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Rapport de stage au Centre d’habitat Fleurquin Destelle à Grasse

Rapport de stage : Rapport de stage au Centre d’habitat Fleurquin Destelle à Grasse. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Décembre 2017  •  Rapport de stage  •  2 868 Mots (12 Pages)  •  562 Vues

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ECRIT RENDANT COMPTE DE LA PARTICIPATION A LA MISE EN ŒUVRE DU PROJET EDUCATIF

J’ai fait mon stage court au Centre d’habitat Fleurquin Destelle à Grasse qui a pour mission l’hébergement d’adultes en situation de handicap mental et psychique exerçant une activité professionnelle en milieu ordinaire dans un établissement  d’aide par le travail . La plupart des résidents travaillent dans un ESAT.L’objectif du centre est de favoriser l’autonomie des résidentes,développer leurs compétences ou qu’ils conservent leurs acquis, leur épanouissement, leur socialisation et qu’ils puissent  vivre dans un appartement seuls ou en colocation.Le service éducatif qui est composé de 14 éducateurs dont une maîtresse de maison sur un poste moniteur éducateur et de deux équipes éducatives : l’équipe Villa (la structure semi collective) et l’équipe  Lutrand (appartements partagés) et  le foyer éclaté (appartements individuels dans le centre de Grasse), 8 éducateurs  sont sur la structure Villa et 5 éducateurs  sur Lutrand .  Chaque résident est suivi par  un référent  et un co référent. Dans l’équipe éducative, une psychologue est présente  afin de soutenir les résidents en cas de besoin. Elle leur propose des entretiens individuels dès leur rentrée mais ce n’est pas obligatoire.Ainsi qu’une assistante sociale pour accompagner les personnes dans leurs démarches administratives (demande de logement et pour le règlement de dettes, renouvellement de la MDPH).Les veilleurs de nuit font partie de l’équipe éducative et assurent la sécurité des résidents hébergés sur la villa. Ils sont présents auprès des résidents qui se confient à eux plus facilement car ils ont moins de craintes et parfois ils sont plus angoissés le soir d’être seuls,ils doutent et ils peuvent souffrir d’un manque famillial. Les veilleurs de nuits sont un repère, un soutien, un lien essentiel avec l’équipe éducative et les résidents.Les résidents sont orientés au CHDF le plus souvent à la demande des familles et  par les partenaires (ime, foyer de l’enfance, Arche de Grasse, LA MDPH).Les personnes avant leur entrer au centre ont une période d’essai de 15 jours où ils sont stagiaires. Pendant cette période, les moniteurs éducateurs font leurs évaluations pour savoir si un suivi est possible. Suite aux bilans des éducateurs, la MDPH oriente les personnes. A leur arrivée les résidents signent un contrat avec le CHFD . Quand une personne accueillie veut changer de résidence ou aller dans un appartement, elle a la possibilité de faire un stage dans un autre centre.Moi, je suis dans l’équipe Villa.La villa peut accueillir 9 résidents et un stagiaire et il y a une chambre de rapatriement en cas d’urgence pour les résidents de l’extérieur.Le moniteur éducateur accompagne les résidents au quotidien afin de maintenir leurs acquis et de développer leurs potentiels pour qu’ils soient le plus autonomes possible, et de les ouvrir sur le monde extérieur en menant des activités : randonné , piscine , théâtre .Il doit veiller à la santé des résidents,à leur bien-être et à leur socialisation.Pour les résidents travaillant la journée, l’accompagnement se fait surtout en fin d’après-midi  et le soir, soit sur leur lieu de vie, au bureau des éducateur ou  à l’extérieur (Les VD) les visites à domicile.Le moniteur accompagne les personnes dans leurs démarches administratives  (papiers, logement), il les accompagne également à des rendez –vous médicaux et pendant les activités : foot, randonnée, piscine.Dès l’entrée d’un résident, l’éducateur référent élabore avec lui un projet d’accueil personnalisé (PAP).Oui, j’ai atteint mes objectifs, j’ai pû instaurer une relation de confiance avec certains résidents et rentrer en relation avec eux .J’ai pu transmettre des messages aux éducateurs lorsque je réponds au téléphone. J’ai