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Systeme De Gouvernance Des PME

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Par   •  8 Mai 2013  •  5 427 Mots (22 Pages)  •  885 Vues

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I-Concepts fondamentaux de la PME

1. Définition

Dans tous les pays, scientifiques et pouvoirs publics ont essayés de définir la petite dimension. Cependant, il n'existe pas à l'heure actuelle de définition de la PME. Tout d'abord, il faut préciser qu'une PME n'est pas une grande entreprise en devenir ou dit autrement une grande entreprise n'est pas forcement une PME qui a réussie. D'ailleurs, les recherches antérieures ont bien montré qu'une PME n'est pas un modèle réduit de la grande. Plusieurs typologies ont été conçues par différents chercheurs afin de définir cette petite dimension et retrouver les ressemblances communes. On trouve des typologies traditionnelles basées sur des critères quantitatifs comme les effectifs , le chiffre d'affaire ou encore le bilan, pour effectuer un classement et limiter leur diversité par la dimension , par exemple, la commission européenne en 2003 qualifie : « la PME comme une entreprise de moins de deux cents cinquante salariés et dont le chiffre d'affaire n'excède pas cinquante milles euros, pour la petite entreprise les seuils sont respectivement de cinquante personnes et dix milles euros et pour une micro entreprise ce sont dix personnes et deux milles euros sous réserve qu'elles soient indépendantes ».

M. Marchesnay et C. Fourcade (1994) considèrent que les typologies qualitatives communes sont : le rôle du propriétaire dirigeant, la faible structuration de l'organisation et l'insertion dans l'environnement. Pierre André Julien (1994) présente quatre typologies celles qui s'appuient sur le type d'origine ou de propriété de l'entreprise celles qui introduisent les stratégies ou les objectifs de la direction, celles qui se basent sur l'évolution ou le stade de développement ou d'organisation de la firme et enfin celles qui touchent aux secteurs ou aux type de marché dans laquelle elle évolue. Dans cette approche le chef d'entreprise est omniprésent son rôle est considéré comme déterminent dans la PME. Ce dernier est définit comme : « une unité de production ou de distribution, une unité de direction et de gestion, Sous l'autorité d'un dirigeant entièrement responsable de l'entreprise, dont il est souvent propriétaire et qui est directement lié à la vie de l'entreprise ».

2-Caractéristiques de la PME

Si l'étude du gouvernement d'entreprise des PME n'a pas encore fait l'objet de travaux de recherche, cela tient peut être au manque crucial de l'information, qui constitue un handicap à l'élaboration et la mise en œuvre de pratiques économiques. Ce manque est du généralement à leur extrême diversité et le fait qu'elle soit dirigée par ses propriétaires qui souhaitent souvent garder leur indépendance en divulguant le minimum d'informations. Cela nous ramène à une réalité fondamentale : la PME est une boite noire fermée

 La diversité des PME

La plupart des spécialistes considèrent qu'une des plus grandes difficultés dans l'étude des PME est l'extrême diversité qui les caractérise.

Les définitions quantitatives, citées précédemment, permettent de différencier ces deux entreprises, mais elles cachent certaines réalités. Ces définitions ne pénètrent pas à l'intérieur de la boite noire et ne touchent qu'aux éléments les plus apparents. Évidemment, cette mesure ignore plusieurs problèmes telle la définition du nombre d'employée : employée permanent, à temps partiel saisonniers, semi cadre, ou encore et surtout dans les entreprises familiales, l'épouse qui peut avoir une activité extérieure et aider son mari le soir, de même pour les enfants.

Il faut également mentionner le problème du travail « au noir » effectué par des immigrés, mais aussi par des personnes titulaires de bas revenus et cherchant un revenue complémentaire. Il existe en plus des entreprises non enregistrées, essentiellement dans le but de ne pas payer les impôts et taxes ou pour toutes autres raisons légales. Ce secteur, dit de « l'économie souterraines » devrait tendre à se développer avec la montée du chômage et la précarisation des emplois.

Les différences sectorielles constituent aussi un handicap pour limiter cette diversité : par exemple, on peut considérer qu'un atelier d'usinage de 50 employés est dans son secteur une entreprise moyenne. Alors qu'une PME de 100 employés dans le secteur de vêtement est de petites tailles. Les différences sont souvent grandes entre les industries à travail intensif et celles à capital intensif. Cette typologie quantitative demeure fort critiquable et ne peut être utilisée comme première approche. Plusieurs chercheurs ont tenté de dépasser cette typologie primaire en pénétrant à l'intérieur de la boite noire et en prenant une position plus pragmatique et plus signifiante. Cette approche tient compte de la présence du propriétaire dirigeant qui engage ses propres capitaux ou ceux de sa famille et qui occupe une place prépondérante au sein de la PME. D'ou l'étude du comportement du dirigeant et de sa personnalité s'avère nécessaire.

 Entrepreneur individuel

La notion d'entrepreneur recouvre de nombreuses acceptions particulières n'ayant parfois que peu de lien entre elles. Trois visions ont à ce titre considérablement influencé leur époque et la vision que l'on peut avoir de l'entrepreneur : Richart Contillon (1755), Jean baptiste Say (1803) et Joseph Schumpeter (1934,1947), d'où les trois fonctions suivantes :

- L'entrepreneur est celui qui exerce son jugement pour faire face à l'incertitude, dont Contillon dira qu'il est le fruit de l'affrontement de l'incertain.

- Pour cela il se charge de mobiliser des ressources (matérielle, humaines, technologique, financière, d'information) au sein d'une organisation qu'il devra rendre performante (atteindre des buts, efficacité, efficience, avec la plus grande satisfaction). C'est l'entrepreneur manager tel qu’il est conçu par Jean Baptiste Say.

- Mais cette rentabilité ne peut être obtenue, en économie de marché, que si l'entrepreneur contribue à une rupture par l'innovation, dans le circuit économique, contribuant ainsi à la dynamique de l'évolution économique : c'est l'entrepreneur Schumpétérien innovateur.

L'orientation entrepreneuriale s'apprécie alors à l'aide

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