Les échanges économiques

Les échanges économiques s’effectuent par le biais des marchés, sur lesquels la monnaie est l’ensemble des moyens de paiement utilisables par les agents économiques afin d’éteindre les dettes nées de l’échange. Ce pourquoi il est important pour un pays de bien définir une politique monétaire, pour ne pas relancer une crise économique, comme celle des subprimes, amenée par une forte création monétaire, elle-même engendrée par la politique monétaire de la banque centrale américaine.

En tant qu’étudiante et dans le cadre d’un exposé, il s’agira d’effectuer une présentation sur la politique monétaire, pour un professeur.

Pour cela, il sera nécessaire de consacrer d’abord une partie de la présentation au mécanisme de création monétaire (I) et de comprendre ensuite les conséquences de cette création sur l’économie (II) pour étudier les outils dont disposent les banques centrales pour réduire ou augmenter la création monétaire (III).

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1. Le mécanisme de la création monétaire

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Selon le type de monnaie, la création monétaire va différer, ce pourquoi il faudra d’abord distinguer les différentes formes de monnaie (A) pour correctement étudier leurs créations (B)

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1. Les formes de monnaie

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A l’heure actuelle nous pouvons rencontrer 2 sortes de monnaie. La monnaie fiduciaire dépend de la confiance que l’on peut avoir en elle, elle compte la monnaie divisionnaire ainsi que les billets de banque. En France ces monnaies ont un cours légal et un cours forcé (acceptées dans le pays et non convertibles en métaux). La monnaie scripturale est composée de l’ensemble des comptes et est donc immatériel. Elle circule par le biais des virements, des prélèvements, des cartes bancaires, des chèques, etc… Mais ces deux types de monnaies ne peuvent être créées par toutes les banques. Cette création monétaire permanente est donc encadrée par la banque centrale de chaque zone monétaire. Cette banque des banques est la seule à pouvoir créer de la monnaie fiduciaire, en exemple, la BDF ne créer pas sa monnaie fiduciaire, c’est à la BCE que revient cette tâche. Les banques commerciales elles, ne créent que de la monnaie scripturale et acquièrent de la monnaie fiduciaire auprès de la banque centrale.

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C’est donc en fonction du type de monnaie que la création va différer et que les banques centrales ou commerciales vont intervenir.

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1. La création de monnaie

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Les banques commerciales peuvent donc créer de la monnaie scripturale mais de différentes manières. Le crédit tout d’abord est une des créations principales. Lors de l’accord d’un crédit, la somme arrive sur le compte du débiteur, créant de la monnaie scripturale contre une créance. La banque n’a pas obligatoirement besoin des fonds pour prêter. Lors du remboursement la somme est détruite à l’exception des intérêts que la banque perçoit pour sa prestation, ils contribuent donc à l’augmentation de la masse monétaire. Les devises participent également à cette augmentation, car les achats d’une certaine monnaie en euro par exemple, provoque la destruction de cette monnaie et la création d’euros. Et enfin on peut compter également les avances à l’État. Le système est similaire aux crédits sauf que le client est l’État. Les banques vont acheter des bons du Trésor et donc créer de la monnaie qui sera détruite lors du remboursement, moins les intérêts.

Ces banques possèdent toutes un compte auprès des banques centrales qu’elles alimentent avec de la monnaie centrale (monnaie fiduciaire créée par la banque centrale plus la monnaie scripturale). Lors d’un retrait auprès d’une banque commerciale, il va y avoir création de monnaie fiduciaire contre la destruction de monnaie scripturale de la banque. Il faut alors toujours refinancer ses comptes par le biais d’emprunt à la banque centrale ou de banques commerciales sur le marché interbancaire.

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La création de cette monnaie a-t-elle des conséquences sur l’économie ?

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1. Les conséquences de la création monétaire pour l’économie

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La conséquence principale à étudier de la création monétaire semble être une inflation avec plusieurs niveaux de répercutions. (A)

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1. L’inflation

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L’augmentation de la masse monétaire amène les agents économiques à consommer ou à investir. Cette augmentation est plus forte que la création de richesse économique, la demande augmente alors puisque le pouvoir d’achat est plus élevé, mais fait face à une offre restreinte et donc selon la loi de l’offre et de la demande, une hausse des prix à la consommation. Pour les keynésiens, cette augmentation a pour effet de permettre une relance en cas de faible croissance. L’excès de monnaie distribuée engendre une hausse des revenus et favorise l’investissement.

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