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Le tabagisme, enjeu de santé publique.

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Par   •  17 Décembre 2016  •  Cours  •  639 Mots (3 Pages)  •  959 Vues

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expliquez et illustrez la phrase suivante "le tabac, un produit de consommation, un enjeu de santé publique".

Le tabac est un des produits les plus consommés après l’alimentation. Elle concerne des jeunes adolescents jusqu’aux personnes âgées. En ce qui concerne les 15-18 ans, le rapport des fumeurs atteint à peu près 41%, alors que pour les 20-25 ans, cette prévalence atteint presque 48%. Le tabac est donc un produit à forte consommation par une grande partie de la population malgré les différences d’âge. De plus, les fumeurs réguliers consomment en moyenne une quinzaine de cigarettes par jour. La consommation totale de tabac représente en France plus de 68,06 milliards de cigarettes vendues chaque année. La consommation de tabac a chuté depuis 2013 avec l'arrivée de la cigarette électronique. Le chiffre d’affaires de ce secteur reste élevé et cela grâce à l’augmentation des prix des paquets et non pas par les quantités vendues. L'impôt sur le tabac profite directement aux pouvoirs publics ce qui génère, pour une grande partie, leurs recettes. Une partie de ces recettes doit alors être affectée aux programmes de développement social et de santé publique comme la lutte contre le tabagisme. Le tabac est la deuxième cause de mortalité dans le monde. Il est actuellement responsable du décès d'un adulte sur 10. De plus, les coûts économiques du tabagisme sont tout aussi dévastateurs et ne se limitent pas aux dépenses de santé publique pour traiter les maladies provoquées par le tabac. Les victimes meurent pendant la période la plus productive de leur vie, privant les familles de leur soutien. Les travaux d’une épidémiologiste française ont établi que la mortalité annuelle liée au tabagisme est en France en 2010 de 73 000 morts, c’est-à-dire 200 décès par jour, avec une espérance de vie réduite de cinq à dix ans selon l’importance et la durée du tabagisme auquel Il faut y ajouter une morbidité considérable. À partir du moment où les risques ont été établis, les responsables politiques ont pris toute une série de mesures pour tenter d’agir sur l’usage du tabac. La première action a été celle de la loi Veil en 1975, complétée en 1991 par la loi Evin, limitant la publicité pour le tabac et établissant des interdictions de fumer dans certains lieux ; dans le même temps, des actions d’éducation à la santé dans les écoles et les médias ont été initiées, avec de larges séquences d’information sur les dangers de la cigarette. Mais l’application des restrictions a été très incomplète car l’opinion n’était pas encore prête à les suivre i a fallu près de trente ans pour que l’image de la cigarette soit progressivement inversée. Parallèlement, une politique des prix a été mise en place, avec une augmentation progressive, malgré l’opposition des buralistes et des industriels du tabac. L’espoir était que la cherté du produit diminuerait les achats. En 2003, le « plan cancer » de Jacques Chirac a renforcé et élargi toutes ces mesures et des fonds ont été débloqués, en particulier pour l’aide à l’arrêt du tabac avec la création de postes de tabacologues et le versement d’une allocation forfaitaire de 50 euros par an pour l’achat des traitements. Enfin, en janvier 2008, l’interdiction de fumer dans tous les lieux publics a été décrétée

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