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Place de la femme dans la société française

Analyse sectorielle : Place de la femme dans la société française. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Janvier 2015  •  Analyse sectorielle  •  3 523 Mots (15 Pages)  •  1 007 Vues

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Introduction : Au cour de l'histoire on a pu observer une réelle évolution de la place de la femme dans notre société. Depuis des générations l'homme a toujours été considéré comme le dominant, le plus avantager au niveau social. Et la politique lui était exclusivement réservée.

Ainsi la France fut la scène d’une évolution constante ou ses protagonistes étaient en proie au changement de mentalité et mœurs.

La femme s'est donc vue durant ses derniers siècle, attribué diverses rôles dans le monde qui l’entoure.

Nous allons alors nous intéresser à l’évolution de la place de la femme française dans la société. Nous étudierons dans un premier temps l'évolution de sa place historiquement, puis dans une deuxième sa place dans le monde du travail et pour finir sa place sociale.

Problématique : Quel est la place de la femme dans la société française ?

Axe I L’histoire de Femme française

Tout d'abord, nous savons que la place de la femme dans la société n'était pas aussi reconnue mais d'années en années, elle n'a fait que prendre une place de plus en plus importante dans la société. En effet, la deuxième moitié du XXe siècle a considérablement changé la condition féminine : droit à la contraception, au divorce, droit de disposer de son corps, revendication d’égalité professionnelle, de respect dans les mœurs, de partage des tâches, etc. Depuis le début du XXIe siècle, d’importantes lois favorisant l’égal accès des femmes et des hommes à des fonctions politiques et administratives ont été promulguées. Mais avant d'acquérir ce niveau, il a fallu plusieurs étapes à la femme pour avoir un pouvoir.

Une première étape importante dans la vie de la femme dans la société, a permis d'élever son niveau et reconnaître avant tout ses droits. Cela commence dès 1944, lorsque le droit vote des femmes est accordé. Quatre grandes étapes montre réellement l'évolution des conditions féminines au cours du temps :

1) En 1967, la loi Neuwirth autorisant la contraception en France fut le levier essentiel qui permit aux femmes d’acquérir dignité et autonomie, impliquant en amont consentement, droit au divorce, droit de disposer de son corps, etc.

28 décembre 1967. Loi Neuwirth autorisant la contraception en France.

4 juin 1970. Loi relative à "l’autorité parentale conjointe" (qui se substitue à la "puissance paternelle").

3 janvier 1972. Loi ouvrant à la mère la possibilité de contester la présomption de paternité de son mari.

17 janvier 1975. Loi autorisant l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dite "loi Veil", adoptée pour une période de 5 ans.

11 juillet 1975. Loi autorisant le divorce par consentement mutuel.

31 décembre 1979. Loi sur l’IVG rendant définitives les dispositions de la loi de 1975

2) On connaît la célèbre phrase de Simone de Beauvoir, "On ne naît pas femme, on le devient", tirée du Deuxième Sexe (1949). Dans les années 1980, la construction de soi comme femme est effectivement devenue pour les femmes françaises une affirmation première, avec la mise en cause radicale de la hiérarchie des sexes.

23 décembre 1980. Loi relative à la répression du viol.

8 mars 1982. Première Journée nationale des femmes.

29 avril 1982. Loi relative au statut général des fonctionnaires reconnaissant le principe d’égalité d’accès aux emplois publics.

13 juillet 1983. Loi d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.

23 décembre 1985. Loi relative à l’égalité des époux dans les régimes matrimoniaux et des parents dans la gestion des biens des enfants mineurs.

5 septembre 1990. Première reconnaissance par la Cour de cassation du viol entre époux.

3) Alors que le premier féminisme, tributaire des analyses de Simone de Beauvoir dans Le Deuxième Sexe, réclamait le droit à l’indifférence d’identité sexuelle des individus, l’exigence de parité revendiquée dans les années 1990 fait au contraire prévaloir que le genre humain n’existe pas hors de la double forme – masculine et féminine. Il s’agit de réclamer des mesures volontaristes pour établir une égalité effective des hommes et des femmes.

27 septembre 1995. Création d’un Observatoire de la parité femmes-hommes auprès du Premier ministre.

8 mars 1998. Publication au Journal officiel d’une circulaire relative à la féminisation des noms de métier, de fonction, grade ou titre.

8 juillet 1999. Loi constitutionnelle relative à l’égalité entre les femmes et les hommes.

6 juin 2000. Loi tendant à favoriser l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives.

9 mai 2001. Loi relative à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.

4 mars 2002. Loi relative au nom de famille visant à renforcer l’égalité entre le père et la mère en substituant la notion de "nom de famille" à celle de "nom patronymique".

11 avril 2003. Loi relative à l’élection des conseillers régionaux et des représentants au Parlement européen instaurant l’alternance des candidats de chaque sexe sur les listes.

23 mars 2006. Loi relative à l’égalité salariale entre les femmes et les hommes.

26 février 2008. Loi facilitant l’égal accès des femmes et des hommes au mandat de conseiller général.

23 juillet 2008. Révision constitutionnelle réaffirmant solennellement le principe de "l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives" par son inscription à l’article 1er de la Constitution.

27 janvier 2010. Loi relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des conseils d’administration et de surveillance.

4) Le temps des femmes-exceptions, voire des femmes-alibis,

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