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Une étrange étrangeté. Remarques sur la situation ethnographique.

Commentaire de texte : Une étrange étrangeté. Remarques sur la situation ethnographique.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Mars 2021  •  Commentaire de texte  •  1 116 Mots (5 Pages)  •  423 Vues

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Sujet 1 : Dans son article intitulé « Une étrange étrangeté. Remarques sur la situation ethnographique. » paru dans la revue L'Homme en 1998, Michel Naepels écrit : « Si la relation entre l'ethnologue et les personnes qu'il rencontre est étrange, et ne ressemble à aucun autre rapport social, ce n'est pas qu'une barrière infranchissable sépare les « acteurs » de quelque lointain « observateur ». Parfois, dans leur rencontre, se noue un rapport libre de sujets égaux, quoique différents dans leurs intérêts. »

A partir de cette citation de l’anthropologue Michel Naepels, et en vous appuyant sur le cours, vos lectures et des exemples concrets, revenez sur la pratique de terrain et d’observation en anthropologie et sur leurs implications dans les interactions tissées entre anthropologue et personnes enquêtées.

        « On refuse d'admettre le fait-même de la diversité culturelle ; on préfère rejeter hors de la culture, dans la nature, tout ce qui ne se conforme pas à la norme sous laquelle on vit. », Claude Lévi-Strauss, Race et Histoire, Unesco, 1952.

La citation mentionnée est par l'anthropologue et l'ethnologue français, Claude Lévi-Strauss (1908-2009). Il parle dans son ouvrage intitulé « Race et Histoire » en 1952, des différentes études de la race, menées par les anthropologues dans la campagne de l’Unesco contre le racisme vers l’année 1971, 20 ans après sa publication. Il commence sa carrière d’ethnologue en 1935 avec son enquête sur le terrain des peuples indigènes du Brésil. La pratique de terrain et d’observation en anthropologie est essentiel dans des enquêtes de recherche comme celle de Lévi-Strauss. Le mot « terrain », qui désigne à la fois un lieu et un objet de recherche, est devenu un mot clé du milieu anthropologique : on « fait son terrain », on « revient du terrain », on « a fait un premier terrain », on entretient un « rapport au terrain ». Et donc le principe du terrain est essentiel pour une ethnographie, qui consiste principalement de collecte de données de terrain, description, consignation et classement des données. Cela en lien avec la citation de l’anthropologue français Michel Naepels, dans son article intitulé « Une étrange étrangeté. Remarques sur la situation ethnographique. » dans la revue l’Homme en 1998. Ses travaux consistent de nombreuses enquêtes ethnographiques, comme en Nouvelle-Calédonie et au Katanga dans l’est de la République Démocratique du Congo, dans une région de l’est du Congo dans laquelle les tensions locales comme la pauvreté et la vulnérabilité de chacun ont été considérablement accrues par la guerre et les violences récentes. L’un de son étude principale consiste du lien entre l’histoire et l’anthropologie dans un contexte colonial ou post-colonial. Dans la citation il parle « d’acteurs » et « d’observateurs », c’est l’aspect neutre d’une enquête, qu’un ethnologue doit maintenir pour pouvoir décrire scientifiquement un aspect du terrain qu’il observe. L’aspect de la relation « étrange » qu’il en parle, signifie de la manière sociale que les humains comportent dans la société, sans être neutre. De là on peut parler de l’importance de maintenir un point de vue neutre et l’importance du terrain pour pouvoir observer un milieu d’une façon scientifique et sans préjugés, comme cela peut avoir comme résultat une description incorrecte et non-scientifique.

L’importance du terrain dans une enquête :

Durant une enquête, l’anthropologue qui mène une étude scientifique d’un milieu spécifique pour un durée de temps indéterminé, qui peut être soit quelques semaines ou plusieurs années comme dans plusieurs exemples. Bronisław Kaspar Malinowski, un anthropologue et ethnologue polonais est l’un des premiers à établir les méthodes de terrain modernes, notamment la méthode d’observation participante au début du XXe siècle. Cette méthode consiste à s’immerger d’une façon totale dans la vie sociale ou prendre un rôle du terrain, qui permet d’acquérir des connaissances plus approfondies. Malinowski a radicalisé ses positions. Selon ses idéologies, l’ethnologue doit toujours mener l’enquête lui-même et non confier cette tâche a quelqu’un d’autre. Aussi, l’ethnologue doit au minimum étudier la langue utiliser dans l’espace de l’enquête. Et son objectif final est de « pénétrer la mentalité des indigènes ».

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