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Organisation Des Entreprises

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Par   •  13 Décembre 2014  •  642 Mots (3 Pages)  •  654 Vues

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ntroduction : L’économie publique : l’intervention de l’état dans l’éco est évidente dans la plupart des pays développés. L’état est omniprésent. L’éco publique est la branche de la science éco qui va étudier les justifications et les effets de l’intervention de l’état dans l’économie. Il faut distinguer l’éco publique de la finance publique. Du point de vue normatif, l’éco publique traite de la définition même du rôle de l’état.

1°) Les formes de l’état :

Il y a différentes conceptions de l’état, on peut distinguer 4 notions de l’état (Jean Bénard) :

L’état-république : c’est une notion qui s’inscrit dans une vision minimaliste de l’état. La seule fonction de l’état serait de protéger l’individu de la violence, autrement dit, son intervention n’a de sens que pour nous protéger. C’est une vision sécuritaire selon laquelle l’état doit garantir nos droits et instaurer la confiance entre les individus. C’est une vision très libérale, c’est l’état gendarme, c’est un appareil de gestion des citoyens et qui respecte la solidarité des individus. L’intervention de l’état dans ce sens doit se limiter à corriger les imperfections du marché.

L’état-souverain : vision plus interventionniste, plus keynésienne. C’est l’idée selon laquelle les pouvoirs publiques doivent se substituer à l’initiative privée pour garantir l’intérêt général. L’état doit être au-dessus ou accompagner le marché. (keynésien : l’offre qui dépasse la demande). Le plein emploi peut être assuré grâce à l’intervention de l’état. L’état s’appuie sur le déficit public pour doper la demande (baisse des impôts, augmentation des dépenses publiques).

L’état-conglomérat : vision due à l’école des choix publics (James Buchanan, Gordon Tullock). Cette école essaie d’expliquer pourquoi la taille de l’état tend à augmenter en montrant que la raison est que les motifs d’intervention (de redistribution) de l’état n’ont rien à voir avec l’efficacité. Selon eux, l’état pas une entité abstraite, c’est un groupe d’individus qu’on appelle les politiciens. On trouve 2 catégories : les gagnants (les politiciens) et les perdants ( les contribuables). Pour eux il existe un marché politique et sur un marché il existe une offre et une demande. La demande est exprimée par les hommes politiques et les candidats à l’élection qui sont guidés par l’intérêt et leur demande porte sur des voix. L’offre est fournie par les électeurs qui offrent leur voix. Ce qui explique la taille de l’état est le fait que les candidats utilisent les dépenses publiques pour acheter des voix (augmentation des salaires…) si bien qu’on peut observer un cycle politico-économique selon lequel le cycle électoral suit le cycle économique. La veille des élections, les dépenses publiques augmentent puis elle diminuent après les élections car il faut combler les déficits créés avant les élections et quand la personne est élue elle craint moins les électeurs car les prochaines élections sont 5 ans plus tard, elle a obtenu les pouvoir.

L’état de classe : vision marxiste de l’état. Marx considère l’état comme une institution mise en place par la classe dominante (la bourgeoisie) afin que cette institution

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