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Jeunes de banlieue

TD : Jeunes de banlieue. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Février 2020  •  TD  •  2 112 Mots (9 Pages)  •  611 Vues

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INTRODUCTION:

Dans le cadre d'un Travail Dirigé, nous avons réalisés un dossier thématique en groupe. En tant que futur Travailleurs Sociaux, nous serons susceptible d'accompagner des jeunes de zone dites " sensible ", des jeunes parfois en fracture sociale. Etant issu, pour certains membres du groupe, de ces quartiers populaires et ayant subit la stigmatisation du systéme social actuel, nous avons souhaités démontrer et combattre les préjugés véhiculés par la société envers ces Jeunes de Banlieue. Pour cela nous avons menés une investigation de rue, sous forme d'interview auprés d'un public étudiant. Une recherche documentaire nous a été nécessaire et indispensable.

Dans une première partie, nous présentons ces zones à diverses appellations et leur difficultées, les dispositifs mis en placent pour y répondre, les caractéristiques sociodémographiques et les différentes institutions et associations qui ont pour mission un accompagnement sociale dans sa globalité. Puis dans une seconde partie, nous présentons le déroulement de notre investigation de rue et nous finirons par une note de reflexion de chaque membres du groupe.

Première partie:

Présentation de la problématique

Où situons-nous nos jeunes de banlieue dans la société? Ces banlieues populaire sont appelés les Zones Urbaines Sensible, les Zones Urbaines Prioritaires ou encore les Zones Franches Urbaines, toutes ces appellations nous montre que la classe populaire qui y résident sont majoritairement dans une grande précaritée et dite " inadapté " pour notre société française.

Les jeunes de la cité, issue d'une vague d'immigration arrivant de l'Afrique et de l'Europe de l'est, naissent et grandissent dans ces quartiers et ont comme seul repére " la cité". La " cité" , au vue des regards médiatiques, porte une étiquette de violence, drogue, dégradation de matériel, démèlés judiciaire. Dans cette même cité existe une grande solidarité, un lien social inébranlable, le principe du " vivre ensemble " et du partage. Malgré leur milieu sécure pour eux, nos jeunes de banlieue doivent faire face à la réalité dans notre société. Certains souhaitent intégrer de grandes écoles, d'autres travailler et sortir de leur cité. Pourtant la stigmatisation que nos jeunes de banlieue véhicule, handicap cette jeunesse dans leur avenir. En effet, sur le plan scolaire, les choix d'orientation de ces éléves issue des quartiers défavorisés sont malheureusement trop souvent imposés par leur professeur. Les plus ambitieux se plient au systéme, d'autres abandonnent et se réfugient dans la délinquance.

La Politique de la Ville qui est une politique de Cohésion Urbaine et de la Solidarité envers les quartiers les plus pauvres, oeuvre pour réduire les écarts de développement au sein des quartiers et vise à améliorer les conditions de vie des habitants.

⦁ ZONE URBAINE SENSIBLE ( ZUS): avant 2015, nous parlions de ZUS comme un territoire infra-urbain défini par les pouvoirs publics français pour être la cible prioritaire de la Politique de la Ville entre 1996 et 2014. Les ZUS étaient au nombre de 751, dont 718 en France métropolitaine, et concernaient près de 7% de la population française ( soit 4.5 millions de pers). Les ZUS ont été supprimées et remplacées par les Quartiers Prioritaire de la Politique de la Ville (QPV) le 1 janvier 2015.

⦁ ZONE URBAINE PRIORITAIRE ( ZUP): ce sont des zones à urbaniser par priorité. En France entre les années 1959 et 1967 , une procédure administrative d'urbanisme est utilisé pour répondre à une demande croissante de logements face à un accroissement démographique. Les ZUP étaient destinées pour être des quartiers dynamiques avec la création de leur commerce, leur équipement...

⦁ ZONE FRANCHE URBAINE ( ZUF) : Les ZUF sont des quartiers de plus de 10 000 habitants, créees et définies à partir des critéres suivantes: le taux de chômage; taux de personnes sorties du systéme scolaire et sans diplôme; potentiel fiscal par habitants. Les entreprises implantées ou devant s'implanter dans ces quartiers, bénéficient d'un dispositif complet d'exonération des charges fiscales et sociales durant cinq annnées.

SOURCES:

https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c2051

https://www.wikipedia.org/wiki/zone urbaine sensible

https://www.cairn.info/revue-ethnologie-française-2008-4page-711.htm?contenu=resume

Caractéristiques sociodémographiques et les difficultés rencontrées

En 2018, on ne parle plus de " cité ", ni de " zone sensible ", on parle de QPV ( Quartiers prioritaire de la ville). Ce qui représente 5.5 millions de personnes qui vivent dans 1514 quartiers pauvres en France.

Selon l'observatoire national de la politique de la ville, 46% des 12-25 ans de ces QPV sont peu ou pas diplômés contre 23% dans les autres quartiers, 38% sont diplômés du supérieur, soit pas moins que leurs homologues habitant d'autres quartiers qui sont 41%. En termes d'éducation, les moyens sont supérieurs dans les QPV mais les résultats sont encore en retrait.

La politique de la ville mobilise l'ensemble des politiques des droits communs et des services publics. Elle agit dans tous les domaine ( Développement économique; emploi/insertion professionnel; transports/rénovation; l'éducation; la santé; le sport; la culture; la madiation). Malgré des signes d'amélioration, la situation générale au regard de l'emploi reste abimée. Les jeunes de QPV ont plus de difficultés à s'insérer dans la vie professionnelle que leurs homologues des autres quartiers. Trois ans après leur sortie de formation initiale, 37% des jeunes issus des QPV ne travaillent pas, contre 22% dans les autres quartiers. Le temps d'accés moyen au premier emploi est plus long, et les périodes d'embauche plus courtes durant les trois premières années de vie active. Plus le niveau d'étude est faible, plus l'accés à l'emploi est compliqué. 78% des jeunes de QPV sortants précocement du systéme scolaire sont sans emploi, contre 58%. Résider dans un Quartier prioritaire de la Ville a un effet négatif sur l'insertion. Cela peut s'expliquer par le profil et l'origine sociale des jeunes concernés, mais aussi par les caractéristiques liées au QPV eux-mêmes comme la faible densité d'emploi disponible localement,

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