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Inclusion financière

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Par   •  25 Février 2020  •  Résumé  •  1 626 Mots (7 Pages)  •  1 194 Vues

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INTRODUCTION GENERALE

        Le système financier ou bancaire est un thème clé de l’économie qui ne cesse d’attirer l’attention des économistes, beaucoup d’entre eux sont mené leur investigations sur le rôle qui peut jouer ce secteur dans la croissance économique d’un pays.

        En effet, les services financiers peuvent aider les personnes à prospérer, avec un accès aux prêts, à l’épargne et à l’assurance à l’entreprise en facilitant les activités et des procédures.

        Ainsi, l’inclusion financière permet aux particuliers et aux entreprises particulièrement les PME l’accès à ces services financiers avec coût raisonnable.

            L’inclusion financière concerne aussi bien les pays développés que les pays envoi de développement, dans la mesure que le surendettement bancaire , la précarisation de travailleurs à faible revenus mais aussi la fermeture d’agences bancaires et postales dans le territoire sous l’effet des mutations technologiques   internet ou mobile …  contribuent dans les pays développés à éloigner une partie de la population à l’accès aux services bancaires, pour ce qui est des pays envie de développement, l’inclusion financière se heurte  à la finance informelle.

             L’Algérie à l’instar des autres pays, a déployé des efforts considérables pour promouvoir l’inclusion financière.  

  1. DEFINITION DE L’INCLUSION FINANCIERE

On entend par inclusion financière, la disponibilité et l'utilisation de tous les services financiers par les différents segments de la société dont les institutions et les particuliers, surtout ceux qui sont marginalisés, à travers les canaux officiels, notamment les comptes courants et d'épargne, les services de paiement et de transferts, les services d'assurance, les services de financement et de crédit et des innovations des services financiers plus adaptés avec des prix compétitifs et raisonnables. Elle œuvre aussi à la protection des droits des consommateurs de services financiers en les soutenant afin qu’ils puissent assurer correctement la bonne gestion de leurs fonds et leurs épargnes pour éviter que certains consommateurs recourent à des canaux et outils informels, non soumis à aucun contrôle des organes de supervision et qui pratiquent des prix relativement élevés induisant la non satisfaction des besoins en services financiers et bancaires par ces canaux. L'inclusion financière est mesurée par la disponibilité en termes d’offre des services financiers et par leurs utilisations en termes de demande, ainsi que par la qualité de ces services.

L’INCLUSION FINANCIERE EN ALGERIE

1. NIVEAU DE L’INCLUSION FINANCIERE EN ALGERIE

        Les efforts engagés par la Banque d’Algérie en matière de promotion de l’inclusion financière se sont traduits en 2013 par une nette amélioration de la situation de l’Algérie en la matière, a affirmé le gouverneur de la Banque d’Algérie (BA).

        Ainsi, la situation en Algérie en matière d’inclusion financière, mesurée par les indicateurs de niveau de pénétration, de disponibilité de services bancaires et d’utilisation de ces services, a connu ces dernières années une évolution remarquable

        Dans ce sens, le niveau de pénétration, exprimé par le nombre de compte ouverts rapporté à la population totale est passé à 0,8 en 2013 contre 0,7 en 2010, alors que le nombre de comptes par personne se situe à 1,15 en 2013 contre 1,06 en 2011

        De même, le nombre de guichets de banque (y compris les guichets de CCP et Trésor) par population de 100.000 personnes est en légère progression, soit 13,1 agences en 2013 contre 12,7 en 2010.

        S’agissant de l’utilisation des services bancaires, le total des dépôts collectés par les banques, les CCP (compte courant postal) et le Trésor comparativement au produit intérieur brut (PIB) s’est stabilisé autour de 59% au cours des trois dernières années, selon les données avancées par le gouverneur de la BA.

        En outre, les crédits distribués s’établissent à 44,2 % du PIB hors hydrocarbures en 2013 contre 40,6 % en 2012 et 2011, sachant que le secteur des hydrocarbures ne recourt pas aux crédits bancaires.

        Par ailleurs, la BA doit poursuivre ses efforts de promotion de l’inclusion financière en moyen terme, notamment à travers l’accélération de la bancarisation, appuyée par la poursuite de la modernisation du système de paiements de masse en 2014 et une densification ordonnée des réseaux des banques sur le territoire national.

Il s’agit aussi d’encourager le développement de l’activité crédits aux PME au niveau des banques.

L’importance accrue des fonds prêtables des banques, qui reposent de plus en plus sur les épargnes financières des ménages et entreprises privées, offre une opportunité appréciable pour une dissémination plus large de crédits sains à même d’approfondir l’inclusion financière, a ajouté le patron de la plus haute institution financière du pays.

        D’autre part, le parachèvement de la modernisation des centrales en 2014 contribuera à une meilleure gestion des risques liés à une telle dissémination des crédits et à développer davantage la supervision sous l’angle risques afin de préserver la stabilité financière.

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