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Résumé : La Prospérité Du Vice

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Par   •  15 Décembre 2012  •  1 372 Mots (6 Pages)  •  1 305 Vues

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La prospérité du Vice

Introduction (p. 15)

La Chine et l’Inde, après l’Europe aux XIXème et XXème siècles, sont dans une période d’exode rurale et de croissance urbaine. On assiste ainsi à l’émergence de nouvelles puissances, sur fond de conflits sur le contrôle des matières premières et de répétition des crises financières. Il y a ainsi un risque de répétition de l’histoire de l’Occident.

Du XVIème siècle à la Seconde Guerre mondiale, l’Europe est l’épicentre mondial. La Première Guerre mondiale débute dans un climat de prospérité partagé (contraire à l’idée que la prospérité entraîne la paix). Pour Philippe MARTIN, le commerce international permet en fait plus facilement à une nation belliqueuse d’attaquer une puissance rivale (il permet la diversification des sources d’approvisionnement). Cela est contraire aux idées développées par Montesquieu et Condorcet, pour qui l’éducation et le commerce adoucissent les mœurs et les cœurs.

Des lois cachées dès l’origine du monde (p. 17)

Jusqu’au XVIIIème siècle, le revenu moyen par habitant de la planète a stagné. En effet, dès qu’une société prospère, la croissance économique entraîne la croissance démographique (la richesse entraîne une hausse de la natalité et une baisse de la mortalité). Mais l’insuffisance des terres disponibles entraîne famines et épidémies, et finalement l’essor des sociétés est brisé (loi dite de Malthus). Le niveau de revenu au cours des siècles est d’environ d’un dollar par jour (ce qui correspond aujourd’hui au niveau de revenu d’un pauvre), et l’espérance de vie d’environ 35 ans.

Aux origines de la suprématie européenne (p. 19)

La croissance économique moderne va s’appuyer sur un renouvellement technologique permanent, et déborder la croissance démographique. A partir du XIXème siècle, le revenu par tête croît (marque d’une société prospère). La croissance améliore les conditions de vie. L’idée de la croissance perpétuelle se développe en Europe.

La Chine semble mieux faire que l’Europe. Pour Francis BACON, il existe trois découvertes fondamentales du monde moderne : l’imprimerie, la boussole et la poudre (hors il s’agit d’inventions chinoises). Au XIVème siècle, l’amiral Zhang He multiplie voyages et explorations. Ce dynamisme est finalement brisé par la fin des voyages outre-mer et la recherche de la stabilité intérieure (l’Empereur fait détruire les navires de la flotte et la poudre était considéré comme un jouet).

En Europe, les inventions sont stimulées par la concurrence entre États et les idées par la fragmentation politique. Au cœur du dynamisme européen, se loge un poison qui causera sa perte : dès qu’une puissance tend à dominer les autres, une coalition se crée pour l’abattre [XVIème siècle : Espagne ; XVIIème s : Hollande ; XVIIIème s : France ; XIXème s : Grande-Bretagne ; XXème s : Allemagne (s’il n’y avait pas eu la Première Guerre mondiale)].

Nous héritons aujourd’hui de ce monde multipolaire où tous les pays sont des « États-nations » sur le modèle inventé en Europe.

L’addiction à la croissance (p. 21)

L’industrialisation bouleverse l’équilibre des puissances et transforme radicalement le fonctionnement interne des sociétés. Pour Joseph SCHUMPETER, le capitalisme est un processus de « destruction créatrice », qui révolutionne incessamment de l’intérieur la structure économique, en détruisant ses éléments vieillis et créant des éléments neufs. Les sociétés industrielles sont des entités fragiles. Elles mêlent création et destruction, alternativement prospérité et dépression.

La prospérité est à l’origine de la Première Guerre mondiale, et c’est la dislocation de la société allemande par la crise des années 1930 qui a entraîné la Seconde Guerre mondiale. La guerre froide a pour conséquence une union des nations occidentales, ainsi que plus de coopération. La crise des années 1930 a fortement imprégné l’après-guerre. Mais la crise des années 1970, la chute du Mur et la révolution financière des années 1980 ont marqué la fin de cette séquence. Et cela jusqu’à la crise, au cours de laquelle sont réapparues les questions de la régulation des marchés et de la morale du capitalisme.

On peut se questionner sur les valeurs et les frustrations sur lesquels s’appuie le capitalisme. L’Homme malthusien était affamé (littéralement)

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