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BTS GPME Devoir 3 CGE

Étude de cas : BTS GPME Devoir 3 CGE. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Mai 2021  •  Étude de cas  •  1 475 Mots (6 Pages)  •  821 Vues

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Culture générale et expression

Devoir 3

1.Analyse des documents et extraction des idées à retenir

1 Document 1

Le premier document est un article de presse de type informatif intitulé « Les dessous des régimes « sans » », publié par Libération en Avril 2016 et écrit par Jacky Durand et Catherine Mallaval. Cet article traite de l’essor récent des régimes excluant certains aliments comme ceux contenant du lactose ou bien du gluten, ce en constatant le développement d’un nouveau marché que ces pratiques entraînes ou bien en prenant en compte le témoignage de certains professionnels de l’alimentation à l’occasion du salon des allergiques et autres

« intolérants » alimentaires à Paris, en Avril 2016.

Dans le texte se distingue deux parties, tout d’abord une courte partie objective, entracte de plusieurs prises de paroles subjectives relevant plusieurs idées importantes.

Les régimes restrictifs dits « sans » sont d’abord mis à l’honneur à l’occasion du premier salon de l’alimentation axé sur les allergies et autres intolérances alimentaires, d’une durée de trois jours, à Paris. Ce salon a pour objectif de mettre en valeur les nouvelles gammes de produits découlant de ces nouveaux régimes consistant à retirer des aliments les molécules responsables des intolérances ou des allergies. Au-delà des allergiques, il apparaît que nombreuses sont les personnes, simplement devenue soucieuses de leur alimentation, consciente de l’impact sur leur santé ou bien sur l’environnement de certains aliments, qui adoptent ces régimes. Émane alors un nouveau type de commerce agroalimentaire, des aliments dits « sans gluten » apparaissent dans les rayons et la demande semble bel et bien présentent, en effet les ventes du sans gluten ont augmentées de 42% en 2014 en France selon l’IRI.

C’est alors face cet engouement généralisé que certains spécialistes donnent leur avis. Selon le philosophe Olivier Assouly ces nouveaux régimes seraient le fruit d’une nouvelle conscience collective, de la remise en cause direct de l’industriel, ayant augmenté le rendement au dépit de la qualité. Il décrit à juste titre l’action de se nourrir comme un besoin primaire, instinctifs mais devenu, avec le temps une actions artificiel et calculé, en gramme ou en valeur nutritionnelles. Olivier Assouly relève malgré tout la contradiction existante dans l’idée de retirer à un aliment sa principales qualité nutritionnelle comme du pain sans gluten.

L’endocrinologue Michel Lecerf, lui, dénonce les régimes restrictifs, les présentant comme dictés par des gens peu qualifiés et même prenant parfois des tournures sectaires par le biais d’interdit infondés et ce depuis le début des années 1900. Se présentant comme conscient des ajouts superflus de l’industrie alimentaire il reste persuadé que la nourriture est « meilleure » et plus variée qu’auparavant. L’augmentation des allergies n’est pour ce dernier que le résultat de l’introduction de nouveaux aliments comme le sésame ou encore à un excès d’hygiène. La diabolisation de certains aliments n’a d’après lui pas lieu d’être et amène à la séparation sociale.

Enfin Bruno Verjus, chef de table à Paris voit ce nouvel engouement comme problématique et fondé sous le dictat d’un business basé sur la peur. Il présente les régimes comme des phénomènes de mode adopté notamment par les personnes aisées, cherchant à correspondre aux normes imposées par la société.

2 Document 2

Le second document est un article de presse de type argumentatif publié par la revue Sud- Ouest en Janvier 2016 dont le titre est « Les produits « sans gluten » ne sont pas meilleurs pour la santé ». Cet article a pour but de démontrer que les aliments sans gluten ne sont pas meilleurs pour la santé que ceux qui en contiennent.

Cet article présente plusieurs idées importantes, on apprend tout d’abord que 5 millions de Français adopte une alimentation sans gluten par simple préférence alimentaire contre 1% de la population étant réellement intolérante. Cette mode semble avoir été véhiculée par certaines célébrités défendant le bien manger et les agroalimentaires ont alors su tirer avantages de ce nouvel engouement, vendant parfois un même produit 4 fois plus cher que son original en contenant. L’association « 60 millions de consommateurs » alerte néanmoins sur la composition des aliments sans gluten. En effet d’autres substances moyennement saines comme des additifs ou bien des épaississants viennent remplacer le gluten dont l’absence entraine la perte de goût. L’association alerte ensuite sur l’apport nutritionnel faible en protéines qu’apporte un produit ne contenant pas de gluten. Un régime sans gluten allant parfois de pair avec un régime

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