La vie connectée, source de stress chronique
Synthèse : La vie connectée, source de stress chronique. Recherche parmi 302 000+ dissertationsPar tissemfee • 26 Juin 2025 • Synthèse • 1 377 Mots (6 Pages) • 32 Vues
Introduction :
Je suis Ibtissem FLITI, et en tant qu’élève en spécialité SVT, je me suis toujours demandée d’où venait ce stress constant que la génération actuelle ressentait. Aujourd’hui, nous vivons dans un monde ultra-connecté. Ordinateurs, smartphones, objets intelligents… Le numérique est présent partout : à la maison, à l’école, dans nos loisirs, nos relations, notre santé. On pourrait penser que cette vie connectée qui est définie comme un usage quotidien et quasi constant des technologies numériques pourrait être synonyme de progrès, de confort et donc, de bien-être.
Mais en parallèle, on observe une augmentation des troubles liés au stress, à l’anxiété, à la fatigue mentale, notamment chez les jeunes.
Cette hyperconnexion, qui semble améliorer notre quotidien, n’aurait pas aussi des effets négatifs profonds sur notre organisme, en particulier à travers le stress chronique qui est un état de tension mentale ou physique prolongé, nocif à long terme pour la santé.
Cela m’a amené à poser cette question :
La vie connectée améliore-t-elle réellement notre bien-être ou favorise-t-elle au contraire le développement du stress chronique ?
Pour y répondre, je vais d’abord montrer en quoi la vie connectée peut être bénéfique pour notre bien-être, avant d’analyser ses effets sur notre santé, notamment via le stress chronique. Enfin, j’évoquerai des
pistes pour un usage plus équilibré des outils numériques.
I. Une vie connectée qui améliore le bien être
L’un des aspects les plus positifs de la vie connectée est sans doute la facilité de communication qu’elle permet. Grâce aux smartphones, aux réseaux sociaux et aux messageries instantanées, il est possible de rester en contact avec ses proches, même à distance. Cela est particulièrement précieux dans des situations d’isolement géographique, de pandémie ou pour les personnes âgées ou à mobilité réduite.
Maintenir des liens sociaux réguliers est essentiel pour le bien-être psychologique : cela favorise la production d’ocytocine, une hormone impliquée dans le sentiment d’attachement et de sécurité. Les interactions sociales, même virtuelles, contribuent à réduire les sentiments de solitude et peuvent agir comme des facteurs protecteurs contre le stress et l’anxiété.
Internet et les applications mobiles permettent un accès immédiat à l’information : qu’il s’agisse d’actualités, de tutoriels, de formations en ligne ou d’outils éducatifs, tout est à portée de clic. Cela favorise la curiosité, l’apprentissage autonome, et donc le développement personnel, ce qui contribue à une meilleure estime de soi. De plus, de nombreuses applications sont dédiées à la santé mentale et physique : méditation, respiration, activité physique, suivi du sommeil… Ces outils numériques permettent aux utilisateurs de mieux comprendre leur corps et de mettre en place des habitudes favorables à leur équilibre, stimulant ainsi une réponse parasympathique (liée au repos et à la détente), opposée à celle du stress.
La technologie connectée simplifie aussi notre organisation quotidienne. Les agendas numériques, les rappels automatiques, la géolocalisation, la domotique ou encore les achats en ligne permettent un gain de temps considérable et réduisent certaines sources de stress logistique. En automatisant des tâches ou en évitant certaines contraintes, ces outils nous laissent plus de temps pour d’autres activités bénéfiques pour notre bien-être : les loisirs, les relations sociales, le repos. On pourrait dire qu’ils contribuent indirectement à réduire le stress aigu, lié à la gestion du temps ou aux imprévus.
II. Une machine à stress
La vie connectée entraine une hyperstimulation permanente du cerveau, due aux notifications constantes, à la multitâche numérique (messages, mails, réseaux) ou même au flux ininterrompu d’informations (scroll, actualités, alertes). Cette surcharge informationnelle provoque un état d’alerte permanant, mobilisant deux grands systèmes biologiques qui sont le système nerveux autonome, en particulier le système sympathique, qui déclenche des réactions de stress (accélération du cœur, respiration rapide..) et le système endocrinien, qui libère du cortisol qui est l’hormone de stress via l’axe hypothalamo- hypophyso- surrénalien. Le stress aigu est normal et utile en revanche le stress chronique déséquilibre l’organisme en provoquant de l’anxiété, de la fatigue mentale …
Les écrans perturbent fortement le rythme veille-sommeil pour deux raisons principales, la première est la lumière bleue des écrans qui supprime la production de mélatonine, hormone qui déclenche le sommeil et deuxièmement les réseaux, les
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