pu apprendre les pathologies et les syndromes, les états des posture professionnelle .Je dois développer ma posture professionnelle , cela a été difficile pour moi de me  mettre dans la peau d'une professionnelle étant stagiaire. Je voulais faire une sortie patinoire à Nice, j'en avais parlé avec l''équipe éducative avant d'en parler aux résidents mais je n'ai pas pû la faire suite au plan vigipirate. Lorsque j’arrive le matin ou au début d’après-midi, je fais souvent les soirées. Je vais directement au bureau des éducateurs qui se situe à côté de la villa, je lis les cahiers de liaisons de la villa et Lutrand qui servent à communiquer les informations, rendez vous médicaux. J'ai pu noter le rendez vous d'une résidente chez le gynécologue et un message aux éducateurs de Lutrand de rappeler le plombier pour un problème de douche .  Avec ma référente, nous avons accompagné une résidente pour une intervention médicale, celle-ci avait besoin de soutien et d’être rassurer.En arrivant à l’accueil, elle l’a aidée pour les démarches administratives et pour le paiement du chèque de caution de la chambre .Les éducateurs gardent dans un coffre les chéquiers des résidents, ils les aident à gérer leur budget. Certains sont sur curatelle ou tutelle .Les résidents rentrent en fin d’après-midi vers 17H à la villa, ils ont un goûter, ils peuvent aller dans leur chambre ou regarder la tv dans le salon. Ils  vont au bureau des éducateurs pour leurs papiers, pour faire des chèques pour le paiement des séjours ou de leur loyer et leur participation à l'alimentation.J’ai aidé une résidente de l’extérieur à faire une lettre pour sa chef de service de l’ESAT, elle souhaitait un temps plein car au niveau financier, elle rencontrait des difficultés. Je l’ai aidée à reformuler ses mots et elle a écrit sa lettre. J’ai également accompagné ma référente au domicile de MME A pour qu’elle récupère des papiers, les fiches de paie de MME A et de son copain pour l’assistante sociale. On s'est assisse à la table du salon cuisine , ma référente  l’a aidée à remplir un chèque pour payer une consultation en lien avec son PAP qui est d' aider MME A  à prendre confiance en elle , à clarifier ses besoins , à savoirs les exprimer dans la construction de son projet . Et de l'accompagner dans la gestion de son budget et l’aider dans la compréhension des priorités économiques. Je l’ai aidée à remplir un formulaire CERFA elle s'est mise à côté de moi ,pour l’inscription sur les listes électorales suite au projet citoyen de mon autre référent en lien avec la mission du chdf  d’intégrer les résidents dans la vie citoyenne et le tissu local .Ensuite nous avons tous mangé à table dans une ambiance conviviale comme elle nous avait invités. Ma référente m’a dit qu’au début de leur installation dans l’appartement, son copain n’aidait pas trop MME A à payer le loyer et les factures donc les éducateurs ont dû recadrer.Mme A souffre du syndrome X fragile et d'un retard  intellectuel moyen, ma référente me l’a mentionné .C’est une personne très angoissée , fragile et vulnérable et elle a du mal à s’exprimer .D’ailleurs ce soir-là  elle a évoqué son ex copain, elle avait peur et elle se sentait harcelée par lui car il lui envoyait des textos et elle le voyait en bas de chez elle.Le soir, les éducateurs et les résidents préparent le repas et nous mangeons tous ensemble c’est un moment de convivialité. J’ai dîné seule avec des résidents car les éducateurs étaient en rdv ce soir-là et qu'il n'était pas fini à l'heure du repas. Cela m’a permis de discuter avec des résidents et d'en savoir plus sur eux , de savoir ce qu'ils faisaient comme métier et un résident m'a parlé de sa dette à la caf .Il souhaitait savoir où s'en était alors j'ai pris l'initiative de noter un message dans le cahier de liaison pour l'assistante sociale .Un soir MME O qui est en colocation à Lutrand n’avait pas le moral, l’éducateur lui a proposé de venir manger à la Villa, nous sommes allés la chercher à son domicile, elle a craqué et elle a pleuré à l'épauler de l’éducateur. En arrivant au bureau des éducateurs de la villa, elle a demandé à me parler, étant stagiaire l’éducateur est resté avec moi .MME O avait peur d’avoir un cancer, elle a un handicap mental et la maladie de COWDEN. Elle a un risque accru de développer des cancers (sein, thyroïde ) .Ce qui peut expliquer son inquiétude d’avoir un cancer .Je lui ai conseillé de faire les examens, qu’elle n’avait probablement rien de grave que c’était peut-être un Kyste .Sa mère l’a appelée pour lui proposer de venir le week end chez elle pour se changer les idées . On lui a dit que c’était une bonne idée . Mon référent lui a dit de ne pas en parler aux autres que cela ne les concernait pas .Nous avons mangé tous ensemble dans la cuisine du bas qui est réservée aux résident les plus autonomes. En fin de soirée elle m’a dit qu’elle avait meilleur moral et j’ai su par la suite que son moral était bon et qu’elle avait ses examens et que les médecins avaient découvert plusieurs boules au sein bénignes. Elle devait se faire suivre et faire surveiller les boules. Pour les sorties, les éducateurs affichent leurs propositions de sorties au bureau ou dans le hall d'entrée de la villa .Et les résidents peuvent s’inscrire .J'ai participé à une sortie IKEA , j'ai pu rencontrer des résidents de l'extérieur et les conseiller pour leurs achats .J’ai fait l’animatrice d’une réunion Villa avec des éducatrices. J’ai d’abord demandé si il y avait des thèmes à aborder. MR T a parlé de son problème du lave-linge car Mme C avait touché son  linge et lui n’était pas content, il ne voulait pas être malade. Elle était en arrêt maladie et elle avait fait sa lessive. Puis on a évoqué les tâches de MR S qui est une personne réservée d'ailleurs, un des points de son projet personnalisé est de créer des liens avec les autres .Un dimanche, je suis montée 2 fois toquer à sa porte pour qu'il descende nous aider en cuisine . Les résidents comprenaient que MR S finit son travail tard le soir. Il a changé d’horaires car il travaille maintenant chez Man. En dernier point j’ai parlé de la soirée Galette les éducatrices devaient demander s'ils avaient le droit d’inviter des personnes de l’extérieur.Il m’arrive de toquer à la porte des résidents pour qu’ils descendent à la cuisine faire leurs taches ou nous aider à préparer le repas.Une fois j’ai toqué à la porte d’une résidente, Mme J pour qu’elle vienne manger, elle m’a répondu qu’elle souhaitait ranger sa chambre et qu’elle n’avait pas faim. Ensuite une éducatrice m’a demandé de remonter lui donner son médicament, ce que j’ai fait .Avec Mme J j’ai pu instaurer une relation de confiance . Je lui ai parlé d’une étude sur les tatouages que j’ai fait à l’école. Elle m’a montré son tatouage au poignet qui représente l’infini  avec l’initiale du prénom de son père décédé.Ma référente ainsi que sa mère ont remarqué qu’elle parlait beaucoup en ce moment.En effet elle s'exprime mieux depuis qu'elle fait son suivi psychologique. Elle a le projet de s'approcher de sa mère qui vit à Nice et de changer d'ESAT, moi même je lui ai conseillé de se rapprocher de sa mère et de faire un voyage avec elle . On parle de musique, de ses vacances à Disneyland Paris. Elle a dormi un soir à 18h sur le canapé du salon. Elle m’a confié qu’elle avait des angoisses la nuit et qu’elle avait du mal à dormir .Je lui ai dit de se détendre et de ne penser à rien.Je lui ai donc demander le lendemain si elle dormait mieux . Un soir je suis allée avec ma référente dans sa chambre  pour chercher dans ses papiers sa carte de mutuelle pour sa tutrice ,comme nous ne la trouvions pas, je lui ai demandé si elle ne l'avait pas sur elle,ce qui était bien le cas .Je l’ai également aidée, un autre jour à faire son lit et une lessive.J’ai fait des activités avec les résidents : une randonnée raquettes à Gréolière Les Neiges avec ma référente et Mr N,Mme V et Mme C qui est de Lutrand .Mr N ,son objectif était de ralentir son rythme  et de rester avec les autres . Ce qu'il a fait mais à un moment il est parti devant seul. J’ai dû l’appeler en criant fort. Je lui ai proposé de goûter en attendant les autres et de faire une pause. Ma référente l’a recadré et du coup il est resté avec moi ou derrière moi.Au début je fermais la marche avec Mme V. A un moment je lui ai dit qu'il fallait qu'on rattrape