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Le Laboureur – Chapman / Le Survenant – Guèvremont

Dissertation : Le Laboureur – Chapman / Le Survenant – Guèvremont. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Février 2021  •  Dissertation  •  512 Mots (3 Pages)  •  1 012 Vues

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Tout d’abord, le poème de William Chapman idéalise le mode de vie agricole puisqu’il glorifie la terre nourricière. En effet, la terre est glorifiée dans la description de la nature : « Les yeux toujours fixés sur la glèbe si chère, /Grisé du lourd parfum qu'exhale la jachère, / Avec calme et lenteur il trace ses sillons. » (l.6-8) L’auteur utilise plusieurs vocabulaires mélioratifs comme « si chère » et « lourd » pour décrire l’importance de la terre et la richesse de son parfum. De la même façon, il décrit le rapport du laboureur à celle-ci en utilisant la connotation de « Grisé » qui renvoie à un sentiment euphorique de joie. La terre est donc présentée de façon positive dans son rôle quant à l’agriculture. De plus, la terre nourricière est encensée par les récoltes qu’elle produira : « Son oreille déjà croit entendre bruire/Une mer d'épis d'or sous un soleil de feu ; / Il s'imagine voir le blé gonfler sa grange » (l.10-12) En utilisant les deux hyperboles « mer d’épis d’or » et « le blé gonfler sa grange », Chapman laisse entendre que les récoltes du laboureur seront excellentes, et ainsi il glorifie le rôle de la terre nourricière par l’abondance de ses produits. En bref, le mode de vie agricole est idéalisé dans le texte par la glorification de la terre nourricière par ses récoltes abondantes et par sa représentation positive.

Tout d’abord, le Survenant n’est pas un homme du terroir puisqu’il ne représente pas les valeurs préconisées à l’époque. Il ressent l’appel de la route : « Il était ivre, ivre de distance, ivre de départ. […] l’inlassable pèlerin voyait rutiler dans la coupe d’or le vin illusoire de la route, des grands espaces, des horizons, des lointains inconnus. » (l.15-17. ) La répétition du mot « ivre » laisse entendre que l’idée de la route, représentée par le champ lexical des mots « distance », « départ », « route », « grands espaces », « horizons » et « lointains inconnus », rend le personnage du Survenant fébrile et heureux. Le fait que cette idée qui le rend heureux « rutile » montre qu’il est tenté par celle-ci. De plus, le Survenant ne valorise pas l’engagement à la terre : « Non! Vous aimez mieux piétonner toujours à la même place, pliés en deux sur vos terres de petites grandeur, plates et cordées comme des mouchoirs de poche. » (l.3-5) L’utilisation de la connotation de « piétonner » qui renvoie à l’idée de surplace, surtout en conjonction avec l’adverbe « toujours », montre le jugement négatif que le Survenant porte au travail de la terre. De plus, celui-ci critique le choix des cultivateurs par la description péjorative de leurs terres, qu’il identifie comme de « petite grandeur » et « plates ». De ce fait, le Survenant ne valorise pas la terre. En bref, le personnage ne représente pas l’homme du terroir puisque l’appel de la route et sa critique de l’attachement à la terre ne sont pas les valeurs préconisées à l’époque.

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