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INtroduction à la psychologie sociale cas

Dissertation : INtroduction à la psychologie sociale cas. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Février 2016  •  Dissertation  •  1 306 Mots (6 Pages)  •  957 Vues

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Tout individu, au cours de son existence, se trouve dans une situation d’interaction. Il développe, en effet, au cours de sa vie, des relations avec ses semblables. Une relation n’est jamais un simple face à face entre deux personnes. Une relation possède un mécanisme complexe et se développe toujours à l’intérieur d’un cadre donné. Il est important de ne pas confondre « relation » et « communication ». La communication est la façon dont va exister la relation. La relation est en revanche un lien à autrui. En psychologie sociale, la relation est un concept interprétatif. Il existe plusieurs types de relations, les relations interpersonnelles et les relations institutionnelles. Elles sont régies par des codes et des mécanismes bien différents et vont influer sur l’attitude des individus en situation d’interaction. Ces relations sont également marquées par des processus cognitifs tel que les préjugés ou les stéréotypes. Aussi, pour qu’il y ai interaction ou relation il est nécessaire qu’il y ai transmission d’un contenu, d’un message ou d’une information. Cette transmission dépend intégralement du type de relation auquel nous avons à faire mais également aux modalités de déroulement, soit le contexte dans lequel elles s’inscrivent. Une situation d’interaction mobilise et produit des contenus et des affects qui portent non seulement sur l’objet de l’interaction mais également sur ses modalités de déroulement. Nous tenterons à travers ce commentaire de démontrer en quoi cette affirmation est vraie. Pour cela, nous développerons notre analyse en deux parties. Nous nous intéresserons d’abord aux types de relations, puis le contexte dans lequel elles s’inscrivent.

Il est tout d’abord intéressant de comprendre le mécanisme d’une relation. C’est-à-dire la manière dont lequel naît et se crée le lien relationnel entre deux ou plusieurs personnes. Zajonc parle d’abord de la fréquence des rencontres. Plus nous rencontrons des personnes plus nous serons poussés à développer des relations avec elles. Cela peut se faire sur notre lieu de travail où nous rencontrons tous les jours les mêmes personnes mais pas seulement. Les lieux où nous exerçons nos loisirs peuvent aussi nous permettre de rencontrer souvent les mêmes personnes. Il parle ensuite de l’attrait physique. L’apparence physique est ce qui attire de manière immédiate l’œil. Nous aurons ainsi tendance à développer des relations avec des individus trouvant grâce à nos yeux. Enfin, l’existence de points communs est également une variable qui pousse les individus à entrer en situation d’interaction et donc dans une relation. Par exemple des personnes partageant les mêmes convictions religieuses ou politiques auront plus tendance à se regrouper ensemble car on part du principe que celui qui nous ressemble peut nous comprendre. Nous pourrions ainsi reprendre l’adage « qui se ressemble, s’assemble ».

Il est ensuite intéressant de se pencher sur le type de relations existantes. Il y a d’abord les relations interpersonnelles qui sont des relations d’égal à égal, voulues et maîtrisées librement. Nous pouvons prendre pour exemple les relations affectives, comme les relations de couples ou de parents à enfants. Dans le cadre de ces relations il y a le degré d’affection que les protagonistes ont les uns pour les autres. Une relation amoureuse peut se révéler être éphémère tandis qu’une relation de parent à enfant dure. Ce sont toutefois des relations fortes qui sont choisies et maîtrisées et qui ne répondent à aucun critère hiérarchique ou social. En revanche, lorsqu’on parle de relation institutionnelles, il faut y voir la contrainte sociale qui y est exercée. Elles s’expriment toujours à l’intérieur d’un milieu social définit. Ainsi les modèles sociaux développent des modèles de relations où les individus ne choisissent pas les systèmes d’échanges. Par exemple sur son lieu de travail il n’est pas possible de choisir les individus que nous côtoyons. De même les modes de communication diffèrent en fonction des statuts sociaux et dépendent des règles propres à l’entreprise et à la hiérarchie. Ce sont des relations qui sont toujours soumises à des rapports d’autorité et plus précisément de soumission et d’autorité. Il s’agit

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