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Les Lumières et le développement des sciences

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Par   •  12 Août 2023  •  Fiche de lecture  •  1 702 Mots (7 Pages)  •  115 Vues

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THÈME IV – SECONDE 

“Dynamiques et ruptures dans les sociétés des XVII & XVIIIe siècles” 

 

 

Chapitre 1: Les Lumières et le développement des sciences 

 

 

Introduction :  

 

→ La fin de l’ère moderne est marquée par une véritable « Révolution scientifique » qui se caractérise par :

  • la découverte de nouvelles techniques scientifiques
  • des remises en question des anciens acquis scientifiques
  • des innovations technologiques

 

Ces avancées scientifiques ont joué un rôle important dans la modification des sociétés tant au niveau social que politique. Ces innovations qui ont débuté au XVIIe siècle vont se multiplier relativement rapidement jusqu’au début de la Révolution Industrielle du XIXe siècle.

 

Problématique : Comment les XVIIe et XVIIIe siècles marquent-ils un tournant social et scientifique dans la société française ?  

 

I – La naissance de l’esprit scientifique moderne au XVIIe siècle 

 

  1. A) Une pensée scientifique qui rompt avec les codes traditionnels hérités du MoyenÂge et de l’Antiquité 

 

Les savoirs acquis sont souvent protégés par l’Église catholique empêchant ainsi les remises en question et le développement d’approches plus modernes.

Or, lors des « Grandes Découvertes » les sociétés européennes sont persuadées d’avoir atteint une sorte de renouveau scientifique.

 

  • Exemple :  Au XVe siècle, on recense beaucoup de préjugés au sein des sociétés européennes. De nombreuses personnes sont persuadés que les individus vivant en dessous de l’équateur ont la tête en bas. Or, lorsque les Portugais atteignent l’Equateur, ils se rendent compte que ce n’est pas le cas ; ils déconstruisent ainsi de nombreux préjugés sur l’Afrique.  

 

 

Les humanistes occupent un rôle dans ces grands changements : ils encouragent l’Homme à développer ses capacités intellectuelles. Ils souhaitent dépasser les sciences héritées des temps Anciens pour créer des savoirs modernes. Ils marquent une rupture avec l’Eglise puisqu’ils bravent les réticences de celle-ci.  

 

De plus, l’expérimentation marque un tournant dans la science moderne. En effet, avant le XVIIe siècle, on observe le monde et les phénomène, on s’interroge mais on ne réalise pas d’expériences. Ainsi, on commence à concevoir des instruments afin de vérifier les observations, c’est le début de l’expérimentation.  

 

  • Exemples :           - lunette astronomique de Galilée  
  • Microscope optique de Janssen  
  • Machine à calculer de Blaise Pascal  

 

 

 

  1. B) Le renouvellement du savoir et grandes découvertes  

 

Cas particulier : La théorie de l’héliocentrisme de Copernic (1473-1543) et de Galilée (15641642).

Ces deux astronomes s’opposent au géocentrisme, théorie notamment théorisée par le savant antique Ptolémée. La théorie de l’héliocentrisme part du principe astronomique que le soleil ‘hélios’ se situe au centre de l’Univers. Étant en opposition avec la science biblique, l’Église en interdit sa diffusion. Or, Galilée refuse de se taire et souhaite démontrer la véracité de la théorie copernicienne. Galilée est par la suite emprisonné mais ses théories se propagent quand même.

 

Cet exemple illustre parfaitement le renouvellement du savoir au cours de la période. On souhaite renouveler les savoirs et cela se caractérise par une multiplication des inventions. On souhaite tout mesurer ce qui conduit à la création d’unités de mesure qui portent le nom des savants les ayant inventées (Pascal, Newton, Celsius, Watt etc).  

 

De ce fait, l’observation des phénomènes naturels combinée à l’application des calculs mathématiques et à l’expérimentation conduisent à l’essor de théories et loi qui ont révolutionné le milieu scientifique.  

  • Exemple : loi de la gravitation universelle d’Isaac Newton

 

La rédaction de l’Encyclopédie, de Diderot et D’Alembert, s’inscrit également dans ce renouveau puisqu’ils souhaitent y rassembler toutes les connaissances humaines (17511772). Cependant, celle-ci est censurée par le Roi de France.

 

Ce renouveau passe également par la spécialisation et la catégorisation des savoirs.

  • Exemple : Médecine 

 

Ainsi, au XVIIIe siècle la science se perfectionne dans tous les domaines :

  • Exemples : - Travaux sur l’électricité de Benjamin Franklin
  • Antoine Lavoisier travaille sur l’air et la présence de CO2 et étudie la composition de l’eau
  • Les physiciens Fahrenheit & Celsius créent les 1ères échelles de mesure thermométrique.

 

II – Des nouvelles méthodes de transmission à grande échelle 

  1. A) Les salons et le rôle des femmes 

 

Dans la sociétés les salons et cafés sont dédiés au partage et à la diffusion des savoirs dans les différentes sphères de la société. On assiste à un travail de vulgarisation scientifique qui contribue à la diffusion des savoirs  et les femmes jouent un rôle important dans ces salons.  

Exemple : L’aristocrate Émilie du Châtelet (1706-1749) publie des traités scientifiques et traduit des travaux de Newton. C’est l’une des premières femmes scientifiques au monde.

 

La publication de journaux savants en Europe et l’émergence de cafés spécialisés et dédiés aux savoirs, au sein desquels on discute d’une science bien précise, contribuent à l’essor du savoir dans la société.  

 

L’essor du savoir et des sciences envahit également l’espace public puisqu’il devient un lieu de diffusion pour satisfaire un  public qui se passionne de plus en plus pour ces découvertes. Des expériences sont ainsi réalisées dans la rue par des démonstrateurs.  

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