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Humanitude, comprendre la vieillesse prendre soin des hommes vieux

Fiche de lecture : Humanitude, comprendre la vieillesse prendre soin des hommes vieux. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Novembre 2015  •  Fiche de lecture  •  1 530 Mots (7 Pages)  •  1 933 Vues

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Magnaldi laura

Lenoble Pauline

Roustand Louis

Roca Claire

Malafosse Nina

Mariaud Clara

Promotion 2015-2018

UE 4.1 S1

Fiche de lecture

Référence de l’ouvrage :

Titre : « Humanitude, comprendre la vieillesse prendre soin des hommes vieux »

Chapitres étudiés : V- Des hommes soignants et VI- La philosophie de l’humanitude

Auteurs : Jérôme Pellissier et Yves Gineste, respectivement écrivain chercheur en psycho-gérontologie et  concepteur avec Rosette Marescotti de la « méthode des soins Gineste-Marescotti »

Editeur : Armand Colin

Parution : 2007, nouvelle édition

Genre : Sociétale (réflectif)        

Thème du livre : Réflexion porté sur les pratiques soignantes auprès de personnes âgées

Thème des chapitres étudiés : (observation) Attention porté sur les soignants (hors médecins) et les soins dans l’histoire.

Le « cure » et le « care ». Le prendre soin de l’homme vieux à travers une philosophie de l’humanitude.

Résumé :

Les métiers du soin supportent un lourd passé. Les pratiques n’ont pas toujours été accès sur le soin à proprement dit et la formation des soignants été axée sur des valeurs morales plus que technique. Les personnels n’étaient que des objets de soin, peu formés, sans émotions.

Le patient n’a été considéré longtemps que comme une « obéissante personne souffrant en silence »[1].

C’est au XIXème siècle que les savoirs médicaux influents sur la formation des soignants, celui-ci sera désormais soumis au médecin et plus à Dieu.

Les choses évoluent lentement, en 1989 encore, la toilette par protocole[2] est une toilette au lit qui ne tient pas compte des capacités des personnes malades, de leurs autonomies. En 1992 le premier protocole de prévention de la douleur est établi. Ces changements sont généralement nécessaires et contribuent à une meilleure « prise en soin »[3] .

Le patient gagne en considération et peut participer à l’amélioration de son bien-être et de sa santé. Le « groupe » soignant (non médecins) obtient une meilleure reconnaissance et un savoir-faire, ainsi en 1981 les infirmiers acquièrent un rôle propre qui complète le rôle prescrit. On remarque cependant que le rôle propre infirmier est encore aujourd’hui le plus souvent délégué aux aides-soignantes[4] par manque de moyens, 70% des patients ne sont pas vus par les infirmières en ce qui concerne les soins de bases. Avec cette reconnaissance, la relation patient-soignant est mise en avant. Cette relation est axée sur le patient qui a plus de droit et le soignant plus de devoir.

De même, les institutions essaient de devenir des « milieux de vie »[5] qui luttent contre la depersonnification[6]. En effet, souvent les personnes en situation de dépendance choisissent et paient pour vivre dans une institution.

La philosophie de l’humanitude consiste à prendre en compte toutes les caractéristiques de l’Homme[7].

Au contraire, la philosophie de soins de Virginia Henderson, encore enseignée, a été trop simplifiée et se résume seulement à des besoins fondamentaux universels et non à des besoins, des désirs et un passé propres à chacun. La santé est défini par l’OMS comme un « état complet de bien-être » YP et JM soulignent que la santé est surtout centré sur la perception que la personne à d’elle-même et de sa maladie.

Le soignant a été formé sur l’idée du « cure »[8] qui lui impose un résultat et qui induit une culpabilité en cas d’échec.

La notion de « care »8, quant à elle part du postulat que le soignant est bienveillant et invite[9] le patient à participer afin qu’il lutte lui-même pour sa guérison. Il est bien question d’accompagnement et non de « faire à la place de … »[10] pour conserver les capacités de l’individu. Les soins doivent être différenciés des soins palliatifs qui sont facteurs de dégénérescence pour des personnes ayant des possibilités.

La philosophie de l’humanitude est donc une manière d’exercer sa profession de manière plus Humaine possible et de manière réflexive. Elle prend en compte non seulement le demandeur de soin mais aussi son environnement social et familial.


Citation :

-P168 : « A force, est généralement malgré eux, le médecin n’est plus là que pour  guérir [le patient], l’infirmière pour le penser, la psychologue pour l’écouter (…) Mais alors, qui en prend soin ? »

Cette citation reprend bien l’idée générale du texte. En effet, « prendre en soin » un Homme de façon Holistique c’est prendre en considération ses désirs, ses émotions, son passé et essayer de l’orienter/l’éduquer dans l’avenir avec sa maladie ou sa dépendance. Ce n’est donc pas seulement répondre à la maladie par les soins adaptés et nécessaire. De plus, il faut que les soignants agissent en équipe et partagent les données recueillis entre eux.

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