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Les cellules souches

Synthèse : Les cellules souches. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Janvier 2021  •  Synthèse  •  1 094 Mots (5 Pages)  •  433 Vues

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Note de synthèse : les cellules souches

Malgré les grandes avancées de la Sciences, le développement du matériel médical et des techniques liées à la santé, de nombreuses maladies reste sans thérapies efficaces. Cependant, le progrès et les recherches sont continus et certaines pistes voient le jour et se développent.

Certaines maladies liées au système nerveux comme Parkinson, la Sclérose en plaque, ou encore la maladie d’Alzheimer, sont particulièrement étudiées et de nombreux projets prometteurs avec des cellules souches sont en cours afin de lutter, guérir et prévenir ces défaillances neuronales.

Mais comment les cellules souches peuvent-elles être la solution pour lutter contre ces maladies ?

Tout d’abord, le fonctionnement des cellules souches sera explicité dans le cadre de différentes maladies, puis l’avancée des recherches sera évoquée.

        La greffe de cellules différenciées issues de cellules souches sont très prometteuses pour lutter contre certaines maladies. Après avoir été issus de cellules souches embryonnaires dans les années 1990 pour des transplantations, ces cellules souches pluripotentes sont, depuis la découverte de S.Yamanaka en 2006 (prix Nobel 2012 de physiologie), issues pour la plupart  de cellules de peau d’animaux adultes reprogrammées.  Cette avancée a été utile dans le cas de thérapies contre la maladie de Parkinson, car en 2011, des chercheurs ont transplanté des cellules dopaminergiques dérivées de cellules souches induites animales chez des singes parkinsoniens. Le résultat a été sans appel, les troubles moteurs des individus ont disparu et les neurones dopaminergiques greffés, morts à plus de 70 % dans le cas de cette maladie, ont survécu. La même année, l’équipe du biologiste Studer a obtenu des neurones A9 à partir de cellules souches embryonnaires humaines.

D’autres approches sont parties du désir de convertir en neurones les cellules gliales via le biais de vecteurs viraux. L’un des principaux défis de cette méthode est de s’assurer que les cellules se transforment en sous-types neuronaux appropriés et qu’elles s’intègrent spécifiquement à la zone endommagée. Lors de tests sur des souris, les scientifiques ont réussi à convertir 80% des cellules gliales ciblées en neurones du type souhaité.

Dans le cas de la SEP, une maladie auto immune où la gaine de myéline est attaquée, les expérimentations avec les cellules souches se révèlent là aussi être prometteuses et se basent sur 2 axes : l’immun modulation et la remyélinisation. Les chercheurs espèrent que les cellules souches pourraient aider à reconstruire les fibres nerveuses perdues. Ils se sont aussi heurtés au type de cellules souches à utiliser, certaines comme les HSCs, les MSCs ou les NSCs ont montrées un bénéfice potentiel et certaines en sont même à des stades initiaux d’essais cliniques sur l’Homme. D’autres types de cellules comme les ESCs sont encore en phase de test car leur résultat est controversé. Dans le cas de maladies comme Alzheimer ou lors de paraplégies, la transplantation de cellules souches est plus compliquée car la destruction/ détérioration des neurones est beaucoup plus étendue. Toutes ces expérimentations sur ces différentes maladies ne peuvent rien prédire tant que tous les essais ne sont pas en phase clinique. Les essais concernent essentiellement les formes de la maladie qui ne répondent pas aux thérapies actuelles disponibles. Le cap critique est de passer à l’être humain, et certaines expérimentations sont en cours.

        Au niveau du fonctionnement technique, des cellules sont prélevées sur la peau de l’individu, puis en modifiant l’expression de l’ADN, on assiste à la formation de cellules souches induites. Celles-ci vont ensuite être différenciées selon le besoin puis elles seront mises en culture. Les neurones seront ensuite injectés (intraveineuse, intrathécale, intra-parenchymateuse). L’effet n’est pas immédiat, dans le cas de Parkinson, lors d’une étude sur les singes, les troubles moteurs ont cessé 8 mois après l’implantation.

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