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TYPE E4 - Comment la pauvreté en France Métropolitaine peut-elle être un frein à l’insertion sociale et quelles actions sont mises en œuvre afin de lutter contre ces inégalités ?

Dissertation : TYPE E4 - Comment la pauvreté en France Métropolitaine peut-elle être un frein à l’insertion sociale et quelles actions sont mises en œuvre afin de lutter contre ces inégalités ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Août 2020  •  Dissertation  •  1 847 Mots (8 Pages)  •  675 Vues

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TYPE E4 : SESSION 2019

Note :

Observations :

        En France métropolitaine, le taux de pauvreté ne cesse d’augmenter et ce depuis quelques années. La pauvreté est un phénomène complexe et multidimensionnel qui peut être absolue. Nous savons selon l’OMS qu’une personne en situation de pauvreté ne dispose pas des ressources matérielles suffisantes comme un manque d'argent, et vit dans des conditions qui ne lui permettent pas d'exister dignement selon les droits légitimes et vitaux de la personne humaine et qui la condamnent à survivre péniblement au jour le jour.

        Nous nous demanderons donc comment la pauvreté en France Métropolitaine peut être un frein à l’insertion sociale et quelles actions sont mises en œuvre afin de lutter contre ces inégalités ?

        Dans un premier temps, nous caractériserons la pauvreté en France Métropolitaine.

        Dans un second temps, nous présenterons les dispositifs permettant de répondre aux besoins des personnes en situation de pauvreté.

        

        La pauvreté relative est le fait de ne plus pouvoir assumer ses besoins élémentaires en raison de ressources insuffisantes, voire inexistantes. Celle-ci est définie par un seuil de pauvreté qui est un niveau de revenu au-dessous duquel un ménage est considéré comme pauvre. En France il y a deux seuils de pauvreté, un à 60% du revenu médian et un second à 50% du revenu médian. En effet, celle-ci ne se mesure pas seulement en termes de revenus, nous pouvons aussi le voir par un accès limité à la sante et à la culture, une mauvaise alimentation ou bien le mal-logement, qui touche plus de 4 millions de personnes en France. L’INSEE évoque la « pauvreté en conditions de vie » pour évaluer ces privations dans lequel est pris en compte les ménages confrontés à un certain nombre de difficultés en matière d’habitation, de paiements ou de contraintes budgétaires.

        La part de personne vivant sous le seuil de pauvreté en France a diminué depuis les années 1970 ou il était a 17,9% jusqu’en 1980 ou il s’est stabilisé environs a 13,5%. On constate une reprise lente de la pauvreté mais aussi un problème d’irréversibilité, c’est-à-dire qu’il n’y a pas plus de pauvres mais que la France a du mal à en sortir. En 2007, 13,1% des Français étaient dans cette situation. Après un pic à 14,1% en 2012 pendant la crise, ce taux est retombé a 14% en 2016 où la France comptait 8,8 millions de pauvres. Ce taux est plus élevé qu’en Finlande avec 11,6% ou qu’au Danemark avec 11,9%. En revanche le taux de pauvreté de la France est moins élevé qu’en Allemagne qui est de 16,5% en 2016, qu’en Italie où il est à 20,6% et que dans la Zone Européenne ou il est à 17,4%.

        

        À l’issu de la seconde guerre mondiale, les pauvres étaient essentiellement des personnes âgées. Avec l’évolution grâce au système de protection sociale par les régimes de retraites, la pauvreté s’est concentrée sur les plus jeunes et en particulier ceux qui étaient peu qualifiés et sans emploi. Le taux de pauvreté s’élève à 19,1% des moins de 18 ans.

        Nous savons que la précarité est l'absence d'une ou plusieurs des sécurités permettant aux personnes et aux familles d'assumer leurs responsabilités élémentaires et de jouir de leurs droits fondamentaux. L'insécurité qui en résulte peut être plus ou moins étendue et avoir des conséquences plus ou moins graves et définitives. En France, le profil des familles précaires a changé depuis l’an 2000, le nombre de foyers monoparentaux en difficulté a dépassé celui des familles nombreuses. Les familles monoparentales en 2016 en France Métropolitaine sont les plus touchées par la pauvreté. 34,9% d’entre eux vivent sous le seuil de pauvreté et 70,6% pour ceux ou la mère est inactive. La pauvreté peut aussi varier selon l’activité des personnes, on constate que les chômeurs sont les plus touchés avec 36,6% des personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté contre 7,6% des retraités et 7,7% des actifs occupés. Les personnes peu diplômées sont ceux qui ont un pourcentage le plus élevé avec 23,7% contre 13,9% pour ceux qui ont un niveau bac et 6,6% pour ceux qui ont un diplôme du supérieur.

        La part de personne d’origine étrangère parmi les bas revenus est également plus importante qu’autrefois.

Mais la pauvreté peut aussi être classée selon les départements. En France, en 2015, la pauvreté est plus concentrée au Nord avec 29% des personnes vivant sous le seuil de pauvreté à Seine-Saint-Denis, 20,3% au Pas-De-Calais, 19,4% au Nord et 9,7% à Yvelines. Au extremite2 centre de la France on retrouvera la Vendée avec 10 % et la Haute-Savoie avec 9,2%. Au sud avec Aude a 21,4% et en Haute Corse avec 21,9% des personnes vivant sous le seuil de pauvreté.

        

        Ces évolutions démontrent bien les différents facteurs de risques de la pauvreté. On retrouve l’âge, le type de famille, l’activité, le niveau d’étude, l’origine sociale et la situation géographique des personnes.

Ceux-ci peuvent mener les personnes à une exclusion sociale c’est-à-dire la marginalisation, la mise à l'écart d'une personne ou d'un groupe en raison d'un trop grand éloignement avec le mode de vie dominant dans la société. Ce processus peut être volontaire ou subi. Emmanuel Macron évoque les « inégalités de destin » ce qui est réel car « En France, dans la plupart des cas, on est pauvre parce qu’on naît pauvre » résume Y. L’Horty. Heureusement, de nombreux dispositifs sont mis en place afin de lutter contre ces inégalités sociales.

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