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APP neurologie

Étude de cas : APP neurologie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Janvier 2017  •  Étude de cas  •  512 Mots (3 Pages)  •  4 223 Vues

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Analyse de pratique professionnelle

Lieu : hospitalisation en service de neurochirurgie

Situations ou activités vues ou réalisées :

Mme K est ukrainienne, elle a 77 ans, ne parle pas le français et le comprend très difficilement. Dans la nuit, Mme K a fait une chute aux pieds de son lit suite à une crise d’épilepsie. L’infirmière de nuit nous transmet que depuis Mme K parle beaucoup et est agitée. À 8 heures, au moment de l’administration du traitement, en entrant dans la chambre, je trouve Mme K en pleure.

Elle me parle dans sa langue et accompagne ses paroles de gestes et est agitée. J’essaie d’interpréter sa gestuelle et de comprendre ce qu’elle veut me dire.

Je lui demande alors si elle a des douleurs mais la patiente ne me comprend pas et ne se calme pas. Je décide d’aller chercher de l’aide auprès de l’infirmière, qui ne parvient pas à la comprendre non plus.

Face à ce problème de communication je me suis approchée de la patiente pour essayer de la rassurer physiquement en lui touchant l’épaule. Elle semblait un peu apaisée mais pleurait toujours. Je suis restée quelques instants à ses côtés. La communication s’est établie ainsi et elle s’est peu à peu calmée.

Observation étonnement :

Malgré la barrière de la langue je n’avais pas eu tant de difficultés à communiquer avec Mme K depuis son arrivée dans le service. Pour autant, c’était pour moi la première fois que je m’occupais d’une personne qui ne parlait et ne comprenait quasiment aucun mot de français. Le sens des gestes et la lecture des expressions du visage avaient été jusqu’à présent satisfaisant pour prendre en charge cette patiente.

En pénétrant dans sa chambre je ne m’attendais pas à me trouver face à un problème de communication.

Questionnement :

Comment rassurer un patient sans l’outil de la langue ?

Comment ce fait-il qu’un outil de communication fiable n’est pas été élaboré avec la patiente dès son arrivée?

En quoi un outil de communication aurait pu éviter cette situation?

Difficultés et points à approfondir :

J’ai voulu répondre rapidement à la détresse de Mme K en utilisant mes méthodes habituelles de communications qui se sont révélées inefficaces. Je me suis sentie déstabilisée car apparemment la communication, qui me semblait bien instaurée, a été soudainement interrompue, m’empêchant de comprendre comment agir pour soulager cette patiente. J’ai ressenti le besoin d’être aidée au plus vite. L’infirmière et moi avons été confrontées à nos limites. J’ai donc continué seule au près de cette patiente.

Suffisamment autonome :

La barrière de la langue lors d’une situation difficile semblant demandée une intervention rapide pour améliorer le confort de la personne demande au soignant d’utiliser avec calme et réactivité son sens de l’observation pour communiquer avec le langage du corps comme l’intonation, la gestuelle,

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