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Levi Strauss

Rapports de Stage : Levi Strauss. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  27 Février 2014  •  788 Mots (4 Pages)  •  1 018 Vues

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CORRIGÉ : 

Préparation

Cerner les enjeux

Ce texte s'inscrit dans une réflexion sur la notion de culture, en particulier la culture telle qu'elle se définit pour un Occidental. Qu'est-ce qu'un homme cultivé ? s'oppose-t-il à celui que l'on appelle barbare ? Et sur quoi repose la prétention à qualifier l'autre de « barbare » ? ne manque-t-on pas soi-même d'humanité en la refusant à autrui ?

Éviter les erreurs

La plus néfaste des erreurs serait de faire un contresens sur le propos de Lévi-Strauss en ramenant la barbarie à une absence de culture, ou encore à une simple différence de culture.

La référence à l'ethnocentrisme est incontournable, même si le terme n'est pas dans le texte.

C'est un texte qui appelle des exemples précis.

Présentation

Introduction

Lorsqu'en 1952 l'UNESCO publia des brochures sur le racisme, Claude Lévi-Strauss écrivit un essai qui devint Race et histoire, ouvrage qui permit d'apporter une réflexion nouvelle sur la culture occidentale. Le texte à étudier illustre tout à fait le concept clé de l'auteur, et le chapitre 3 dont il est extrait porte le même nom : « l'ethnocentrisme ». Celui-ci consiste à faire de sa propre culture un modèle, et à rejeter hors de la culture en général tout ce qui ne rentre pas dans la sienne.

Lévi-Strauss part d'un constat : c'est une attitude communément partagée de répudier spontanément ce qui n'appartient pas à sa propre culture. L'auteur va montrer ensuite comment, derrière les mots utilisés pour qualifier des hommes d'autres cultures, on leur refuse la valeur même d'êtres de culture. De là, il n'y a qu'un pas pour leur refuser l'humanité ; c'est ainsi que, dans la dernière partie, l'auteur pose sa thèse : « Le barbare, c'est d'abord l'homme qui croit à la barbarie. »

Développement

Première étape

L'auteur commence par un constat d'attitude, et en cela il est anthropologue : lorsqu'on se trouve dans une « situation inattendue » comme lors d'un voyage ou lorsqu'un étranger arrive, soit chaque fois que l'on rencontre une autre culture que la sienne, on a tendance à rejeter ce qui n'appartient pas à sa propre culture. Ainsi des actions d'ordre moral (comme les questions de polygamie), religieux (comme certains sacrifices), social (comme la manière de se saluer), ou esthétique (comme la décoration de son corps) sont facilement critiquées dès qu'elle ne nous ressemblent plus.

Deuxième étape

Cette attitude n'est pas nouvelle et semble communément partagée. Dans notre langue elle se traduit par des expressions telles que « habitudes de sauvages, « cela n'est pas de chez nous » ou encore « on ne devrait pas permettre cela ». L'auteur qualifie alors ces propos de grossiers, dans le sens où à la fois ils témoignent

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