Analyse pratique: la toilette
Rapports de Stage : Analyse pratique: la toilette. Recherche parmi 299 000+ dissertationsPar b83136 • 24 Juillet 2014 • 621 Mots (3 Pages) • 1 661 Vues
PRESENTATION DU TEMPS CLE : la toilette
Pour mon intervention’ je débute à 7 heures. Mlle S se réveille seule et souvent tôt, elle apprécie de rester dans son lit .L’équipe encadrante a pris en compte son souhait. C’est pour cela que sa toilette est faite vers 8 heures 30. La toilette, qu’elle se fasse le soir ou le matin, selon le choix de la personne, représente un moment privilégié dans la journée. Ce doit être un facteur de détente, de bien-être physique et moral. Elle peut également représenter un rite de purification du corps destiné à prévenir les infections.
C’est aussi un moment d’intimité, de partage propice à un accompagnement éducatif sur l’hygiène corporelle .Elle se fait au moins tous les jours voire plusieurs fois durant la journée Cette hygiène corporelle, permet souvent de travailler sur l’estime de soi en favorisant le maintien des acquis par une stimulation adaptée à l’apprentissage.
La toilette est un temps clé du quotidien qui demande beaucoup de vigilance de la part de l’AMP. Elle nécessite une confiance bilatérale (aidant-aidé) car on touche à l’intimité de la personne accompagnée. Lors de la toilette, on découvre son corps de manière différente (visuelle et tactile). Il y a aussi des parties disgracieuses que l’on ne souhaite pas voir souvent associées à une zone sensible ou douloureuse. Affronter la nudité, ce n’est pas facile.
N’oublions pas que pendant ce temps clé chargé d’affectif, le toucher peut prendre un sens bien diffèrent selon comment il est fait. Juste un effleurement ou au contraire un appui plus soutenu, le ressenti n’est pas le même, d’où la prudence des gestes pour ne pas être déplacé ou mal interprété.
PRESENTATION DE LA PERSONNE
Je m’occupe de Mlle S, une jeune femme de 30 ans, de taille et de corpulence moyenne. sœur. Sa mauvaise vision est corrigée par le port de lunettes .Un léger strabisme demeure, cela fait son charme ainsi qu’une démarche désinvolte. Pourtant de Mlle S ne présente aucune difficulté motrice particulière et aucun trouble de la préhension.
Mlle S est une personne déficiente intellectuelle, pathologie due à une anoxie néonatale (absence de cris à la naissance associée à un retard du premier mouvement respiratoire qui entraine la non oxygénation du cerveau). La structure de sa personnalité est de type psychotique (perte de contact avec la réalité, cela interfère avec sa capacité d’accomplir certains actes sociales professionnels…). Sur son projet personnel individualisé (PPI), j’ai pu lire la mention : « débile profond ».Ces mots m’ont interpelée ; renseignement pris, je suis soulagée de savoir que, de nos jours, ce terme n’est plus employé mais remplacé par « déficience mentale profonde », ce qui à mon avis, est moins réducteur pour la personne.
Depuis l’âge de trois ans, Mlle S a toujours été suivie en institution .Les parents de Mlle S sont également présent à chaque évènement organisé par l’établissement. Issue d’une famille unie, c’est l’ainée d’une fratrie de 3 enfants. La famille n’habitant pas très loin, cela permet à Mlle S de passer un week-end sur deux chez ses parents, de voir son frère et sa sœur. Elle a été admise au sein de la MAS depuis maintenant 2 ans,
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