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Analyse Du Cas Marcel et le choix de Sophie rédigé par Richard Déry

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Par   •  7 Décembre 2013  •  3 194 Mots (13 Pages)  •  4 699 Vues

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Il sera traité dans les prochaines pages du cas « Marcel et le choix de Sophie », rédigé par Richard Déry, dans lequel il nous est présenté certains évènements se déroulant au sein d’un ministère. Dans le but de compléter notre étude du cas, nous nous pencherons d’abord sur son problème central, puis nous l’analyserons selon les concepts d’identité organisationnelle, de philosophie de direction et de stratégie concurrentielle, avant de finalement présenter des pistes de solutions selon les six perspectives de gestion, soit : traditionnelle, technique, politique, symbolique, psychologique et cognitive.

1. Chantiers du management

1.1 Problématique du cas

Le cas étudié gravite autour du fait que Sophie est insatisfaite de la façon dont travaille Marcel. En effet, celui-ci ne répond pas aux attentes qu’on a de lui. Il s’agit donc du problème central. Pour l’instant, les conséquences de cette problématique se limitent à des tensions entre les deux acteurs. À moyen terme, cependant, celle-ci pourrait mener au départ de deux jeunes faisant partie de la relève de l’entreprise. Le problème se trouve donc à être urgent, et également important, dans la mesure où le ministère mise beaucoup sur Jean et Marie, les jeunes en question.

1.2 Identité organisationnelle

Les deux protagonistes travaillent selon une identité organisationnelle différente. De son côté, Marcel voit le ministère comme une organisation traditionnelle. En effet, celui-ci défend les valeurs de loyauté, de bienveillance et de franchise. Aussi, il prend soin de réaliser ses tâches de façon rigoureuse, selon la même méthode et routine qui faisait ses preuves dans le passé; tout en montrant une considérable réticence vis-à-vis du changement. Nous pouvons penser ici à son nouveau mandat de formation, aux nouvelles méthodes de travail implantées dans le ministère ainsi qu’à l’avènement de la présentation Powerpoint dans les réunions. De plus, il est sous-entendu dans le cas que Marcel considère l’ancienneté et l’expérience comme sources de pouvoir et de légitimité; d’où le fait que ses supérieurs, tout comme leurs nouvelles directives, ne sont pas légitimes à ses yeux. Finalement, toute son action est orientée selon les principes fondateurs de la fonction publique, alors que « tout était à construire »; et si ça n’en tenait qu’à lui, ceux-ci resteraient centraux à perpétuité.

Sophie, quant à elle, voit davantage le ministère comme une organisation civique. Effectivement, celle-ci préconise les valeurs d’esprit d’équipe, de dévouement, de civilité et de respect de la volonté générale. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle s’oppose au cynisme, ainsi qu’aux nombreux caprices de Marcel, qui se trouve alors à aller à contre-courant. Aussi, mobiliser, débattre, rassembler et informer sont les actions mises de l’avant lorsque vient le temps de prendre une décision. Nous pouvons prendre en guise d’exemple la rencontre avec la sous-ministre, au cours de laquelle discussions et débat étaient fortement préconisés.

1.3 Philosophie de direction

Sophie gère selon une philosophie de direction consultative. En effet, celle-ci met de l’avant la communication, qui se trouve à être descendante et ascendante. De plus, elle est à l’écoute de son personnel, et laisse donc une bonne place à la consultation. Par exemple, elle comprend les raisons qui poussent Marcel à agir comme il le fait, bien qu’elle ne puisse aller dans ce sens. Par ailleurs, Sophie croît en les bienfaits de la délégation, et recommande aux autres de faire de même. Dans la mesure où certains groupes informels, pensons ici à Marcel, résistent au contrôle, il serait délicat d’affirmer que Sophie gère selon une philosophie participative.

Marcel, pour sa part, s’aligne plus vers une philosophie de direction paternaliste. Effectivement, bien que celui-ci aime être consulté, il a tendance à considérer la discussion comme une perte de temps. La communication se trouverait donc à être surtout descendante. Aussi, la délégation n’est pas son fort; et les interactions sont teintées de prudence et de méfiance.

1.4 Stratégie concurrentielle

En ce qui concerne la stratégie utilisée au sein du ministère étudié, Sophie mise sur l’application des techniques de gestion en entreprise pour savoir mieux s’adapter à l’environnement variable d’aujourd’hui.

Cette stratégie n’est cependant pas celle qu’utiliserait Marcel à la place de Sophie, étant donné qu’ils ne partent pas des mêmes bases. Effectivement, comme mentionné précédemment, les deux acteurs n’ont pas la même perception de l’identité du ministère. De plus, étant donné le fait que Marcel et Sophie ne « vivent pas à la même époque », ceux-ci n’ont pas la même perception de la capacité stratégique de

l’organisation et de l’environnement qui les entoure. Tandis que Marcel voit son projet de société, Sophie voit le besoin de s’adapter rapidement aux exigences de cette dernière. Tout cela fait en sorte que les deux acteurs n’ont pas la même idée des avantages, inconvénients, forces, faiblesses, opportunités et menaces de l’organisation.

Ainsi, bien que la mission de l’entreprise est la même pour les deux, c’est à dire être au service des citoyens, les politiques préconisées ne peuvent qu’être différentes. Cela explique notamment pourquoi Marcel est réticent face aux changements que souhaite apporter Sophie : il n’adopte tout simplement pas sa stratégie.

2. Perspectives de management

2.1 Perspective traditionnelle

Parmi les acteurs, celui qui adhère le plus à la gestion traditionnelle est Marcel.

D’abord, Marcel travaille toujours de la même façon. Si nous considérons sa routine quotidienne comme une tradition, nous pouvons constater que celui-ci ne sort jamais de celle-ci. Il n’est pas question de changer sa méthode de travail, qui s’est avérée être efficace par le passé.

Ensuite, Marcel semble donner beaucoup d’importance à l’expérience et l’ancienneté. Effectivement, celui-ci, par ses nombreuses années d’expérience, pense être celui qui a raison. Conséquemment, jamais n’acceptera-t-il de changer sa façon de faire pour Sophie, qui est moins ancienne que lui, ou même pour la sous-ministre, dans

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