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Les courants de la pensée en économie

Fiche : Les courants de la pensée en économie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Mai 2016  •  Fiche  •  2 167 Mots (9 Pages)  •  523 Vues

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        Les courants de pensée en économie

Un économiste est une personne spécialisée dans l'étude des phénomènes économiques. C'est un chercheur, un universitaire, qui élabore des thèses relatées dans des ouvrages.

La pensée économique : La recherche en Économie repose sur les réflexions de quelques grands économistes dont chacun appartient, à l'époque où il a vécu, à une école de pensée ou courant de pensée. Leurs ouvrages ont souvent servi de références à l'analyse économique.

Le début des premiers courants de pensée économique remonte à la fin du 18ème et début du 19ème siècle. Il se confond approximativement avec le début de la révolution industrielle.

Adam Smith, dont le célèbre traité "Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations", première étude sur ce thème, lui valut d'être considéré comme le père de la science économique moderne.

  1. Le courant Libéral ( les classiques et les néo classiques )

Definition liberalisme :  Le libéralisme est une doctrine politique, apparue au XIXe siècle, qui réclamait la liberté politique, religieuse, économique. C' est le premier réel courant économique. Il à regné jusqu' à la crise de 1929.

L'anglais John Locke (1632-1704), en fut l 'un des précurseurs.

En matière politique, le libéralisme est, de nos jours, une attitude qui défend la  démocratie politique et les libertés individuelles. (opposé totalitarisme).

En matière économique, le libéralisme est une doctrine qui défend la libre entreprise et la liberté du marché. Le principe fondamental du libéralisme est qu'il existe un ordre naturel qui tend à conduire le système économique vers l'équilibre.

Exemple:  La loi de l'offre et de la demande, conduit à l'équilibre entre la production et la consommation sous réserve de liberté des marchés et de libre concurrence, censées garantir l'ajustement des ressources disponibles (offre) à la demande.

Le libéralisme économique s'oppose au contrôle par l'Etat des moyens de production et à l'intervention de celui-ci dans l'économie, si ce n'est pour coordonner les entreprises ou garantir un marché équitable .

Conclusion :

Il repose sur le respect de la liberté individuelle. Une société libre, où les échanges économiques se réalisent selon le jeu de l’offre et de la demande sur des marchés, et une société dans laquelle le bien-être collectif est primordial.

Les économistes libéraux pensent que le mode d’organisation des activités économiques le plus efficace est l’économie de marché. Dans ce système, l’État n’intervient pas, ou très peu ; uniquement pour pallier aux défaillances du marché et fonctions régaliennes ( armée, police, défense...)      Les échanges se réalisent sur des marchés grâce à  l’offre et de la demande. De cette confrontation naît un prix, qui égalise l’offre et la demande. Ainsi, les marchés sont toujours équilibré  (équilibre général).  

         A ) les classiques

        L’économie classique est apparue à la fin du 18ème siècle, avant d’être supplantée par le courant néo-classique après 1870. Les auteurs classiques ont été à l’origine du courant libéral. Ce sont les premiers à avoir théorisé l’économie de marché et ses avantages. 

Ils analysent les principales fonctions économiques (la production, la consommation, les échanges) et se montrent confiant dans les mécanismes du marché, pour assurer les grands équilibres et la croissance économique. Ils sont tous partisans du libre-échange.  Les classiques essayent de définir des « lois économiques universelles », valables à toutes les époques et partout.

        Les économistes classiques sont dans l'ensemble au moins d’accord sur un point : l’intervention directe de l’État dans l’économie doit être limitée au minimum nécessaire pour garantir le bon fonctionnement du marché. En cela, on peut considérer qu’ils sont libéraux.

Les « classiques » s’interrogent tous sur l’origine et la formation des richesses. Si leurs réflexions divergent sur ce point, ils estiment cependant que l’offre et la demande tendent à s’équilibrer. Les déséquilibres ne sont que provisoires. Cet ordre naturel engendre également une division du travail. Chaque être humain a des compétences spécifiques qui lui permettent de réaliser au mieux ce qu’il doit faire dans la société comme dans une entreprise.

 Trois points fondamentaux caractérisent ce courant de pensée :

  1. la liberté des individus (liberté d'entreprendre,de contracter, de concurrence).
  2. le marché comme régulateur de l'économie,(assure les grands équilibres).
  3. la NON intervention de l'État dans la vie économique qui se contente d'assumer les fonctions régaliennes (la police, la défense nationale, l'Éducation nationale, la justice).

Division du travail et la spécialisation :  C’est Adam Smith au XVIIIè siècle qui a proposé l’idée de la division du travail et de la spécialisation. Ceci permet d’accroître la productivité, car chaque personne effectue une seule et unique tâche, ce qui engendre une plus grande richesse des nations.

La loi des débouchés:  Cette loi, proposée par Jean-Baptiste Say indique que l’offre crée sa propre demande. En conséquence, si la demande est présente, l’offre augmentera, et ainsi de suite. Dans un tel cas de figure, il ne peut y avoir de crise. Il montre qu’une économie de marché est toujours équilibrée et qu’il ne peut donc y avoir ni pénurie, ni surproduction

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