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Commentaire de texte - Nana, Zola

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Par   •  29 Avril 2020  •  Guide pratique  •  1 381 Mots (6 Pages)  •  1 241 Vues

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Nana de Zola - Commentaire littéraire –

Théo Garnier

La littérature française du XIXe siècle est marquée par la modernité littéraire s'affirmant dans ce siècle à l'histoire mouvementée avec des courants marquants qui touchent tous les arts, comme le réalisme ou le naturalisme.

Le naturalisme, dont le chef de file est Émile Zola marque l’importance de la documentation et la fidélité au réel. En effet l’écrivain naturaliste se veut objectif et s’appuie sur une documentation précise des milieux sociaux et professionnels pour décrire la réalité le plus fidèlement possible. Le projet naturaliste a pour ambition de faire de la littérature une véritable science capable d’analyser la nature humaine et la société.

En tant qu'écrivain naturaliste, Zola aspire à montrer la société telle qu'elle se présente. Il a notamment écrit la série de romans en vingt volumes des Rougon-Macquart, qui raconte l'histoire d'une famille sous le Second Empire sur cinq générations. Le roman Nana est le neuvième volume de la série, avec il va traiter du thème de la prostitution féminine  il décrit la société en suivant le parcours de femmes entretenues et de leurs protecteurs. Il s'intéresse ainsi à deux catégories sociales symboliques de son temps : les courtisanes et les noceurs.

On va alors se demander, quelle image l’auteur donne-t-il de la société de son temps ?

Nous verrons ainsi la satire que l’auteur fait des courtisans, dans un second temps le fait que Nana est une femme brute.

Un satire des contemporains de l’auteur apportée par une situation ridicule et caricaturée.

L’auteur fait le récit d’une scène de théâtre raté mais tout de même appréciée.

En effet L1 « la pièce était sauvée », ici on voit que la pièce était un échec complet mais qu’un événement amené par un changement de rythme grâce au « Dès lors », va changer le déroulement de celle-ci.

Cette pièce est marquée par une prestation minable et vulgaire, l’auteur insiste fortement avec un vocabulaire très péjoratif L2 « toute une poésie bafouée », L10  « on ajoutait des obscénités », la musique est qualifié de : L28 « retour de foire de Saint-Cloud ».

L21 « gloussait comme une poule », c’est une comparaison qui montre le comportement caricatural de Nana sur scène, en effet en la comparant à un animal, elle va être complétement déshumanisé et on remarque directement la décomplexion la plus totale sur scène, elle rentre dans le jeu des hommes, et ne semble même plus se soucier de sa prestation, avec ce rythme ternaire, L22 « tout lui fut permis, se tenir mal en scène, ne pas chanter une note juste, manquer de mémoire ; elle n'avait qu'à se tourner et à rire, pour enlever les bravos ». Ici le comportement de Nana accentue le côté ridicule de la scène en général.

Or le public est complétement réceptif à cette pièce grotesque, L26 « triomphe », L5 « La royauté devenait une farce, et l'armée, une rigolade. », on une comparaison des spectateurs avec la royauté et l’armée donc à la puissance, mais également avec l’utilisation du champs lexical de la blague, les spectateurs sont décrits ainsi selon l’auteur, car non dignes de leur pouvoir, l’utilisant à très mauvais escient, ici faire danser une femme pour de l’argent et du succès, il s’agit donc dans un sens d’une sorte d’une prostitution.

Cette scène  est marquée  par de nombreuses hyperboles, qui représentent l’excès de la réaction des spectateurs, L1« grand succès se dessina », L7« si drôlement », L8 «un rire secoua la salle ». Ici le public cautionne et apprécie fortement cette pièce de théâtre burlesque et va rire pour faire plaisir à Nana.

Ainsi l’absence d’ironie dans le comportement des spectateurs couplée à leur comportement excessif  fait que les spectateurs deviennent aussi risibles et tout aussi ridicules que les acteurs. Le passage s’illustre comme un véritable chaos dans une société civilisée comme celle du XIXème siècle.

Un irrespect de l’héritage de la culture Antique

On peut voir que les personnages de cette scène n’ont strictement aucun respect pour le sujet que la pièce traite, L1 « Ce carnaval des dieux », c’est une métaphore qui montre la puérilité de la pièce, ce comportement est qualifié de maladif par la seconde métaphore L3 « La fièvre de l'irrévérence2 gagnait le monde lettré », comme si ces gens éduqués en temps normal se voyaient régresser à un comportement irrespectueux. L12 « Depuis longtemps, au théâtre, le public ne s'était vautré dans de la bêtise plus irrespectueuse », ici on a un changement d’énonciation, l’auteur prend la parole avec un discours qui passe du narrativisé au discours direct et ainsi nous apporte son jugement sur la situation. Cette élément qu’est la culture et l’héritage antique dans la littérature est en tant normal respecté voir même honoré. Dans cette scène le comportement des nobles montre qu’ils n’en ont rien à faire de l’atteinte à la culture qui se déroule sous leurs yeux, ainsi ils se placent au dessus de ça en cautionnent la bêtise et de ce fait, on ressent leur pouvoir ainsi que leur puérilité.

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