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Troubles Anxieux

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Par   •  3 Juin 2015  •  1 324 Mots (6 Pages)  •  745 Vues

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TROUBLES ANXIEUX

L'anxiété généralisée (TAG)

L'anxiété généralisée est fréquente (5-10%) mais ne peut être diagnostiquée que si ses symptômes durent depuis plus de six mois. Dans ce cas, le trouble est caractérisé par une anxiété et un sentiment de menace aspécifique et diffus, qui ne peut être associé à un facteur déclenchant. Celle-ci n'est pas justifiée par des éléments réellement menaçants et apparaît excessive avec anticipation négative face aux événements futurs... Les ruminations caractéristiques de l'anxiété généralisée sont incontrôlables, envahissantes, portent sur des sujets variables (la famille, le travail, la santé, la maison), et s'accompagnent de symptômes d'hypervigilance (tension, insomnie, fatigue, difficultés de concentration, réactions de sursaut). Le TAG est source d'un handicap fonctionnel sans lequel le diagnostic du trouble ne saurait être porté. Le trouble comporte souvent des symptômes fonctionnels chroniques (douleurs musculaires ou rachidiennes, céphalées, insomnie, troubles digestifs …) qui peuvent être source d'errance diagnostique en médecine générale ou en consultation spécialisée. L'anxiété généralisée coexiste fréquemment avec les autres troubles anxieux et avec la dépression.

Etat de Stress Post-Traumatique

Syndrome de répétition qui en est l'élément central et quasi-pathognomonique ; souvenirs du traumatisme répétitifs et intrusifs sous forme de flash-back dissociatifs, hallucinations, illusions souvent visuelles. Ils peuvent être déclenchés par des éléments actuels rappelant le traumatisme ou lors de moments de relâchement (ennui en classe, T.V., endormissement). Il peut être associé à la conviction que d'autres traumatismes se produiront, un sentiment profond de vulnérabilité). Les rêves répétitifs de certaines scènes traumatisantes. Association à une hyperréactivité végétative (tremblement, palpitation, dyspnée…), hypervigilance, sursauts. -Comportements d'évitement : refus d'un trajet, d'un lieu qui ressemble ou peut conduire au lieu du traumatisme, tentative de blocage de certaines pensées associées. -Symptomatologie anxieuse non spécifique : plaintes somatiques, humeur dépressive… -Fait suite à une réaction aigue prolongée ou apparition décalée par rapport au traumatisme, jusqu'à 6 mois après. L'état de stress post-traumatique n'est souvent que la chronicisation d'une réaction aiguë de stress, mais peut aussi survenir de manière retardée, (dans les jours ou les semaines qui suivent). On peut retrouver de manière plus variable un certain degré d'émoussement affectif, une tendance à l'isolement, au détachement, ou une modification notable de la vision du monde, éventuellement sous-tendue par des sentiments marqués de culpabilité ou de rejet. Dans environ un tiers des cas, une évolution chronique est à craindre. La probabilité de survenue de ce syndrome et son pronostic dépendent en partie du terrain sur lequel survient le traumatisme : comorbidités avec d'autres troubles psychiatriques, troubles de personnalité.

Le trouble panique et l'agoraphobie

Le trouble panique débute brutalement chez un adulte jeune (25-35 ans) et résulte de la répétition d'épisodes d'anxiété aigus et spontanés : les attaques de panique. Sa prévalence est d'environ 1 à 2% chez l'adulte ; il est plus fréquent chez la femme (2/3). La répétition des crises va entraîner chez certains individus l'apparition d'une anxiété inter-critique de plus en plus importante, et constituer ainsi, de façon progressive, le trouble panique proprement dit. Cette anxiété peut alors revêtir soit la forme d'une anticipation permanente, le patient vivant dans la crainte de voir se reproduire ses crises de manière inopinée, soit la forme d'une anxiété phobique, le patient évitant l'ensemble des situations dont il pourrait facilement s'échapper et dans lesquelles il ne pourrait être facilement secouru en cas de nouvelle attaque de panique. C'est dans ce dernier cas qu'on parlera d'agoraphobie avec attaque de panique, terme utilisé pour désigner, non seulement la peur de la place publique et des grands espaces, mais la diversité des situations phobogènes rencontrées chez ces patients : endroits publics, foule, transports en commun, conduite automobile, ponts, tunnels, situations d'immobilité prolongée (coiffeur, encombrements), éloignement d'un pôle de sécurité,... Le déclenchement du trouble panique est souvent consécutif à des facteurs de stress dont la nature varie en fonction des sujets : surmenage, prise de toxiques, difficultés personnelles ou professionnelles, deuils, problèmes médicaux,... Contrairement à la chronicité

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