Analyse de pratique professionnel lovenox

Analyse de Pratique Professionnelle

J’ai effectué mon stage du Semestre 2 dans le service de Soin de Suite et Réadaptation du Centre Hospitalier de Doullens. Ce service est composé de 27 chambres, 13 chambres simples et 14 chambres doubles. La capacité du service est donc de 41 patients, divisé en deux secteurs. Il y a 2 aides soignantes, 1 infirmière le matin dans chaque secteur, 1 aide soignante et 1 infirmière l’après-midi dans chaque secteur et pour finir une infirmière et une aide soignante la nuit pour les deux secteurs. Le service est équipé d’ordinateur pour chaque secteur, les prescriptions sont donc informatisées.

Mr T.  est un homme de 82 ans. Il est entré dans le service de SSR du CH de Doullens le 28 Janvier 2020 dans la chambre 222 du secteur , cette chambre étant une chambre double. Il était auparavant hospitalisé en service d’orthopédie et de chirurgie du CHU d’Amiens pour une pose de prothèse totale de hanche suite à une fracture du col du fémur droit. Pour éviter un trouble thromboembolique, il a été prescrit à Mr T. des anticoagulants notamment de l’héparine à bas poids moléculaire. Il est donc sous traitement de Lovenox 4000 UI/4ml, en injection sous cutané, une fois par jour le soir.

Mon Analyse de Pratique Professionnelle sera basée sur la préparation et la réalisation de ce soin.

Pour commencer, après les transmissions de 14 heures, je demande à l’infirmière du secteur 1, d’imprimer les feuilles de prescription de Mr T. Une fois cela fait, je vérifie ma prescription. Je vérifie alors que la prescription soit datée, signée par le médecin du service. Elle doit aussi être nominative, qualitative et quantitative. La prescription était donc en date du 20 février 2020, signée par le docteur T. B. Elle est au nom de Mr T. et présente donc le produit « Lovenox SER 4000 UI 0,4ml sol. Inj.3 » ; Et pour finir « 4000 UI le soir pendant 90 jours VOIE SOUS CUTANEE ». Une fois la prescription vérifiée, je peux alors préparer sur mon chariot, un plateau préalablement décontaminé et une étiquette. Sur l’étiquette, j’inscris le nom du patient, le numéro de sa chambre, ici la 222 « côté fenêtre », l’heure de la prise du traitement, pour ce cas précis 20 heures. Et pour finir, j’inscris le type de produit avec son dosage, en rapport avec la prescription, ici « Lovenox 4000 UI/0,4ml ».

Je vérifie alors la date de péremption, la stérilité et l’intégrité du produit. Suite à cela, je peux alors prendre une seringue correspondante à la prescription, dans le placard de la pharmacie. Je colle mon étiquette sur la seringue et la pose dans le plateau, en attendant l’heure du soin.

A 20 heures, je termine de préparer le matériel nécessaire à la réalisation du soin. Je prépare alors un paquet de 2 compresses stériles, pour l’asepsie cutanée. Je prépare aussi de l’antiseptique, de la chlorhexidine alcoolique, ainsi que de la SHA pour la friction désinfectante des mains. Je place tout cela dans le plateau, où se situe déjà la seringue. Je prépare aussi une boite de gants jetables non stériles de taille M que je pose sur la partie haute du chariot à côté du plateau. La plus haute partie du chariot est la plus propre du chariot et la partie la plus sale si situant en bas du chariot, vers le sol. Je pose donc sur cette partie un réniforme et un container à aiguille. Je peux alors me diriger vers la chambre du patient.

Une fois arrivée devant la chambre de Mr T, je prends le temps de toquer à la porte et d’entrer avec le chariot. J’effectue alors une friction des mains avec de la solution hydro alcoolique. Je vérifie l’identité du patient en lui demandant son nom ainsi que son âge. Il est alors couché dans son lit, mis en pyjama et avec une protection propre que j’aurais changée au tour de 19h30. Je lui indique alors qu’il est l’heure de l’injection. Il me demande alors dans quelle partie du corps j’allais lui faire ce soir-là. Je lui demande alors quel site il préfère, si c’est le ventre ou encore les cuisses. Il me dit qu’il préfère les cuisses. Je soulève alors le drap pour vérifier l’état cutané de sa cuisse droite. Il faut que la zone d’injection soit exempte de zones d’induration, de lésions cutanées, d’hématomes ou d’ecchymoses. J’installe le patient confortablement, à demi assis, selon ses directives.

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