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Analyse de pratique professionnelle en EHPAD

Rapport de stage : Analyse de pratique professionnelle en EHPAD. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Novembre 2021  •  Rapport de stage  •  3 020 Mots (13 Pages)  •  1 263 Vues

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PRESENTATION DE L’ETABLISSEMENT

L’EHPAD dans lequel j’effectue mon stage se situe dans un centre hospitalier dans le Nord de la France. Sa capacité d’accueil est de 84 lits et il comprend plusieurs unités.

Cet EHPAD est un lieu de vie accueillant des personnes dépendantes atteintes de la maladie d’Alzheimer et de troubles apparentés. Il s’agit de prendre en charge une population vieillissante atteinte de poly pathologies.

Pour ma part, je suis en stage dans l’unité M.A.M.A, une unité pour maladie d’Alzheimer et maladies apparentés.

C’est une unité de 14 lits qui permet un accompagnement spécifique des résidents qui présentent un risque de départ de l’unité à l’insu des professionnels, des troubles du comportement peu sévères (déambulation, désorientation spacio-temporo-spaciale), et les résidents doivent être autonomes dans leurs déplacements.

Elle propose notamment des activités individuelles et collectives permettant de stimuler et maintenir les capacités restantes du résident.

Cet EHPAD dispose d’une équipe pluridisciplinaire : une directrice, un médecin gériatre, un cadre de santé, 4 infirmières, 31 aides-soignantes, 5 auxiliaires de vie, 1 ergothérapeute, 1 animateur, des intervenants extérieurs (pédicures, coiffeurs, arthérapeute).

POINT SUR LA MALADIE D’ALZHEIMER

La maladie d’Alzheimer est une maladie neuro-dégénérative, c’est-à-dire une atteinte cérébrale progressive conduisant à la mort neuronale. Elle est caractérisée par une perte progressive de la mémoire et de certaines fonctions cognitives conduisant à des répercussions dans les activités de la vie quotidienne. C’est la forme la plus commune de démence (50 à 80% des cas). Elle comprend 7 stades, le stade 1 correspondant à aucune déficience au stade 7 correspondant à un déficit cognitif très sévère.

L’espérance de vie est assez variable car c’est une moyenne, elle est de 8 à 12 ans à partir de la poste du diagnostic. Elle entraine souvent des complications indirectes : risque de pneumonie car troubles de la déglutition (cause la plus fréquente de décès), chutes dues à la perte d’équilibre, pathologies cardiaques, sensibilité aux infections potentiellement mortelles due à la perte de poids par exemple…

Il y a différents symptômes : difficulté à se souvenir des informations récemment apprises car les changements dus à cette maladie commencent généralement à se produire dans la région du cerveau impliqué dans l’apprentissage, difficulté à effectuer des tâches familières, difficulté à comprendre les images et les relations spatiales, nombreux problèmes d’expression orales ou écrites, objets égarés, jugement amoindri, changement d’humeur ou de personnalité…

Aujourd’hui, il n’y a pas de traitement capable de guérir cette maladie. Les médicaments existants sur le marché ne permettent que de traiter les symptômes cognitifs. (Donépézil/Aricept, Rivastigmine/Exelon, Galantamine/Reminyl, Ebixa)

PRESENTATION DE LA RESIDENTE

Madame M., arrivée à l’EHPAD en décembre 2020, a 85 ans. Elle est mariée et a eu 4 enfants, 1 fille et 3 garçons, dont un décédé en 2017.

Madame M. mesure 1m59 et pèse 41.5 kg, soit un IMC de 16.1. Elle est en insuffisance pondérale au regard de son IMC, même si l’IMC n’est fiable que pour les personnes âgées de 18 à 65 ans. (IMC Normal 18.5 à 25)

Avant son arrivée à l’EHPAD, Madame M. vivait chez elle avec son mari dans une maison. Elle était institutrice dans son village du Nord. Elle avait pour seule aide le passage d’une IDE tous les soirs.

Madame M. est arrivée à l’EHPAD en décembre 2020 à la demande de son mari et de son fils, qu’elle a désigné personne de confiance. Elle était désorientée, déambulait beaucoup la nuit.

Madame M. est atteinte de la maladie d’Alzheimer décelée en 2017. Les symptômes de Madame M. sont ceux liés à cette maladie. (CF explication de la maladie d’Alzheimer page 1)

Elle également atteinte de la maladie de Parkinson, une affection chronique neuro dégénérative ; c’est-à-dire qu’elle se caractérise par la disparition progressive de certains neurones dans le cerveau.

La conséquence principale de cette disparition neuronale est la diminution de la production de dopamine (une molécule qui permet aux neurones de communiquer entre eux), dans une région essentielle au contrôle des mouvements. De ce fait, la maladie de Parkinson est avant tout une maladie qui touche les fonctions motrices. Les symptômes de cette pathologie sur Madame M. sont une hypertonie (rigidité des bras et des jambes), une akinésie (difficulté de mouvements) et des tremblements au repos rendant ses déplacements compliqués.

Madame M. souffre également d’un syndrome dépressif réactionnel à la suite du décès de son fils en mars 2017, souvent, son état de tristesse s’empire en fin d’après-midi.

Elle se déplace avec un déambulateur, déambule beaucoup la nuit et ses propos ne sont pas cohérents. Elle aime la musique mais peu les activités, qu’elles soient individuelles ou communes.

TRAITEMENTS

Modopar 1/jour : Antiparkinsonien, vise à combler le déficit en dopamine dans certaines zones du cerveau, caractéristiques de la maladie de Parkinson. Il agit sur la rigidité musculaire et la réduction des tremblements de repos propres à cette pathologie.

Sertraline 1/matin : antidépresseur utilisé dans les cas de stress post-traumatiques, épisodes dépressifs. Il diminue la quantité de sommeil paradoxal. C’est un psychotrope de type inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine.

Exelon 4.6mg 1/jour (transdermique : patch collé sur la peau) : utilisé dans le traitement de la maladie d’Alzheimer et les démences associées à la maladie de Parkinson. La rivastigmine appartient à la famille des médicaments appelés inhibiteurs de la cholinestérase (améliore la fonction cognitive et l’aptitude générale requise pour l’accomplissement des actions de la vie quotidienne)

DEROULEMENT DE LA TOILETTE

Mardi 26 octobre, je prends mon service à 6h45. Mes collègues AS et moi-même faisons les transmissions de la veille avec ma collègue aide-soignante de nuit. Puis, nous nous répartissons les toilettes du matin, en respectant le levé de chaque résidant. J’aurais la charge de la toilette de Madame M. ce matin-là.

Je lave mes mains au lavabo avec du savon pendant une minute, les essuie puis effectue une friction

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