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La gouvernance d’entreprise dans la PME marocaine

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Par   •  28 Novembre 2013  •  3 805 Mots (16 Pages)  •  852 Vues

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La gouvernance d’entreprise dans la PME marocaine

Imprimer E-mail Catégorie : Economie sociale et solidaire Créé le 13 août 2012 Affichages : 1701

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I. Historique et notions de base de la gouvernance d’entreprise (GE)

Figure 1 : Moyenne des primes que les investisseurs sont disposés à verser

Figure 2 : Contraintes à l’investissement (observations sur 10 ans)

Le Benchmark du Maroc est représenté dans le tableau ci-après (*)

Figure 3 : Variables motrices dans la motivation de l’investisseur (d’après enquête McKinsey)

Le concept de gouvernance tel que perçu par les dirigeants

3. La PME face aux enjeux de la bonne gouvernance

Spécificité de gouvernance des PME/PMI

La relation entreprise -salariés

Les relations PME -parties prenantes externes

Promouvoir la Gouvernance au sein des PME

Références bibliographiques

Auteur : Taoumi Mustapha

L’intérêt de traiter de ce sujet se justifie par la présence d’une volonté affiché par les différents intervenants tant publics que privés pour faire de cette thématique une priorité nationale. Il se justifie aussi parce que nous pensons que la bonne gouvernance est une composante de la mise à niveau du tissu des PME marocaines d’une part, et pourra constituer un point d’appui pour lancer une véritable politique nationale de promotion de la bonne gouvernance d’autre part.

En effet, la bonne gouvernance si elle est bien pratiquée peut :

Instaurer la confiance partenariale (clients, fournisseurs, associés professionnels, Etat...) ;

Développer et consolider la compétitivité de l’entreprise.

Faciliter l’accès au financement et aux systèmes de garantie ouverts (ISR entre autres) ;

Attirer des ressources humaines efficientes ;

Nous aborderons dans ce travail les aspects suivants :

La gouvernance d’entreprise (GE) et son positionnement au Maroc ;

Les spécificités de la gouvernance d’entreprise des PME/PMI notamment dans les relations : actionnaires - dirigeants, propriétaires - dirigeants et salariés, PME/PMI et parties prenantes externes.

Enfin nous essayerons de proposer quelques actions susceptibles de mieux orienter les efforts et partant faire aboutir les différentes réformes engagées.

I. Historique et notions de base de la gouvernance d’entreprise (GE)

La GE née aux USA, Europe, Japon, s’est développée ces dernières années notamment à la suite de grands scandales financiers ayant affecté un actionnariat important, des fonds de pension et plus généralement la crédibilité des marchés financiers. Elle se développe rapidement dans les pays émergents, y compris au Maroc.

Différentes définitions ont été données à la gouvernance d’entreprise, rappelons :

La GE a été définie par « l’ensemble des mécanismes organisationnels qui ont pour effet de délimiter les pouvoirs et d’influencer les décisions des dirigeants, autrement dit, qui « gouverne » leur conduite et définit leur espace discrétionnaire » ;

La GE se préoccupe des règles (lois , textes, contrats...) et mécanismes (marché et contrepouvoirs) qui « régentent » l’action et le comportement des dirigeants dans les relations internes et externes de l’entreprise avec les différentes parties prenantes (actionnaires, état et collectivités,salariés, partenaires externes) appelés « stakeholders » ;

Aussi, la décision d’investissement notamment au niveau des investisseurs étrangers reste toujours soumise à une préoccupation majeure : l’état de la gouvernance dans une économie.

La gouvernance « fait référence aux relations entre la Direction d’une entreprise, son Conseil d’Administration, ses actionnaires et d’autres parties prenantes. Elle détermine également la structure par laquelle sont définis les objectifs d’une entreprise, ainsi que les moyens de les atteindre et d’assurer une surveillance des résultats obtenus. Un gouvernement d’entreprise de qualité doit inciter le Conseil d’Administration à poursuivre des objectifs conformes aux intérêts de la société et de ses actionnaires et faciliter une surveillance effective des résultats obtenus »(1).

Une carence de gouvernance comporte des coûts importants pour la collectivité et tend à rendre inopérantes les mesures incitatives consenties par le pays pour l’investissement.

A l’inverse : « sur le plan économique, la transparence et la codification des informations économiques favorisent les bons arbitrages et orientent efficacement les ressources financières vers les secteurs les plus contributifs à la croissance » (2).

Désormais, le profil de gouvernance développé par l’économie est une dimension essentielle de la « salubrité » et de « l’hygiène » d’une économie. Il représente une variable décisive dans la propension à l’investissement.

Concrètement, à une carence de gouvernance est associé un coût implicite qui s’ajoute au coût du capital pour former le taux de rejet des projets (taux servant de seuil pour apprécier et disqualifier les opportunités d’investissement).

Sur le terrain, les études empiriques menées auprès des investisseurs (3) confirment bien :

Que la gouvernance, désormais intégrée dans les décisions d’investissement, permet aux opérateurs :

D’éviter certaines compagnies selon les affirmations de 63% des opérateurs interviewés ;

D’augmenter ou de diminuer les engagements dans certaines compagnies pour 57% ;

D’éviter

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