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Le marché des assurances au Maroc

Dissertation : Le marché des assurances au Maroc. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  16 Novembre 2012  •  Dissertation  •  1 108 Mots (5 Pages)  •  1 141 Vues

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Maroc : après la métamorphose, le marché gagne en maturité

Après une phase de concentration, aujourd’hui, le secteur, qui compte une dizaine de compagnies d’assurances et de réassurance et a totalisé 21 milliards DH de chiffre d’affaires en 2009 (+6% en glissement annuel), tend à se hisser au niveau des standards internationaux.

Primes émises exercice 2009

(Source : FMSAR)

Allant de bouleversements en bouleversements, le secteur de l’assurance a été loin d’être un fleuve tranquille au Maroc. Dans un souci d’efficience, il est passé par une période d’assainissement qui a conduit à la liquidation de cinq sociétés d’assurances au milieu des années 90. Après cette importante et nécessaire phase de mise à niveau, une deuxième a été matérialisée par un mouvement de concentration des acteurs, avec des opérations de fusions et d’acquisitions, rappelle Bachir Baddou, directeur général de la Fédération marocaine des sociétés d’assurances et de réassurances (FMSAR). A titre d’exemple, on peut citer la fusion entre la RMA et Al Watanya, devenue la compagnie RMA Watanya, le rachat de la compagnie Es-Saada par le groupe Saham, actionnaire de référence de la CNIA, qui a abouti à la fusion CNIA-Saada, ou encore le rachat par Atlanta de la compagnie Sanad, qui a ainsi intégré le groupe Holmarcom. Aussi, il y a quatre ans, en 2006, le secteur a connu un nouveau bouleversement hiérarchique avec la cession par l’ONA (premier groupe financier marocain) des 49% qu’il détenait dans AXA Assurances Maroc au profit de la création de la filiale Wafa Assurance d’Attijariwafa Bank, un nouveau géant dans le secteur.

« Pour illustrer ces propos, sachez qu’au niveau de notre continent et en dehors de l’Afrique du Sud, plus de sept compagnies marocaines figurent parmi les dix premières compagnies africaines. »

Solvency II, par doses homéopathiques

En dépit d’une réglementation stricte, contenue dans la loi 17-99, portant code des Assurances, une circulaire de la Direction des assurances et de la prévoyance sociale (DAPS), introduisant Solvency (solvabilité) II, a fait évoluer un peu plus la sévérité des règles. L’objectif est d’amener les compagnies d’assurances à économiser leurs fonds propres. Certes, la mise en place se fera progressivement, mais il s’agit à terme de se conformer à la réforme réglementaire européenne afin d’adapter les fonds propres des compagnies d’assurances et de réassurances aux risques encourus. Inscrite dans l’esprit des accords de Bâle II pour les banques, la réglementation Solvency II vise à déterminer le besoin en fonds propres des compagnies d’assurances et à fixer des modèles internes. La marge de solvabilité sera désormais définie en prenant en compte les différents types de risques (souscription vie et non-vie, risque de marché, risque opérationnel et risque de crédit), mais aussi la qualité de leur gestion. La réglementation couvre l’ensemble des passifs du bilan. Il s’agit d’une mini-révolution pour les assureurs.

Exigences de solvabilité

Du côté de la DAPS, on nous confirme que la vague de recapitalisation attendue dans le secteur n’a pas encore lieu, vu que Solvency II n’est pas encore au stade de la capitalisation au Maroc. La DAPS n’a pas formellement demandé aux entreprises de se recapitaliser. Avant d’arriver à l’exigence du capital, qui doit être calculée et calibrée en fonction des risques spécifiques à chaque entreprise, la réforme est au niveau des exigences de solvabilité de A à Z. Aujourd’hui, nous confirme-t-on

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