail au format PDF. Bien vouloir expliquer votre raisonnement et écrire de façon claire et lisible, SURTOUT si vous rédigez votre devoir à la main. Vous pouvez, le cas échéant, faire vos graphiques à la main et les insérer comme images.

1. Analyse d’un article de presse                                                        20 points

Trop tôt pour prédire ce que sera le prix du sirop d’érable cette année

Adaptation d’un article de Lacombe, Réjean, paru dans Le Soleil du 12 mars 1996

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La saison des sucres commence à peine que déjà on s’interroge sur le prix que l’on devra payer le sirop d’érable de la cuvée 2016. Dans les faits, ce fameux prix a plutôt tendance à fluctuer au même rythme qu’un yo-yo.

Mais tout le monde s’entend sur un point : c’est Dame Nature qui possède la clé de l’énigme. Dans ce jeu où les impondérables font la loi, c’est évidemment le conditionnel qui l’emporte facilement. Si la récolte de 2016 est bonne, le prix du sirop aura tendance à diminuer. Si au contraire, la récolte se solde par un fiasco, le prix sera très élevé.

Dernièrement, le Regroupement pour la commercialisation des produits de l’érable du Canada (RCPÉC) levait le voile sur les prix qu’il entend payer pour les récoltes de 2016 et de 2017.

Si, Si, Si...

Ainsi, si la production canadienne est inférieure à 55 millions de kilogrammes, le regroupement paiera 4,80 $ le kilogramme. Si elle se situe entre 55 et 60 millions de kilogrammes, le prix d’achat sera de 4,75 $ le kilogramme. Si la production est supérieure à 60 millions de kilogrammes, le RCPÉC paiera alors 4,65 $ le kilogramme.

Pendant ce temps, le président l'Association Acéricole du Nouveau-Brunswick (AANB), M. 

Jean-François Laplante, s’attend à ce que les acheteurs paient 5,15 $ le kilogramme pour le sirop classé AA. Le prix, selon lui, diminuera de 0,10 ¢ pour chacune des quatre autres classes. Ainsi, selon les calculs de l’AANB, le prix du sirop foncé de classe D serait alors de 4,75 $ le kilogramme.

L’an dernier, la production canadienne de sirop d’érable a dépassé les 40 millions de kilogrammes et le prix payé s’établissait autour de 4,90 $ le kilogramme, selon les estimations du RCPÉC. C’est en 1991, que les acériculteurs canadiens ont touché le plus bas prix pour leur production, soit 2 $ le kilogramme. L’année 1987 est considérée comme une année record puisque le sirop d’érable était payé 4,5 $ le kilogramme.

Mais, cette année plusieurs autres facteurs, exclusion faite des conditions climatiques, pourraient influencer directement le prix du sirop. M. Laplante constate que la demande pour le sirop d’érable est en croissance depuis les trois dernières années grâce aux efforts de promotion et de développement des marchés.

En regard d’un tel tableau, les acériculteurs canadiens devraient, cette année, augmenter considérablement le nombre d’entailles. L’an dernier, on avait enregistré plus de 20,7 millions d’entailles. Au cours de la présente saison, on prévoit que les producteurs entailleront pas moins de 23,5 millions d’érable.

Les réserves

Autre facteur non négligeable, le rôle joué par le RCPÉC pourrait éventuellement avoir une incidence sur le prix du sirop. Le directeur général du regroupement, M. G. LeBlanc explique que les réserves détenues par l’organisme fondent actuellement comme neige au soleil. Au rythme où vont les choses, dit-il, nous n’aurons plus de réserve à la fin de mars.

Actuellement, cette réserve n’est que de trois millions de kilogrammes. Le RCPÉC en vend au rythme de 200 000 kilogrammes par jour. "On est loin, de dire M. LeBlanc, des 27,5 millions de kilogrammes que l’on possédait en 1993."

L’action menée par le regroupement a un effet modérateur sur la hausse des prix. Or, si la saison 2016 tourne au fiasco, le RCPÉC éprouvera beaucoup de difficultés à constituer une nouvelle réserve. Les prix du sirop pourraient alors flamber. [...]

1. Selon vous, est-ce que les prix proposés par le RCPEC pour les récoltes 2016 et 2017 de sirop d’érable sont en accord avec la loi de la demande ? Expliquez.
2. Comment les facteurs suivants affectent-ils le prix d’équilibre sur le marché du sirop d’érable ?

1. une mauvaise température ?
2. une augmentation des efforts promotionnels ?
3. la vente des réserves de sirop d’érable par le RCPEC ?

1. « En regard d’un tel tableau, les acériculteurs canadiens devraient, cette année, augmenter considérablement le nombre d’entailles. » Le comportement des acériculteurs est-il en accord avec la loi de l’offre ? Note : tenez compte de votre réponse en b. (ii).

1. La demande d’électricité                                                                25 points

La compagnie Énergie NB produit de l’énergie à partir de l’électricité, du gaz naturel et du mazout. Supposez qu’Énergie NB a une courbe de demande de l’électricité décrite par la fonction suivante :

Qe        = 1000 + 0,5 Y + 2 Pm + 5 Pg – 12 Pe

        où        Y        =        indice du revenu disponible                 = 1 500 $

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