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Richard Thaler

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Par   •  12 Avril 2018  •  Cours  •  691 Mots (3 Pages)  •  358 Vues

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  1. BIOGRAPHIE

Le prix Nobel de l’économie 2017 a été décerné lundi 9 octobre  à l’américain Richard  Thaler, qui est né en 1945 à East Orange, c’est un professeur de sciences du comportement et d'économie à l'Université de Chicago. Il est aujourd'hui récompensé pour ses travaux sur ce qu'on appelle «la finance comportementale». Les contributions de Richard Thaler ont jeté un pont entre les analyses économiques et psychologiques dans la prise de décision individuelle.

Richard Thaler est diplômé de l'université Case Western Reserve et de l'Université de Rochester

Il a collaboré notamment avec Daniel Kahneman et Robert Shiller. Ses propres recherches et publications concernent divers biais cognitifs et leurs effets économiques sous forme d'anomalies de marché.

Il était aussi le conseiller de David Cameron et de Barack Obama, et cofondateur d'une société de conseils financiers.

    - En 2009, il a popularisé la notion de nudge et le paternalisme libertarien avec Cass Sunstein

  1. Définition de l’économie comportementale :

L'économie comportementale est l'étude de l'influence des émotions et des facteurs personnels propres à chaque individu, dans la prise de décisions économiques. Il s'agit d'une approche différente des anciens modèles qui percevaient la prise de décision comme un comportement rationnel (recherche du gain avant tout).

  1.  Les trois grandes dimensions de l’économie comportementale

En s’appuyant sur des travaux en psychologie notamment, les économistes comportementaux expliquent comment les dimensions sociales, les réactions émotionnelles et les biais cognitifs nous conduisent à prendre des décisions qui ne sont parfois optimales ni pour nous ni pour l’intérêt général. L’économie comportementale accorde une importance particulière à trois grandes dimensions :

  • Les préférences sociales, comme le goût pour la coopération, la recherche d’équité, la réciprocité, mais aussi la jalousie influencent nos décisions. Des préoccupations d’image sociale nous poussent à nous conformer au comportement moyen des autres dans notre groupe de référence et aux normes sociales. Les comparaisons aux autres et au groupe social auquel nous appartenons ancrent nos décisions par rapport à un référentiel spécifique.
  • un biais cognitif peut être défini comme un mode de traitement de l’information qui amène les consommateurs à adopter une décision ou un comportement qui peut être considéré comme non rationnel
  • L’aversion aux pertes et le point de référence, Une même somme d’argent a un poids beaucoup plus important dans notre raisonnement quand il s’agit d’une perte que quand il s’agit d’un gain. De manière plus générale nous souffrons une désutilité tant que nous n’avons pas atteint notre point de référence. Une fois qu’il est atteint, notre satisfaction retombe très rapidement.
  1.  Quelques modèles de comportements humains face aux décisions décrits par Richard Thaler :
  • Comptabilité mentale : c’est notre façon de compartimenter les problèmes et leur résolution sans considérer les choses dans leur globalité

  • La dualité planificateur-faiseur : le planificateur fera les meilleurs choix en considérant leurs effets à long terme, tandis que le faiseur choisira la satisfaction immédiate. C’est la raison de l’échec de la plupart des bonnes résolutions du premier de l’an.
  1. Son apport à la science économique :

 C'est ce dernier modèle de planner/doer qui a donné naissance au " nudge " (ou " coup de pouce " en français), aussi appelé paternalisme libertarien.

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