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Analyse Du Poème Le Laboureur de Willima Chapman

Mémoire : Analyse Du Poème Le Laboureur de Willima Chapman. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Février 2013  •  580 Mots (3 Pages)  •  10 517 Vues

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William Chapman est né en 1850 à Saint-François (aujourd'hui Beauceville) d’une famille de marchand dont son père était anglophone et sa mère francophone. William a occupé plusieurs métiers, dont fonctionnaire, vendeur d'assurances, journaliste libéral, libraire et même traducteur au Sénat à Ottawa, mais dans les années 1890, il écrit des poèmes empreints de naturalisme et de patriotisme dans le style de Louis Fréchette dont « Le laboureur », un poème qui parle du travail de laboureur sur une terre. Il parut en 1904 dans le recueil Les aspirations. Ce poème traître du laboureur, de la terre et de la religion.

Premièrement, ce poème fait constater que le travail de laboureur est très épuisant. Cet homme doit avoir une très grande force physique pour accomplir ce travail. Par exemple, il a des « poignets musculeux ». La charrue est tellement lourde qu’il doit être accompagné de « deux grands bœufs ». « L’homme marche courbé dans le pré solitaire ». Il est tous seul à faire tout ce travail sur cette terre! De plus, « Grisé du lourd parfum » et d’une « lenteur il trace ses sillons ». Ces adjectifs, que William utilise, ont une connotation plutôt lourde pour faire ressentir le travail que le laboureur doit accomplir. Malgré ce rude travail, le laboureur « rêveur » d’« une mer d’épis d’or » et « s’imagine voir le blé gonfler sa grange ». Grâce à ces métaphores, on s’aperçoit que les rêves de l’homme apportent une l’espoir qui est la seule voie d’avenir; l’agriculture. Il continue sont travail pour un jour recevoir sa véritable récompense.

Deuxièmement, dans la littérature du terroir, la terre est très importante tout comme pour le laboureur. Sa terre est vue comme une femme. Il « ouvr[e] le ventre de la terre ». Le ventre signifie la fertilité, la reproduction humaine. De plus, le mot « glèbe » est féminin. « La glèbe » représente la femme et « le laboureur » représente l’homme. Chapman veut illustrer une relation d’amour entre les deux. L’homme travaille si fort pour elle et prend son temps. «Avec calme et lenteur il trace ses sillons, mais ses “yeux [sont] toujours fixés sur la glèbe si chère”. Quatre de ses sens sont comblés par son “parfum”, le “bruire”, “les yeux toujours fixés sur la glèbe” et ses “poignets musculeux rivés aux mancherons”. C’est, alors, qu’il espère goûter à un peu d’elle en récoltant “le blé” qu’“il s’imagine” tant.

Troisièmement, pour le laboureur, le travail ne se calcule pas. Le laboureur “rêveur, quelquefois, il ébauche un sourire”. Il est heureux d’être dans ces conditions, “march[er] le dos courber dans le pré solitaire”. On s’aperçoit qu’il fait ça avec humilité, car l’église lui donne un espoir. “Il songe que ses pas sont comptés par un ange”. Avec cette nature (“rayons”, “mer”, “soleil de feu”), “le laboureur collabore avec dieu”. Chapman démontre que malgré toutes ces mauvaises conditions, le laboureur est heureux de le faire avec dieu, car à cette époque l’église était ce qui était de plus important.

En conclusion, le laboureur est exposé comme l’être parfait de l’époque. Il travaille dur sur sa terre en attendant que sa terre lui livre son blé. L’homme le fait en gardant le sourire en oubliant ces conditions tout en collaborant avec dieu.

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