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Analyse de pratique professionnelle

Étude de cas : Analyse de pratique professionnelle. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Juin 2018  •  Étude de cas  •  2 220 Mots (9 Pages)  •  722 Vues

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                                Analyse de pratique professionnelle

Description de la situation :

La situation que je vais développer s’est déroulée le mardi 20 mars 2018 lors de mon stage en SSR gériatrique. J’étais alors dans la quatrième semaine de mon premier stage du semestre 6 de mes études en soins infirmiers. Ce service est divisé en deux secteurs, le secteur Bourgogne et le secteur Pyrénées, chacun composé de 20 lits. Il y a une infirmière et deux aides-soignantes par secteur le matin, deux infirmières et trois aides-soignantes pour l’ensemble du servie l’après-midi.

Ce mardi, j’étais d’après-midi, je faisais donc 13h45-21h30 dans le secteur Pyrénées, j’étais avec Elodi, une infirmière remplaçante. Pendant les transmissions avec l’équipe du matin, nous avons été informés qu’une patiente devait recevoir, dès cette après-midi, une antibiothérapie intraveineuse. En effet, cette patiente, Mme C, 88 ans, rentrée le 12 mars pour rééducation à la marche suite à des chutes à répétitions, a développé une infection urinaire. Un ECBU a été effectué et il est revenu positif à l’E.Coli, associé à des signes cliniques notamment une pollakiurie. Le médecin a donc décidé de commencer une antibiothérapie intraveineuse.

Nous devions donc lui poser une voie veineuse périphérique pour lui administrer deux grammes de Ceftriaxone en IV dilué dans 100ml de Nacl 0,9% à 15h.

J’ai donc préparé mon chariot avec l’ensemble de mon matériel soit un cathéter de 20G, un garrot, un prolongateur, une tubulure trois voies, un pochon de Nacl 0,9% de 100ml, une ampoule de 2g de Ceftriaxone, un kit de transfert, une tubulure une voie, un pochon de G5 500ml en garde veine, un Tégaderm, une boite de gant non stérile, un paquet de compresse ainsi que de la Bétadine alcoolique. Je m’appuie sur la prescription médicale pour préparer tout ce qui est médicamenteux.

Je prends mon chariot avec le matériel que j’avais préparé et je me rends près de la chambre de la patiente. Je toque à sa porte, je rentre, effectue une friction avec du SHA et je me présente. Je lui explique le soin que l’on doit lui faire et lui demande son accord pour que ce soit moi qui le pratique avec la présence de l’infirmière. Elle me donne son accord, je vais donc récupérer mon chariot ainsi que le pied à perfusion que j’avais amené.

Une fois installé dans la chambre, je prépare mes perfusions après avoir procédé à une friction avec du SHA. Je profite de ce temps pour vérifier l’identité de ma patiente. Dans un premier temps, je prépare le pochon de Nacl, avec la tubulure trois voies et le prolongateur, en vérifiant les dates de péremption, je note son heure de pose, qu’il doit s’écouler sur 24h ainsi que le jour et mes initiales. Puis, après une friction de SHA, je prépare l’antibiotique, je regarde également les dates de péremption puis j’utilise le kit de transfert pour effectuer le mélange avec le pochon de Nacl. Je pose ma tubulure une voie que je purge, j’écris ensuite sur le pochon le produit rajouté, la quantité, l’heure, le jour et mes initiales. Je mets mes deux pochons sur le pied à perfusion et j’effectue le branchement en Y en prenant soin de manipuler le robinet avec des compresses imbibées d’antiseptique. Je place le pied à perfusion à proximité de la patiente puis j’élimine mes déchets et procède à une friction avec du SHA.

Je prépare ensuite le matériel nécessaire à la pose d’un cathéter intraveineux. Puis après une friction au SHA, je m’assois à côté de la patiente et lui demande si elle est droitière ou gauchère avant de lui poser le cathéter sur son bras opposé si possible. Étant droitière, je pose le garrot sur son bras gauche et commence à rechercher une veine en évitant le pli du coude. Je repère rapidement une veine au niveau de son avant-bras, je m’assure qu’il n'y a pas de « nœud » au niveau de la veine et qu’elle ne roule pas trop. Suite à cela, je prends la décision de ponctionner dans cette veine.

Je retire le garrot à la dame et lui dit de détendre son bras le temps que je me prépare. J’installe mon chariot et le pied à perfusion afin qu’ils soient bien orientés et que j’ai le matériel à portée de main. J’effectue une friction au SHA et enfile une paire de gants non-stérile, je replace le garrot sur le bras gauche de la patiente et repère une dernière fois ma veine. Je désinfecte la zone avec une compresse préalablement imbibée de Bétadine alcoolique que j’élimine ensuite dans la poubelle des DAOM. Puis je prends le cathéter et m’assure que le cathéter coulisse bien le long de l’aiguille. Je tiens la veine plus bas que la zone désinfectée pour m’assurer qu’elle ne bouge pas puis je dis à la patiente que je vais poser le cathéter et je lui demande d’inspirer calmement. Au même moment, j’insère le cathéter dans la veine et le monte doucement. Je vois du sang remonter, je laisse alors l’aiguille dans le cathéter. Je prends une compresse sèche que je glisse sous le cathéter puis j’appuie sur la veine en amont de mon point de ponction pour éviter un saignement au moment du retrait de l’aiguille. Je prends la partie basse du prolongateur, je retire l’aiguille que l’élimine dans un bac OPCT et j’adapte le prolongateur sur le cathéter. Je vérifie que la perfusion s’écoule correctement et j’effectue mon reflux. Puis je fixe un cathéter avec mon Tégaderm et note la date et mes initiales. J’élimine tous mes déchets, je garde simplement mon paquet de compresses imbibé.

J’effectue une friction au SHA et j’utilise ensuite mes compresses pour manipuler le robinet et faire passer l’antibiotique. Je mets un débit d’environ 67 gouttes par minutes pour que le pochon s’écoule en 30mn afin de respecter la prescription.

Je discute ensuite avec la dame, inquiète de s’accrocher dans la tubulure de la perfusion durant ses déplacements.

Je ferme mes poubelles, effectue une friction au SHA et explique à la patiente que je reviendrais dans 30mn pour retirer le pochon d’antibiotique qui sera fini.

Je me rends vers la pièce de stérilisation, retire mes poubelles, mets mon garrot dans le bac de stérilisation et nettoie mon chariot avec une lingette imbibée de Surfanios. Puis je range mon chariot dans la salle de soin et trace mon acte sur Actipidos.

Puis, je rejoins l’infirmière dans la salle de transmission pour revenir sur mon soin. Elle m’explique alors qu’il n’y aucun soucis au niveau de l’organisation et de la dextérité. Elle soulève aussi qu’elle a remarqué que j’ai recherché le consentement de la patiente et me dit que c’est une bonne chose. Par contre, elle a été étonnée de ne pas me voir faire de cycle Bétadinné. Je lui explique que lorsque j’ai regardé le protocole pour une pose de cathéter sur le portail Echos, j’ai vu qu’il demandé de faire uniquement une désinfection à la Bétadine alcoolique. Je lui ai montré le protocole et elle était étonnée. Je lui dis que j’ai moi aussi appris à faire un cycle Bétadinné pour la désinfection, mais que j’ai aussi appris à toujours me référer aux protocoles du service dans lequel je me trouve. Elle me dit alors que Florine l’infirmière qui s’occupe du secteur Bourgogne est la référente hygiène du service et qu’il serait intéressant d’en discuter avec elle.

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