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Devoir 2 Culture générale

Résumé : Devoir 2 Culture générale. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Mars 2023  •  Résumé  •  2 163 Mots (9 Pages)  •  164 Vues

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Question 1 :

Le premier document est un article de presse informatif écrit par Jacky Durand et Catherine Mallaval, publié en  Avril 2016 dans le journal Libération. Ce texte traite des nouveaux régimes qui excluent certains ingrédients des aliments.

L’article évoque dans un premier temps les régimes « sans » développés lors du salon des allergiques et intolérants de Paris. Ce salon est une vraie réussite car non seulement les allergiques sont au rendez-vous, mais également les personnes qui s’interrogent sur ces nouveaux régimes restrictifs. En effet, de plus en plus d’Européens présentent des allergies. Ainsi, le marché de la grande distribution s’est amplifié dans le domaine du « sans gluten ». Le fait de supprimer certains ingrédients de son alimentation devient un phénomène de mode. Trois spécialistes de l’alimentation se demandent alors si ce n’est pas la fin des repas conviviaux. Le philosophe Olivier Assouly pense que ce n’est pas un effet de mode mais une méfiance envers les plats d’origine industrielle et est sûrement en lien avec le rendement. Le fait de manger devient un acte réfléchi et raisonné, en comptant les calories. Les industries vont donc déployer une nouvelle norme pour les repas et aliments que les petits artisans ne pourront adopter. Olivier Assouly se demande alors pourquoi continuer à manger un produit dont on a retiré le principal ingrédient. Jean-Michel Lecerf dit que certains spécialistes essaient de voir en l’alimentation la cause des maladies. Depuis 1950 au moins un élément est considéré comme mauvais pour la santé. L’endocrinologue se demande si la peur ne vient pas du fait que nous mangeons de tout. Les catégories d’aliments sont de plus en plus diverses et variées pourtant on considère toujours que la nourriture transformée comme un poison. Les problèmes de santé sont liés à la pauvreté et non aux allergies. De nouvelles allergies apparaissent car de nouveaux aliments apparaissent et sont consommés. Ces problèmes de santé peuvent également être expliqués par d’autres raisons sans rapport avec l’alimentation. Jean-Michel Lecerf se demande si ces intolérances et autres sonneront la fin des repas festifs. Un chef de table à Paris de demande si le vrai problème n’est pas que les personnes riches notamment utilisent cette excuse d’allergie pour rester mince.

Le second document est un article de presse argumentatif du Sud-Ouest, publié en Janvier 2016. Cet article vise à démontrer, comme le titre l’indique, que l’alimentation « sans gluten » n’est pas plus saine que l’alimentation classique.

Dans le texte, on relève plusieurs informations importantes. D’abord, seul 1% de la population est intolérante au gluten pourtant, plus de cinq millions de français consomment des produits sans gluten, à l’instar des stars étrangères. D’ailleurs, l’industrie alimentaire en profite pour vendre deux à quatre fois plus cher les produits sans gluten. L’association 60 millions de consommateurs a comparé les aliments avec et sans gluten, et préviens des dangers de ces derniers. En effet, pour qu’un produit sans gluten garde l’aspect et le goût de son homologue avec gluten, il faut ajouter de multiples ingrédients comme des additifs, ce qui est contraire à une alimentation naturelle. Ensuite, les produits sans gluten sont moins riches en protéines. Comme les consommateurs de produits sans gluten sont de plus en plus souvent végétariens ou végétaliens, leur carence en protéines est prouvée. Les adeptes du sans gluten pensent avoir une alimentation équilibrée et ainsi garder la ligne mais les additifs et autres remplaçant le gluten crée une sensation de faim plus rapide après la prise de repas, d’où la surconsommation et la prise de poids. Enfin, le gluten ne serait même plus digéré mais stocké dès la reprise de cet aliment.

Le troisième document est également un article de presse informatif, intitulé « L’obsession de manger sain », publié dans Le Monde le 22 Mars 2012. Ce texte évoque ce nouveau trouble du comportement alimentaire, l’orthorexie.

L’article explique dans un premier temps ce qu’est un orthorexique, c’est-à-dire une personne obnubilée par le fait de manger sainement. Pour les personnes atteintes de ce trouble du comportement alimentaire, ce qui importe dans leur assiette est la qualité. En effet, ils passent des heures à réfléchir à leur alimentation pour qu’elle soit la plus saine possible. Pour eux, seules deux catégories d’aliments existent : les aliments sains et les aliments nocifs. Ils ne mangent d’ailleurs que cette première catégorie car ils pensent que l’autre est du poison. Ils deviennent alors rapidement végétariens ou végétaliens et aussi méfiants envers l’industrie alimentaire. Ce phénomène est peu connu donc peu étudié. La limite est mince entre l’obsession des orthorexiques et la préoccupation de tous d’avoir une alimentation saine. La notion de maladie n’est pas reconnue. En se limitant à une certaine catégorie d’aliments, les orthorexiques s’éloignent d’une vie sociale normale car ils ne peuvent pas manger n’importe où. Sans être extrême, dix français sur cent ont une relation problématique avec l’alimentation. Enfin, le docteur Lecerf se demande si la maitrise de ce que l’on mange ne va pas prendre le dessus sur le fait de partager un repas en toute convivialité.

L’article de presse « Le véganisme, sacerdoce à ronger » est un texte informatif paru dans Libération en Juillet 2015. Ce texte traite du quotidien des personnes qui ont choisi d’être végan.

L’illustration intitulée « Menu de lapin » laisse à penser que le véganisme se résume une alimentation faite de fruits et légumes. Le texte met en évidence le dévouement de ces personnes qui défendent la souffrance animale. Les végans ne consomment, ni achètent de produits issus d’animaux et ne vont pas dans des lieux où les animaux sont en représentation. Les végans sont de tous âges et toutes classes sociales, mains ont un seul but commun : lutter contre la maltraitance animale. Ils doivent alors s’adapter au quotidien et changer leur mode de vie. En effet, une sortie dans un restaurant devient un parcours du combattant : pas ou peu de restaurants présentent des menus végans. L’exemple d’Olkan met en évidence que les non-végans ont des idées reçues concernant ce style d’alimentation. Nos voisins anglais sont en avance sur la France à ce sujet. En effet, contrairement à l’Angleterre ou l’Israël, les magasins ne sont pas adaptés à la population végan. Mais Olkan essaie de garder une vie sociale en invitant ses amis et en leur proposant des plats végans, qu’ils apprécient finalement. Les végans n’achètent pas non plus de produits ménagers ou de vêtements classiques, ils doivent s’adapter. Ils utilisent alors des remèdes de grand-mère et achètent des vêtements de marque éthique. Mais chaque médaille a son revers : les chaussures synthétiques sont de moins bonnes qualité ou moins jolies, explique Joëlle. De même, Clara déclare que certains produits éthiques utilisent des ingrédients à base d’animaux. C’est donc une vigilance constante pour ces adeptes du véganisme. Mais le jeu en vaut la chandelle affirme Olkan, il y prend du plaisir. Tous les végans sont sidérés et gardent en mémoire ces images d’animaux maltraités diffusées sur le net. Les non-végans ne comprennent pas cet engouement pour la non-violence animale et peuvent avoir des attitudes agressives mais se voilent surtout la face. Le mouvement végan évolue, en effet les célébrités se déclarent petit à petit, elles aussi végans. De plus en plus de jeunes personnes prennent conscience de la réalité de la maltraitance animale et veulent faire changer les choses mais peut-être trop rapidement.

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