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APP soins relationel

Rapport de stage : APP soins relationel. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Août 2015  •  Rapport de stage  •  1 379 Mots (6 Pages)  •  1 140 Vues

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Je suis actuellement dans un stage en EPAD ( établissement pour personne âgée dépendante) dans le département des Yvelines. Repartie sur 3 étages plus une annexe avec une capacité de 120 lits.        
La répartition fait que je reste centré sur le deuxième étage avec à cet étage 30 résidents. Les résidents sont accueillis ici généralement à cause des pathologies qui ne leur permettent plus de vivre seul.        
Il y a : la cadre de santé, une psychomotricienne, un kinésithérapeute, une psychologue, une préparatrice en pharmacie, trois infirmières et trois aide-soignantes par étages ainsi qu'un Agents des services hospitaliers.        

Situation :        

Lors de mon stage, j'ai pu assister à un atelier pour les personnes avec des troubles de la pathologie d’Alzheimer ou équivalent.        
Lors de ces ateliers qui peuvent être individuels ou en petit groupe de trois ou quatre, on y pratique des massages de la gym douce, des ateliers chants... Ils ont été créés afin de permettre des stimulations tant cognitives que corporelles mais toujours adaptées à leurs pathologies.
De nombreuses personnes sont inscrites à ce groupe d'activité ce qui ne permet pas de prendre chaque résidant plus d'une foi par semaine de manière individuelle. Les ateliers de groupes, ce passe eux une foi par semaine.        
Afin de déterminer qui peut faire partie de ces activités un recueil d'informations permet d'appréhender la personne dans sa globalité, une évaluation des fonctions cognitives permet aussi de choisir le meilleur médiateur de sollicitation.        

Régulièrement, en fonction de l'évolution des malades Alzheimer, de leurs désirs et de leurs capacités, les ateliers, tant au niveau du contenu que des participants sont réévalués afin d'être le plus adapté possible pour tous.        

Cet après-midi-là, une autre élève étudiante en première année et moi demandons à participer à l'atelier. Nous rencontrons alors la psychomotricienne et une aide-soignante qui anime l'activité chant.

Après avoir installé la salle, nous allons chercher les quatre participantes, une fois tout le monde installé sur les chaises et dans les fauteuils en cercle, nous pouvons commencer. Nous nous pressentons donc tous les deux en tant qu'étudiantes infirmières.
Les présentations faites, la psychomotricienne explique ce à quoi nous allons participer, celle-ci va lancer des musiques sur l'ordinateur et c'est aux résidentes de proposer des chansons et chanter avec tout le groupe.        

Une des résidentes propose tout de suite une chanson. Nous enchaînons ainsi sur de nombreux artistes Piaf, Nougaro, Trenet,...        
Tout en chantant, il apparaît très intéressant d’observer le non-verbale des résidents. En effet lors des premières chansons, tout le monde chante un peu bas et n'ose pas trop. Puis au fur et à mesure, l'ambiance se détend. Les animatrices et nous commençons à improviser une danse avec juste le haut du corps et puis tout le monde s'y met.
Une foi, l'activité terminée, nous leur proposons de prendre un petit goûte qui comprend un gâteau et une boisson. Puis lorsque tout le monde à fini, nous les raccompagnons dans les salons ou leurs chambres.

Analyse :        
Les concepts utilisés sont le soin relationnel, la communication verbale et non-verbale.

Lors de cette après-midi, j'ai pu profiter d'avoir un peu de temps libre pour participer a l’atelier chant avant de m'occuper de nouveau de mes résidents. En effet, dans le cadre du soin relationnel, je voulais parler de cette activité que je trouve particulièrement adapté. Malheureusement, je n'ai pas pu assister à un de ses rendez-vous avec aucun des pensionnaires que je connaissais déjà.        

Pour cette animation, nous nous sommes tout installé en cercle ce qui permet de nous voir tous. Nous somme tous assis même nous les soignant afin d’être à la « même hauteur ». Lors de l'activité, nous aurions dû être en tenue de civil, mais ce jour-là, on nous ( à l'autre élève et a moi) a dit de ne pas nous changer. Même si le but et dans cette salle et aussi de faire oublier la barrière qu'il existe avec le soignant même s'il s'agit d'une activité a but thérapeutique.
Mon positionnement devait ainsi changer un peu.Mon positionnement devait ainsi changer un peu.
Pour faire cela, mon attitude devait le montrer. J'étais les épaules ouvertes vers le groupe, j'essayais de regarder tout le monde affin de les encourager à participer.
Mes jambes au départ croisé et proche de moi et mes épaules un peu replier sur moi-même finisse par se détendre et laisse la possibilité à une plus grande communication. Il est en est de même pour les résidents. D'abord centré sur eux même les regards bas, le dos appuyer contre le dossier. Personne n'est très ouvert.        
Mais comme moi après quelques chansons tout le monde ce sens plus à l'aise. Ainsi voyant comment la psychomotricienne communique avec eu, j’essaie de faire pareille,. Je commence par
 me redressai et échange des petits sourires et regards afin de les encourager les résidents à chanté les chansons. Plus le temps passe plus l'on se rend compte que les échanges deviennent presque complices.        
En effet, après quelques chansons, nous rajoutons des mouvements de bras pour faire une petite chorégraphie afin de mobiliser en plus de la mémoire, le corps.
Au début, aucun des résidents ne fait de même, pour qu'au final certain rajoute eu même des mouvements.
Lors de cet atelier, la communication entre nous ce fait majoritairement par le non-verbale pour la position, le sourire, les regards et la position que nous avons. Il est très intéressant de voir que dès que nous changeons notre non-verbal le leur suivent aussi tôt.
« La relation des patients avec les professionnels de la santé ne se déroule pas toujours de manière optimale. Si l'on veut progresser dans ce domaine, il est important de se mettre à l'écoute des patients, afin de mieux percevoir la façon dont ils vivent cette relation et les besoins qu'ils expriment. » par Jean-Luc Collignon (1), Jacqueline Delville (2), Michel Mercier (3)
La communication soignant-soigné est parfois très compliquée, car la relation n'est pas forcement facile a accepté. Lors de ces activités qui ne sont plus dans le cadre du soin technique ou de confort, cela nous permet de découvrir de nouvelles facettes de la personnalité des résidents pressant ici. Et Claude Lévi-Strauss stipule que la musique peut se présenter comme une langue de communication.        

Ce jour-là, j'étais ravi d'avoir pu profiter de l'expérience de la psychomotricienne, en effet celle-ci m'a montré l'importance de ce genre d'activité. Dans ce cas, sur des personnes atteintes de pathologie d’Alzheimer ou équivalant. Mais de m'avoir fait me rendre compte de toute la communication qui passé avec à ce moment-là, quand les mots sont chantés. Et toutes les émotions qui passent.        
Cette expérience m'a beaucoup apporté en tant que soignant, mais aussi dans ma vie personnelle, car aujourd'hui dès que je peux l'utiliser dans ma vie personnelle ce moyen de communication.
Si la musique nous est si chère, c'est qu'elle est la parole la plus profonde de l'âme, le cri harmonieux de sa joie et de sa douleur. Romain Rolland.

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