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Analyse pratique modification des habitudes de vie des personnes âgées

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Par   •  28 Novembre 2015  •  Étude de cas  •  1 433 Mots (6 Pages)  •  1 607 Vues

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MODIFICATION DES HABITUDES DE VIE DES PERSONNES AGEES

Analyse de pratique

Stage SSIAD

Semestre 2

15/06/2015

I. Présentation de la situation

J’ai effectué mon second stage dans un service de soins infirmiers à domicile (SSIAD) ayant pour objectif de faciliter l’intégration et la participation des personnes âgées à la vie de la communauté et ainsi apporter une attention particulière et bienveillante quant aux difficultés liées à l’âge rencontrées au quotidien.

Créé en 1987 avec une capacité initiale de 20 places, le service a su s’adapter et se diversifier en fonction de la demande des patients et s’est ainsi vu triplé sa capacité d’accueil, comptant aujourd’hui 60 places.

La prise en charge du patient au sein du SSIAD s’adresse essentiellement aux personnes âgées de plus de 60ans demeurant impérativement sur la commune. Toutefois le patient handicapé de tout âge ou le patient de 55 ans minimum et sans activité professionnelle peut également se voir accorder les services du SSIAD.

Composition de l’équipe pluridisciplinaire :

1 directrice infirmière diplômée d’Etat

1 adjointe infirmière diplômée d’Etat

1 adjointe administrative assurant le secrétariat du service

12 auxiliaires de soins, aides-soignantes

Majoritairement, les soins prodigués au patient au sein de la structure relèvent alors du rôle des aides-soignantes et résident principalement dans la tenue des soins d’hygiène, la veille au soutient relationnel, le conseil en une vigilance quotidienne relative à l’état de santé, le confort et la sécurité des patients, ainsi que la transmission orale et écrite auprès des infirmières.

Madame D est une retraitée divorcée de 81 ans, prise en charge au sein du SSIAD en 2012 (à raison de 3 fois par semaine) à la demande de sa fille et de la patiente car celle-ci souffre d’une polyarthrite rhumatoïde déformante (pieds – mains) qui l’handicape de plus en plus.

Il s’agit ici d’une aide partielle à la douche, la patiente fait elle même son visage, le haut du torse et la toilette intime ainsi que le shampoing, l’hygiène dentaire et la prise de son traitement.

C’est une femme autonome, faisant ses repas seule ainsi que le repassage.

Elle bénéficie de la présence d’une aide ménagère une fois par semaine.

Elle attache beaucoup d’attention aux valeurs familiales et prend soin de voir ses petits enfants très régulièrement. Notamment sa petite fille adolescente avec qui elle prend beaucoup de plaisir à échanger et qu’elle aime gâter, elle la reçoit très régulièrement au domicile.

Mme D est très dynamique, rapide dans ses gestes et son langage, elle communique avec grande aisance, est très lucide sur sa pathologie et le monde qui l’entoure, elle prend la vie et sa pathologie avec beaucoup d’humour.

La situation que j’ai choisi de présenter se déroule sur une matinée de soins à domicile.

L’aide soignante et moi même nous rendons au domicile de Madame D pour ses soins habituels à 8h du matin.

Les soins se déroulent bien, nous échangeons facilement avec la patiente qui apprécie notre venue.

Nous quittons le domicile de la patiente à 8h30 afin de nous rendre au domicile d’un autre patient également en attente de soins.

En arrivant au domicile de celui-ci, l’aide soignante que j’accompagne constate que Madame D a appelé une vingtaine de fois sur son téléphone professionnel sans laisser de message, nous laissant ainsi très inquiètes et emplies d’interrogations.

Nous décidons de joindre la cadre du SSIAD qui nous explique avoir converser avec Madame D : celle-ci serait bouleversée car le peigne à cheveux que nous avions utilisé durant le soin aurait disparu.

L’aide soignante prend alors immédiatement la décision de rebrousser chemin pour se rendre à nouveau au domicile de Madame D que nous venions de quitter.

Durant le trajet, je me questionne sur l’utilité de revenir au domicile dans le seul but de «chercher » le peigne égaré : nos aller-retour me semblent être une perte de temps.

Enfin, nous arrivons chez Madame D qui, à mon grand étonnement et malgré les dires de la cadre, demeure totalement désemparée, paniquée et contrariée par ces événements.

Nous retrouvons le peigne à quelques centimètres seulement de l’endroit où il se trouve habituellement : il se trouve sur le lavabo or sa place est dans la corbeille, sous le lavabo.

Nous rassurons Madame D, l’apaisons et tentons d’apaiser sa colère et sa tristesse.

A la vue de la détresse dans laquelle se trouve la patiente, je mes sens alors envahie d’un sentiment d’empathie (qui m’avait échappé en raisons des circonstances que j’avais minimisé), rattrapé très vite par un sentiment de culpabilité.

Le peigne égaré, objet en apparence anodin, demeure la cause du mal

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