les autres ,qu'on ne devait pas s' éloigner d'eux .J'ai pu remarqué qu'elle s'énervait facilement ,qu'elle élevait sa voix.J’ai parlé des difficultés de Mme V avec son référent, elle a des difficultés à lire et demandait aux autres de l’aide. Je lui ai proposé mon aide mais elle l'a refusée. Je lui ai répondu qu’elle pouvait me solliciter moi ou une autre éducatrice si elle le souhaitait. Mme V nie beaucoup ses difficultés ,elle dit qu’elle sait tout faire. Son référent souhaitait réajuster son projet qui était au départ de l'accompagner dans le respect de son corps et l'estime de soi aux  moyens de l'hygiène corporelle et vestimentaire et l'aider à respecter les codes sociaux et les autres, reprendre Madame V lorsqu'elle se montre insolente , dédramatiser et relativiser les situations.Un vendredi soir, j’ai parlé avec MME V de ses douleurs aux dents comme j’avais lu dans le cahier de liaison qu’elle avait mal aux dents. Elle m’a dit qu’elle pensait qu’elle avait une carie et un abcès. Je lui ai conseillé d’aller chez le dentiste. Elle m’a dit qu’elle avait peur. J’ai insisté en lui disant que si elle avait mal il fallait qu’elle consulte. Une éducatrice lui a dit la même chose que moi après. Le weekend elle a demandé un rendez-vous chez le dentiste avec un éducateur ce qui est positif. Mme V a évoqué avec moi ses difficultés de lecture, elle m’a dit qu’elle faisait du karaoké et apprenait l’anglais . Je lui ai dit de continuer .J’ai accompagné des éducateurs  et des résidents de la villa ou du foyer éclaté  lors de visites à Domicile (VD)ou sorties à l’extérieur. Pour les personnes de  la villa on parle plus de suivi individualisé  à l’extérieur.Avec mon référent et un résident de la villa MR F atteint d'une déficience intellectuelle nous sommes allés à la cafétéria de Mouans-Sartoux.Mon référent a évoqué avec Mr F son projet de réorientation en effet MR F doit être orienté vers un foyer de vie de L’ADAPEI à GRASSE car il commence à être fatigué de travailler. Je me suis assisse à côté de  Mr F à table. Nous avons parlé de ses vacances aux Caraïbes, il venait de rentrer de croisière avec ses parents. Je lui ai demandé s’il avait donné son courrier et sa carte mutuelle à son référent car quand il est rentré la veille, il avait du courrier dans sa boite aux lettres et sa mère était inquiéte à propos de la carte de mutuelle. Comme MR F l’avait sur lui, il l’a donné à mon référent pour qu’il en fasse une photocopie.J’ai également accompagné un éducateur lors d’une VD au mac do de Grasse avec MR T résident Villa  et MR E foyer éclaté .Je me suis assisse à côté de Mr T qui est trisomique 21 et en face de MR E pour mieux échanger avec eux. J’ai montré à MR T des photos d’animaux que j’avais sur mon portable, les chats de la villa .Je me suis aperçue qu’il aimait les chats .A la villa il y a deux chats. Les chats sont un bon moyen de calmer et un anti-stress pour les résidents. Nous lui avons dit qu’il ne fallait pas parler à sa mère de sa sortie Mac do, puisque celle-ci souhaite qu’il perde du poids car il a beaucoup grossit depuis qu’il est arrivé à la Villa. Il m’a dit que sa mère gardait les bouchons de bouteille pour les associations. Avec Mr E nous vons parlé de son travail, il fait les entretiens à des espaces verts chez des particuliers et à la lyonnaise des eaux.Je me suis aperçue qu’il avait un bouchon à l’oreille et je lui ai demandé ce qu’il avait . Il m’a répondu qu’il avait son tympan percé. Il est allé à l’orl et il se faisait soigner. Il m’ a dit qu’il allait aller à son activité piscine et qu’il ne mettrait pas sa tête sous l’eau .Je lui ai conseillé de mettre un bonnet de bain.Au début du stage, les éducateurs ont remarqué que j’étais en retrait petit à petit j’ai plus participé à la vie de la villa, aidé en cuisine et j’ai répondu au téléphone. Je me suis demandée si les résidents pouvaient avoir des rapports intimes entre eux, j’ai eu ma réponse en réunion. Avec les éducateurs nous avons parlé de la question de la distance professionnelle .Je me suis demandé si avec Mme V j’aurai peut être dû attendre qu’elle me parle elle-même de ses difficultés.

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