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Devoir De droit: En quoi l’obligation du banquier d’informer son client prime-t-elle sur son propre devoir de non-ingérence ?

Dissertation : Devoir De droit: En quoi l’obligation du banquier d’informer son client prime-t-elle sur son propre devoir de non-ingérence ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Mai 2015  •  599 Mots (3 Pages)  •  1 294 Vues

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Le banquier est soumis à des obligations contractuelles et extracontractuelles découlant du droit commun des contrats. Cependant, il s’est vu imposer un certain nombre d’autres devoirs plus spécifiques parmi lesquels figurent le devoir de s’informer et le devoir de non- ingérence. Ces devoirs sont à l’origine une création de la jurisprudence. Avec l’évolution de l’activité bancaire, de sa complexité et des attentes des clients, le banquier se voit aujourd’hui imposer un certain nombre d’obligations qui visent à la fois la protection du consommateur et l’encadrement de la responsabilité du banquier. En effet, en plus du classique secret professionnel, le banquier a le devoir de s’informer mais aussi le devoir de ne pas s’immiscer dans les affaires des clients. C’est pourquoi, face à une recrudescence des médias à véhiculer beaucoup d’informations relatives banques et à leurs obligations, nous verrons dans un premier temps ce que signifient ces devoirs, pour ensuite voir que le devoir de s’informer prime sur celui de non ingérence.

1) Le devoir de s’informer et de non ingérence

A) Devoir de s’informer

- Lors d’une EER : identité capacité, domicile

- Pour lui vendre des instruments financiers : nous devons mesurer le degré de risque qu’il est prêt à prendre via l’ordonnance 2007-544 qui a transposé en droit francais la directive MIF

- Caution personnelle et solidaire : s’assurer que l’engagement de caution est compatible avec ses revenus et ses biens propres.

- Opérations au compte d’un client inhabituelle, complexe, illicite, fait obligation au banquier de collecter, conserver voire déclarer le soupçon.

B) Devoir de non-ingérence

Ou principe de non-immixtion : Afin de ne pas porter atteinte aux droits de chaque individu au respect de sa vie privée (prévue tant par l’article 9 du code civil que par l’article 8 de la Convention Européenne de sauvegarde des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales) et de préserver le secret des affaires, l’établissement bancaire a l’obligation de ne pas s’immiscer dans les affaires de son client. Néanmoins, de nombreux plaignants ont tenté de mettre à charge du banquier une obligation d’ingérence. Celui-ci devrait ainsi détecter toutes les fraudes commises sur les comptes ses clients.

Ce devoir est important à observer dans la relation banque- entreprise et banque – professionnel dans lesquels l’ingérence dans les affaires du client pourrait se rapprocher dangereusement de la gestion de fait. (Rappel : le dirigeant de fait peut être appelé ) porter autant de responsabilité dans la déconfiture d’une entreprise que le dirigeant de droit ) Le principe de non-ingérence demeure valable en toutes circonstances et quel que soit le client, entreprise ou particulier ; la banque n’a pas à apprécier l’opportunité ou la non opportunité des projets de son client mais doit seulement décider si elle accepte ou non cette prise de risque pour elle-même.

2 ) Obligations

A - pour le conseiller

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