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La Paresse

Dissertation : La Paresse. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  26 Décembre 2015  •  Dissertation  •  869 Mots (4 Pages)  •  4 326 Vues

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  1. La paresse : un frein à la construction de soi

Lors de l’évocation de la paresse ce qui nous vient tout d’abord à l’esprit est la paresse physique. Cette dernière est la forme la plus commune de la paresse, c’est-à-dire celle qui correspond à la forme à laquelle nous pensons de manière spontané lorsque ce mot est évoqué.

La paresse physique s’exprime par un manque d’activité physique. De ce fait, cela nuit à la santé. En effet, d’après ce qu’affirment la majorité des médecins, la majeure partie des maladies du XXIème siècle ont été principalement dues au mode de vie sédentaire qu’exercent les hommes modernes.

En effet, la paresse est une forme de relâchement et de ce fait elle est en contradiction avec l’effort et le travail.

Parmi tous les péchés capitaux, la paresse est le péché pouvant être assimilé dans des sens très différents. De ce fait, nous pouvons relever que d’après La Rochefoucauld, cette passion qu’est la paresse peut être qualifiée comme étant « la plus maligne de toutes ».

En effet, tout d’abord dans le sens physique, le paresseux n'a pas le culte du travail. Ce dernier manque de volonté ainsi qu’une  détermination certaine mais aussi d’un courage et d’une force inexistante. De nos jours, pour la plupart des êtes humains la paresse est évoquée de telle sorte qu’elle soit assimilée à la fainéantise. Dans son sens premier, la paresse s'applique, dans la vie quotidienne, au fait de ne pas travailler ainsi que de ne pas fournir d'efforts.

Le paresseux apathique répugne au travail c’est-à-dire à l'effort. En effet, il est inactif et fainéant, et  fuit la difficulté.

La paresse apparaît alors comme étant un frein à la construction de soi. Un frein étant un dispositif destiné à ralentir un mouvement c’est-à-dire à bloquer de manière continue un mouvement déréglé ou encore désordonné. La paresse serait un frein au déchaînement ainsi qu’au dérèglement des mœurs. A la fin du XVI° siècle, « paresseux » est attesté dans toutes les acceptions qui expriment une idée de lenteur.

La passivité dans laquelle on s’installe-nous déconnecte peu à peu jusqu'à atteindre un point de non-retour. La sortie de cet état se fera par une motivation extrême, ce qui correspond à la volonté. Le paresseux est immobile. Il manque d’énergie, de spontanéité. Pour montrer que la paresse n’est en rien signe d’activité, Pauwels dit : Seule la paresse fatigue le cerveau. La paresse fait partie de la nature humaine. L’homme nait avec ce défaut qu’il essayera de corriger par la suite.

La paresse est un vice car elle refuse catégoriquement l’effort. Un homme refusant d’apporter son concours aux autres par paresse est répréhensible. L’homme préfère privilégier son confort plutôt qu’aider autrui dans un intérêt commun. Cela dit cette attitude est humaine et malheureusement trop naturelle. L’homme pense donc d’abord à lui en étant paresseux. De ce fait, l’homme en proie à la paresse fait passer son intérêt personnel en priorité. Il assouvit donc ses désirs de non-activité.
C’est en cela que c’est un vice. La paresse empêche le travail, elle le substitue par une activité moindre. Rousseau et Voltaire voient la paresse comme une faiblesse et même Bossuet compare la paresse à un acte de lâcheté. La paresse est donc largement considérée comme un défaut majeur. Le temps que l’on utilise à paresser est perdu. Ce temps aurait pu être utile par le travail. Il faut le travail pour construire l’Homme. De ce fait l’Homme ne peut donc pas se construire.

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