LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

« Regards croisés sur la radicalisation »

Cours : « Regards croisés sur la radicalisation ». Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  10 Juin 2018  •  Cours  •  2 114 Mots (9 Pages)  •  610 Vues

Page 1 sur 9

« Regards croisés sur la radicalisation »

Aspects historiques et sociologiques 

Les termes évoluent : relégation sociale, identité, radicalisation.

Problématiques plurielles (ce point sera abordé dans l'après-midi).

Les aspects

  • Semble plurielle dans ses enjeux et les acteurs.
  • S'inscrit dans des configurations très variées.
  • La place de la violence.
  • Problèmes d'interprétation et de jugement.

Des rapports publics ont été menés

  • Rapport BOUZAR → Le processus d'endoctrinement/de radicalisation s'effectue en 3 temps :
  • Non radicalisé
  • En voie de radicalisation
  • Pensée/démarche radicale
  • Rapport CONESA → Politique de contre-radicalisation. Son approche n'est pas globale/plurielle.
  • Rapport GOULET – REICHARDT - SUEUR → Les filières djihadistes : les codes d'entrée (sociaux, linguistiques, vestimentaires).
  • Rapport BOUTIH → Appétence des jeunes pour les images et internet.
  • Rapport PIETRASANTA → La déradicalisation, outil de lutte contre le terrorisme. La société est à remettre en questions.
  • Rapport CIOTTI MENNUCCI → Question des surveillances et du repérage.
  • Rapport BENBASSA et TROENDLE → Rapport d'information qui montre qu'il y a des voies très coûteuses qui n'apportent rien. Désendoctrinement, désembrigadement et réinsertion des djihadistes.

Peut-on définir la radicalisation et le processus de radicalisation ?

Le terrorisme/la radicalisation ont été abordés à partir des attentats du 11 septembre.

→ C'est commencer par se mettre en situation d'analyste.

Ensemble complexe de notions :

  • Fanatisme
  • Extrémisme
  • Résistance
  • Violence

Notion utilisée dans un contexte de lutte contre le terrorisme.

Fait référence aux ressortissants nationaux qui ont commis des attentats sur leur sol.

Utilisée de manière très flexible.

Ethymologie :

  • Radix : Racine, origine.
  • Radical : Action de retour aux origines en faisant table rase. Par extension, terme qui qualifie ce qui est intense, puissant.

Chaque politique aborde un certain nombre d'idées :

  • 19ème siècle : Utilisé pour désigner une attitude intransigeante et jusqu'auboudiste.
  • Récemment : Appliqué au parti radical : « radicalité républicaine », opposé au clivage gauche/droite.

Chaque politique aborde un certain nombre d'idées :

Radicaliser : Fait d'adhérer au Parti Radical ou aux idées de ce parti.

Radicalisation :

  • Processus par lequel un individu adopte une forme violente d'action, directement liée à une idéologie extrémiste à contenu politique, social ou religieux qui conteste l'ordre établi sur le plan politique.
  • Processus à la fois intellectuel et actionnel refusant le compromis et la conciliation dans un souci de purification des individus et des sociétés de ce qui est perçu comme « mauvais » ou « corrupteur ».

Un processus

  • Non radicalisé.
  • Processus de radicalisation.
  • Radicalisé.

Un phénomène multidimensionnel

  • Dimension individuelle.
  • Dimension groupale.
  • Dimension sociale.
  • Dimension politique.

Un objet d'étude transdisciplinaire

  • Sociologie.
  • Psychologie.
  • Psychiatrie.
  • Science politique.

Décrire le processus → Théories

  • Peter NEUMANN et Bill BRANIFF :
  • La radicalisation va partir d'un grief plus ou moins caractérisé.
  • Une idéologie : propose un plan pour advenir à un monde meilleur.
  • Une mobilisation : mise en œuvre d'une action.
  • Ouverture cognitive : influence des idées ou du charisme d'un individu.
  • Xavier CRETTIEZ → Professeur de science politique.

3 éléments cumulatifs pour expliquer le « high risk activism »

  • Des facteurs incitatifs de l'engagement.
  • Mécanismes cognitifs de la radicalisation.
  • Processus socio-politiques de la radicalisation.

Conclusion

  • La gestion des émotions est très importante. C'est un fait majeur de la délinquance.
  • L'idéologie subsiste à Daesch et aux mouvements radicaux.
  • Des connaissances fines sont indispensables pour avancer.

Etat actuel de la législation pénale  Magistrat

Le radicalisé

  • Jihadiste/Moujahidin
  • Criminel/Terroriste

On ne parle pas d'une dérive de l'islam.

Les filières au départ de la France

La France est le premier pays contributeur d'Europe occidentale.

Evolution des français impliqués dans les filières jihadistes depuis 2013 :

  • 2 077 personnes impliquées (qui participent à la vie des filières).
  • 284 morts.
  • 686 personnes sur zone dont 295 femmes et 28 mineurs combattants.

Certaines femmes et enfants souhaitent revenir. Une prise en charge spécifique est alors mise en place.

  • Environ 1 000 personnes souhaitent partir sur zone.

→ La radicalisation ne meurt pas avec la chute du califat (état islamique). L'idée ne meurt pas et des jeunes souhaitent toujours partir.[pic 1]

...

Télécharger au format  txt (15.9 Kb)   pdf (264.4 Kb)   docx (595.3 Kb)  
Voir 8 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com