LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Corpus de textes: Raquin, Zola, Malraux, Camus

Commentaire de texte : Corpus de textes: Raquin, Zola, Malraux, Camus. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Octobre 2014  •  Commentaire de texte  •  3 110 Mots (13 Pages)  •  1 301 Vues

Page 1 sur 13

Ce corpus est composé de trois extraits: Thérèse Raquin (1867), de Emile Zola, mais aussi de La Condition humaine (1933), de André Malraux et pour finir de L’Etranger (1942), de Albert Camus.

Cestrois extrait parle d’un crime commit

C’est pour cela que la question posée est de montrez en quoi comment la description de la nature intervient dans les trois extrait.

Donc nous aborderons lespensés des personnage et les ressentis des personnage puis de la description de la scène.

Nous pouvons constater que dans ces trois extraits, il se passe un meurtre. Dans Thérèse Raquin, Thérèse etLaurent veulent tué Camille afin qu’ils soient tout deux réunis, dans La Condition humaine un jeune engagé dans l’action terroriste assassine un trafiquant et dans l’Etranger Meursault tue un homme quisuit son ami pour une vengeance.

Dans ces trois extrait, nous remarquons que les narrateur laissent apparaître les ressentis des personnages: dans Thérèse Raquin nous apercevons ses sentiment« Thérèse, roide, immobile, la tête un peu renversée, attendait. », « elle était rigide, muette », « éclata en sanglots […] Elle y resta pliée, pâmée, morte ». Dans La Condition humaine, «  l’angoisse lui tordaitl’estomac », « y songer avec hébétude » , « les paupières battantes, […] , mais un sacrificateur », « ses mains hésitantes », « c’est toujours à lui d’agir ». Puis dans l’Etranger, «  je n’avais pascessé de regarder l’arabe », « j’ai pensé que je n’avais qu’un demi tour a faire et ce serait fini », « c’est alors que tout vacillé. […] Tout mon être s’est tendu, et j’ai crispé ma main sur lerevolver », « J’ai compris que j’avais détruit l’équilibre du jour, le silence exceptionnel d’une plage où j’avais été heureux », «  C’Était comme quatre coups brefs que je frappais sur la porte dumalheur ».

Ces trois auteurs ont décrits des scènes de crime en laissant les pensé ou les ressentis des personnages. Nous apercevons que la nature humaine laisse paraître des sentiments étrange alors…

Les trois textes du corpus sont des romans. Ils nous exposent des scènes demeurtre. Le premier est extrait de Thérèse Raquin de Zola, et date de 1867. Le second est tiré de La Condition Humaine de Malraux, et a été écrit en 1933. Enfin le dernier provient de L’Etranger de Camus,œuvre datant de 1942. Nous pourrons donc nous demander comment la description de la nature intervient dans ces trois extraits, en nous intéressant d’abord à la façon dont celle-ci est décrite, puisen analysant les différents effets produits par cette description.

Dans un premier temps, nous pouvons observer différentes manières de traiter la description selon le texte.

D’une part, ladescription n’occupe pas la même place dans tous les textes. Effectivement, dans le texte de Zola, auteur du courant réaliste-naturaliste, on peut affirmer que la description de la nature occupe presque lamoitié du texte, par souci de l’auteur de retranscrire le réel. Dans les textes de Camus et Malraux, tous deux appartenant au XXe siècle, la description est moins présente, car les auteurs insistentsurtout sur la psychologie de leurs personnages : c’est une caractéristique des romans du courant de l’absurde. En outre, La Condition Humaine se déroule dans un environnement urbain, ce n’est doncpas la nature qui est décrite mais la ville et ses "building" (l.6).

D’autre part, les univers créés par les auteurs grâce à la description présentent des contrastes intéressants. Dans Thérèse Raquinet La Condition Humaine, on rencontre un environnement froid et inquiétant. En effet dans le premier, la nature est "d’un brun sombre taché de gris" (l.2), on nous décrit également du "brouillard"(l.14). De même chez Malraux, où seule une" électricité pâle" vient percer une "nuit où le temps n’existait plus". Cette nuit est même qualifiée comme "écrasée d’angoisse" à la ligne 20.

A…

Comparaisons corpus Emile Zola, « Thérèse Raquin », André Malraux, « La Condition humaine », et Albert Camus, « L’Etranger ».

1 - Laurent et Thérèse, devenus amants, mettent à exécution le projet de tuer Camille. Ce crime est totalement prémédité, tous les éléments sont réunis pour, et Thérèse « attend ». Elle qui vit dans l’ennui souhaite vivre pleinement son amour avec Laurent, ce qui est impossible à cause de son mari Camille. Zola peint un tableau réaliste et funeste, il annonce ainsi le drame qui va suivre : « douloureusement calme » « des souffles plaintifs de désespérance », le paysage « sent la mort » arriver. C’est donc cette atmosphère silencieuse et menaçante, qui les poussera en partie à agir.

2 - Dans La Condition Humaine de André Malraux, Tchen est contraint de tuer un homme pour des raisons politiques. On retrouve ici encore cette ambiance sinistre, accompagnée d’un climat d’angoisse causée par les doutes du personnage : est-il « découvert » ? L’extérieur est désigné comme un monde différent, « le monde des hommes », ainsi qu’une menace pour Tchen. Dès le début, la violence règne et prédit ce qui va se passer : « tordre », « combattre », frapper » et « tuer. Cette ambiance oppressante le conduira lui aussi à tuer cet homme.

3 - Quant à Meursault, héros de l’Etranger de Camus, il tirera sur l’Arabe de façon « absurde », ce sont des circonstances indépendantes de ses volontés qui l’y amènent. C’est un climat apocalyptique que peint Camus : la chaleur, qui est personnifiée par « son grand souffle chaud » a comme un effet néfaste sur Meursault, « l’air est enflammé » montre à quel point le soleil brûle. Ces éléments naturels l’écrasent, il en perd presque le sens de la vue, puisqu’il « devine » plus qu’il ne voit et a donc une mauvaise interprétation de l’Arabe et croit que celui-ci le provoque « il avait l’air de rire », du coup il se sent obligé d’avancer et pour lui l’Arabe semble vouloir l’agresser. L’expression « brûlure que je ne pouvais

Le corpus que nous allons étudier est composé de trois extraits de roman, qui nous exposent à des scènes de meurtres. Le premier extrait de Thérèse Raquin de l’auteur réaliste Emile Zola, publié en 1867. Le second texte est tiré de La condition humaine écrite par André Malraux

...

Télécharger au format  txt (19.5 Kb)   pdf (181 Kb)   docx (15.6 Kb)  
Voir 12 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com