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Magasin sous douane

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Par   •  27 Mai 2013  •  1 404 Mots (6 Pages)  •  882 Vues

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SUR LA MACHINE DE PRODUCTION

. Intrants et biens d’équipement bloqués. Les compagnies maritimes imposent des surtaxes de congestion«MÊME avec l’application d’une forte surcharge de congestion, certains armateurs évitent le port de Casablanca», indique un agent maritime. Et pour cause les attentes en rade dépassent toujours la norme. Cela occasionne des surestaries que certaines compagnies n’hésitent pas à répercuter sur le client. Importateurs et exportateurs pour toutes marchandises à destination et en provenance d’Espagne se sont vus appliquer dès le 12 août dernier le double de la surcharge effective avant cette date. Ainsi, les Transports Marocains a informé sa clientèle de la décision de son partenaire Iberica Express line qui a porté la surcharge de congestion de 20 à 40 euros pour le conteneur 20 pieds et de 40 à 80 euros pour le 40 pieds. Maersk line a par contre appliqué une surtaxe de 50 euros, toutes unités confondues, et à partir du 1er septembre. Et le phénomène a gagné d’autres compagnies européennes et américaines. Chacune affichant son propre montant. Mais pas à moins de 100 dollars US la boîte. «Trop, c’est trop!» dénonce un exportateur de Marrakech. Et pour cause! «La pénalisation est subie au triple plan de l’approvisionnement en intrants, des délais de livraison et des coûts», est-il précisé. Surtout que les exportations tout comme les importations d’intrants passent, pour une grande part, par les ports espagnols et, en particulier, la principale infrastructure de transbordement, Algésiras. Or, au départ et à destination des ports ibériques et italiens, la surcharge combustible a été aussi fortement augmentée. Depuis le 10 août 2007, elle est de 170 euros pour le conteneur de 20 pieds et 340 pour le 40 pieds contre respectivement 135 et 270 auparavant. «Face à cette situation, s’indigne un responsable de l’Asmex, comment peut-on prétendre produire et exporter dans des conditions minimales de compétitivité. Et encore moins selon les délais de livraison requis». Et la situation n’épargne ni la PME ni la grosse boîte structurée et bien outillée. «Même de grandes marques délocalisées au Maroc rencontrent d’énormes difficultés», signale-t-on auprès de l’Asmex. Que ce soit pour l’approvisionnement en intrants ou la livraison de composantes et accessoires utilisés également dans la fabrication d’autres produits. A tel point que le risque de mise en panne de la machine de production n’est plus écarté. Si la congestion du port perdure encore. Or, qu’en est-il? Au mercredi 5 septembre pas moins de 27 navires étaient à quai et 15 en attente, selon l’autorité portuaire. Sur les bateaux en rade, on dénombrait 11 portes conteneurs et 4 unités de marchandises diverses. Mais, plus grave encore est le niveau du stock de conteneurs qui, selon les estimations de Marsa Maroc, serait de l’ordre de 13 à 16.000 boîtes. Du coup, le rendement ne peut être amélioré à volonté. Si bien que les chariots cavaliers circulent difficilement. Et le constat unanimement relevé a trait au déséquilibre gravissime entre le flux des entrées et celui des sorties. «Plutôt beaucoup d’entrées et pas de sorties», ironise un responsable de l’enceinte. A telle enseigne que 2.500 conteneurs dédouanés sommeillent toujours dans le port. A l’export, la situation n’est pas du tout réjouissante. Un grand opérateur de Marrakech déclare avoir 10 conteneurs bloqués au port depuis le 27 juillet dernier.Pourtant, les réunions se multiplient de jour en jour. Et les 4 commissions mises en place s’activent dans toutes les directions pour trouver un tant soit peu les moyens d’y remédier avant que certaines grosses campagnes d’exportation ne démarrent. Pour le moment, et en attendant les conclusions des négociations menées avec l’Oncf pour utiliser son port sec, Marsa Maroc est en train de chercher des espaces de stockage en dehors du port. A situation exceptionnelle, dit-on, mesure exceptionnelle.A. G.

Port de Casablanca, une congestion asphyxiante

Les échanges commerciaux du Maroc menacés

Elle monte, elle monte la congestion du port de Casablanca. Exportateurs, importateurs, transporteurs, armateurs, transitaires,…ne savent plus à quel saint se vouer. Avec les 3.600 conteneurs bloqués à l'intérieur, l'espace portuaire est complètement saturé.

Une situation qui risquerait de s'aggraver avec les retards qui s'accumulent et les navires en rade qui continuent d'attendre depuis 6 jours, au point que des armateurs déconseillent le port de Casablanca. Devant un tel tableau, opérateurs et autorités multiplient les réunions pour trouver une issue.

La rencontre de lundi dernier, qui a réuni les agents de

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