Le caring est-il prendre soin?

I.F.S.I du P.R.E.M.S

74 voie du TOEC

31059 Toulouse cédex 9

Fiche de Lecture

Le caring est il prendre soin ?

W.Hesbeen

En vue de la validation de l’UE 6.1

LARBANES Elodie

Groupe 7

Année 2019-20222

Mots clés : soin, prendre soin, soignant, démarche, accompagnement, inférence.

        L’auteur de ce texte est Walter Hesbeen.

        Walter Hesbeen, de nationalité belge est infirmier de formation et docteur en santé publique. Il a été Lauréat de la Fondation Van Goethem-Brichant pour la réadaptation, Il a été directeur des services hospitaliers d’un Centre neurologique  en Belgique, puis professeur à l'Ecole nationale de santé publique (Rennes, France), Il a été ensuite responsable de l'Unité de recherche et de développement de l'Ecole La Source à Lausanne. Il est aujourd'hui responsable du GEFERS à Paris (Groupe francophone d'études et de formations en éthique de la relation de service et de soin) et professeur invité à la Faculté de santé publique de l'UCL à Bruxelles. Il est également membre fondateur et rédacteur en chef de la revue Perspective soignante. 

        Le document est issu de l’article intitulé : « Le caring est il prendre soin ? » écrit par Walter Hesbeen, Cet article de sept pages est issu de la revue perspective soignante, paru aux éditions Seli Arslan, Paris, et date de septembre 1999.

        Cet article appartient au champ disciplinaire de la philosophie.

        Ce texte explique comment « prendre soin » d’un patient. C’est la singularité et l’attention portée à la personne soignée qui est primordiale. L’auteur commence par proposer une définition de cette action de « prendre soin », qu’il définit comme étant : « une attention particulière à une personne […]dans la perspective de lui venir en aide, de contribuer à son bien-être et sa santé. »

        Afin d’étayer sa définition, il s’attache à développer trois points essentiels qui sont : la perspective soignante, la démarche soignante et la capacité d’inférence.

        Avant de développer le terme de perceptive soignante, il importe de définir la notion de soignant, qui n’est pas obligatoirement un professionnel de santé mais qui est toutes personnes qui a l’intention de prendre soin, durant son exercice au quotidien. W.hesbeen souligne également le décalage entre les progrès techniques et scientifiques de la médecine d’un côté et le besoin grandissant des patient d’attention et de sollicitude, d’un autre côté. Il est donc d’un enjeux majeur pour les professionnels de savoir s’interroger sur le sens de leur pratique, afin de tendre vers une approche humaniste.

        Ce faisant, l’auteur vient alors développer une réflexion sur la démarche soignante, qui repose sur deux principes, celle d’une rencontre avec le patient et celui d’un accompagnement de celui-ci. Cette perspective soignante vise à établir une relation de confiance avec le patient, en lui montrant qu’il va lui apporter toute l’aide dont il a besoin. W. hesbeen insiste sur le fait que le soignant ne doit pas seulement porter son attention sur le corps du patient, mais sur le patient dans sa globalité. Ainsi, la préoccupation principale du patient ne sera pas forcément celle qui est supposée par le soignant. Pour cela, il importe de l’interroger sur sa véritable source d’inquiétude. C’est pourquoi, l’auteur met en garde le bien fondé d’un accueil qui ne reposerait uniquement que sur les habitudes de vies. W.Hesbeen souligne ensuite l’importance d’un bon accompagnement qui prend en compte les choix de la personne. Le soignant doit pouvoir être à l’écoute, guider le patient, le conseiller et l’accompagner dans ces choix. Pour se faire, le soignant doit s’appuyer sur ces propres ressources qui sont : son histoire, sa formation et son expérience professionnelle. Aussi, la compétence soignante est en perpétuel ajustement au regard de la personne soignée, et , en cela, une équipe de travail constitue une véritable richesse de compétences.

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