Les objets permettent-ils une forme de bonheur ou d'accomplissement de soi ?
Dissertation : Les objets permettent-ils une forme de bonheur ou d'accomplissement de soi ?. Recherche parmi 299 000+ dissertationsPar ninon3596 • 6 Janvier 2016 • Dissertation • 968 Mots (4 Pages) • 2 963 Vues
Ninon Ecriture personnelle BTS CI2
URVOY
Sauf exception, je pense que tous les humains aspirent au bonheur, et ce indépendamment de leur nationalité, de leur culture, ou encore de leur religion. Cette aspiration semble naturelle, et poussent les individus à vivre en dépit des difficultés et des épreuves quotidiennes de la vie. De mon point de vue, il n’existe aucun « modèle » précis à suivre pour être heureux. Le fait que chaque individus soit unique entraine des formes de bonheur et des moyens d’y parvenir propre à chacun. Pour cet étude, nous allons nous intéresser plus particulièrement au bonheur matérielle.
Nous allons donc nous interroger sur la question suivante : les objets permettent-ils d’accéder à une certaine forme de bonheur et d’accomplissements personnels ?
Selon moi, il est possible d’arriver à atteindre le bonheur grâce à ces derniers. Cependant, je n’en suis pas totalement convaincue. Je vais donc traiter et opposer ces deux hypothèses. De cette manière, nous étudierons dans un premier temps, quelle forme de bonheur peut-on atteindre grâce aux objets, et ce qu’il représente pour les individus. Enfin, dans un second temps, nous verrons que le bonheur est également possible en leur absence.
Tout d’abord, nous allons nous intéresser à la possibilité que les objets soit un tremplin pour les individus, afin d’accéder au bonheur.
En effet, de mon point de vue, cette hypothèse peut -être justifiée de nos jours : notre société actuelle fonctionne, depuis de nombreuses années à présent, sur le principe dit de « consommation », où l’acquisition d’objets est synonyme de création de bien-être, et d’accomplissement de soi. De plus, si l’on se base sur les théories des économistes de nos jours, on peut observer que davantage de consommation, permet plus de travail, soit plus de salariés, et donc moins de chômeurs, ce qui serait censé être un cercle vertueux au niveau économique comme sociale. C’est d’ailleurs ce qui est illustré dans les publicités dès les années 50, avec l’exemple de Moulinex et son slogan « Moulinex libère la femme ». Ce type de publicité avaient pour but de montrer à quel point les objets pouvait faciliter la vie des femmes et donc leurs procurer davantage de satisfaction et de bonheur.
L’adulation aux objets poussée à l’extrême est également une grande source de bonheur chez certaines personnes. Ce phénomène déraisonné peut se traduire sous différentes formes selon le types d’objets mis en cause. C’est le cas dans le roman d’Octave Mirbeau dans Le Journal d’une femme de chambre, où Monsieur Rabour éprouve un réel fétichisme pour les bottines de Célestine. Il en est tellement épris que ce dernier en devient même l’esclave, puisqu’il propose de cirer celle de sa domestique, ce qui est pour l’époque impensable du fait de sa situation sociale. Cette forme de bonheur relèverait donc de la « soumission » à l’objet, ce qui pourrait devenir dangereux pour l’individus.
Cependant, je pense qu’il est également possible d’être heureux au-delà de nos « besoins » matériels.
En effet, l’idéologie de consommation qui règne dans notre société possèdent des limites : il est possible de l’observer dans certains pays moins développés que le nôtre, le bonheur est plus grand, car ils sont moins attachés aux objets, et recherche le bonheur sous d’autres formes. De la même façon, on remarque que les personnes les plus riches, ne sont pas forcément les plus heureuses : elles ont la capacité de tout acheter, cependant cela ne leur fait pas forcément atteindre le bonheur. Ainsi, dans le roman La liste de mes envies, de Grégoire Delacourt, le personnage principal, Jocelyne Guerbette, ne trouve pas une réelle source de bonheur a gagné au Loto, puisqu’il lui en coûtera son mariage.
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