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Finance islamique

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Par   •  14 Janvier 2018  •  Mémoire  •  11 065 Mots (45 Pages)  •  750 Vues

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         Tables des matières

Introduction………………………………………………………………….………. P3

PARTIE I : généralité……………………………………………...……..…………..P4

  1. Les principes de la finance islamique………………………………………………P4

a)les principes d’interdiction…………………………….……………………………..P4

b) les principes d’obligation……………...………………….…………………………P5

  1. Historique de la finance islamique…………………….……................................P6

a) développement dans le monde musulman…………………………………………..P7

b) développement dans le monde occidental…………………………………………..P7

1.3 Les produits islamiques……………………………………………………………P8

a) les instruments de participation à revenu variable : partage profits/pertes……….…P8

b) les instruments de financement………………………………..……………….…..P10

1.4 Portée et limites de la finance islamique……………………………….................P12

a) limites liées à la jeunesse du secteur……………………….…………….………...P12

b) limites liés aux pratiques  du secteur……………...………………………….........P13

c) portée de la finance islamique…………………………………………….……..…P16

         

PARTIE II : analyse empirique : comparaison de ces deux approches lors de la crise………………………………………………………………………………….P17

2.1  Explication de la crise de 2007………………………………………………….P17

2.2 Performance des banques islamiques et des banques conventionnelles…………P20

a) la performance de six banques islamiques………………………………….…….P20

b) la performance de six banques conventionnelles ………………………….……..P21

2.3 Comparaison des ratios financiers……………………………………………….P22

a) ratios de profitabilité………………………………………………………………P23

b) ratios de qualités d’actifs………………………………………………………….P25

c) ratios de dettes…………………………………………………………………….P27

d) ratios de liquidité………………………………………………………………….P28

e) ratios de solvabilité………………………………………………………………..P28

Conclusion…………………………………………………………………………..P30

Annexe..........................................................................................................................P32

Bibliographie………………………………………………………………………...P34

INTRODUCTION

Joseph Stiglitz, dans son rapport sur la crise de 2007 pour l’ONU déclara de nouveau la nécessité de réformer le système financier actuel  et il donna deux lignes directrices  pour le faire. Tous d’abord il considère qu’il faut remettre les principes keynésiens de la monnaie en avant. De plus il reconnaît à la finance islamique des vertus intéressantes. La commission qu’il a présidée à porter un vif intérêt à celle-ci, se demandant si certains de ses principes pourraient être une solution pour encadrer le marché financier et bancaire.

La finance islamique est un des segments les plus dynamiques de la finance internationale avec une croissance moyenne annuelle de 15% de 2003 à 2007. Elle  représentait près de 700 milliards de dollars en 2006. Et selon une prévision publiée dans « La tribune »  du 20 mars 2008, elle pourrait atteindre les 1000 milliards de dollars  pour l’année 2010. Les perspectives de croissance sont considérables puisque, toujours dans le même article, on estime que 10% de la population « musulmane » est dépositaire d’un compte dans une banque islamique. Et que 40 à 50% des 25% de musulmans pourraient devenir clients d’une de ces banques d’ici 10ans.  Avec de telles perspectives de croissances comment ne pas s’intéresser au sujet.

Le système bancaire et financier mondial a traversé en 2007 une des crises les plus importantes de son histoire. Et bien que les avis divergent encore sur la primauté de cette crise sur celle de 1929, tous le monde s’accordent à dire que le système bancaire est passé très prêt d’une banqueroute retentissante. C’est pourquoi certains grands penseurs ont alors évoqués l’idée d’une refonte totale du « système » actuel. Certains allants même à se demander si la finance  « éthique »  ne devrait pas prendre le pas sur la finance traditionnelle. Et parmi la finance « éthique » qui est appelée au secours de la finance mondiale se trouve la finance islamique. Cependant il s’agit plus d’éthique que de religion et il est à noter que l’éthique et la finance ne sont pas antinomique puisque ; « beaucoup oublient que le « parrain » du capitalisme moderne, ou aussi appelé le « 1er économiste » : Adam Smith ; était un professeur de philosophie éthique (moral philosophy) et qu’il possédait une forte conscience des dimensions éthiques du marché et une réelle suspicion envers la classe commerçante. » (Subbarao 2009).Cette industrie financière est reconnue depuis la fin des années 90 comme un des secteurs financiers  avec les plus forts taux de croissance. D’après une étude parue le  4 octobre 2010 sur le site du  Fond Monétaire Internationale la finance islamique représentait 820 milliards de dollars à la fin 2008. La considérant de ce fait comme « too big too ignore » paraphrase du concept « too big too fail ». Toujours dans  cette étude, l’auteur  s’interroge  sur la capacité  des banques « islamiques » à faire face à la crise financière qui a sévie en 2008.  Ainsi selon lui  les établissements respectant les principes islamiques auraient mieux résistés à la crise financière. De facto la finance islamique serait, en plus d’être un secteur très bien portant, un facteur  de stabilité du système financier international. Ainsi notre mémoire  portera sur la finance islamique, mais  surtout sur la comparaison avec la finance dite conventionnelle. Et pour se faire on mettra en lumière la performance comparée des 2 approches après la crise.

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