Psychologie de l'adolescence

Notes de cours

Adolescence : prend beaucoup de place, croissance extrêmement rapide à tous les niveaux. [pic 1]

        Enfance : capable de fonctionner dans un système social (école)

        Petite enfance : passé qui détermine la personne

        Nourrisson-bébé : attachement (facile ou difficile)

        Racines : famille, société, peut aller à 2 ou 3 générations en arrière. Contexte affectif-familial.

Psycho-somatique : dans la psychique et dans le corps. Presque jamais de souvenirs de l’évènement traumatisants.

• Les gestes criminels, antisociaux débutent à l’adolescence, mais se refoulent généralement après un an ou deux.
• La criminalité peut aussi venir des racines, mais ce n’est pas vrai pour tous les cas.

Mini Bio : Piaget → épistémologie génétique : comment ce développe la cognition de l’enfant.

• Débute par la défusion →  intériorisation de la pensée. Ex : début = pensée égocentrique qui va finir par la différenciation du « je » et du « toi ».

Compulsion de répétition Ex : névrose de guerre/stress post-traumatique[pic 2]

R → R → R → R → R (la répétition ne bouge pas) pas de liens ou pas de liens corrects, ne fait pas de liens afin de pouvoir changer de situation = déliaison

Un enfant qui répète des mouvements dans un jeu.[pic 3]

RT1 → RT2 → RT3 → RT4 sorite d’un cycle, mais c’est toujours e la compulsion de répétition = élaboration (agir, somatisation, autre)[pic 4]

Un enfant se fait vacciner (n’a pas aimé ça) commence par piquer sa nourriture avec sa fourchette (fourchette = seringue). Il ressent du plaisir par il est en contrôle (RT1), pique son toutou avec sa fourchette (RT2), prend une baguette pour piquer sa sœur (RT3). = refoulement du traumatisme.

Il est important de pouvoir rester dans l’esprit du jeu. Le jeu ne sert pas à faire du mal. Capacité d’élaboration (faire des liens, compréhension affective)

Agir : passage à l’acte. Les adolescents sont très susceptibles à passer à l’agir. Tous les adolescents ne sont pas pareils. Ex : fugue, intimidation, suicide, vol, etc. Peut être temporaire ou resurvenir à l’âge adulte. Agir caractérise souvent l’adolescence.

Somatisation : faire des liens avec des images mentales. Se passe par le corps, alors que ça serait psychologique.

Autres symptômes possibles : difficultés d’apprentissage, dépression, extériorisation→intériorisation.

(big wave) → trauma. ext. = très difficle à extérioriser.

(small wave) → micro traumatisme. (Plusieurs micro traumatismes répétés) → traumatisme cumulatif.

Piaget

Constructivisme → on construit les connaissances. (Avant on pensait que l’on stockait les connaissances) vision de la mémoire différente.

L’intelligence (le dév. de l’intelligence) est une forme d’adaptation.

Facteurs qui influencent le dév. cognitif

        1- maturation nerveuse : le bébé né immature au niveau nerveux (le développement somatique se fait du centre aux extrémités = néoténie) les bébés n’ont pas encore de gaine de myéline.

        2- exercice et expérience : le jeu, manipulation d’objet → qu’il va amener vers la bouche (stade oral de Freud).

        3- transmission et interactions sociales : famille, école, amis, télévision, jeux vidéo avec personnages.

4- équilibration entre assimilation et accommodation

 Stade de développement (chaque stade intègre le précédent)

        1- stade sensorimoteur[pic 5]

        2- stade pré-opératoire

        3- stade des opérations concrètes

        4- stade des opérations formelles (de 12 ans à …)

        1- sensations, émotions isolées : début de formation de liens s’ils sont répétés fréquemment → liens solides. S’ils ne sont pas fréquents → les liens ne se solidifient pas. Ex : lorsque je pleurs, on me prend dans les bras. Une expérience efface celle précédente.

        2- liens plus complexes mais on ne fait pas les liens simultanément. On perçoit, mais on ne traite pas les informations.

        3- la pensée opérations concrète va se solidifier progressivement.

        4- Faire des liens peu importe la réalité. Les liens ne sont pas formés que sur du concret.

Module 4

Le développement cognitif selon Piaget

Mécanisme de l’accommodation et de l’assimilation.

• Accommodation : Quand l’organisme doit créer de nouvelles structures ou transformer des structures cognitives afin de s’adapter à l’environnement.
• Assimilation : L’organisme n’a pas besoin de se transforme, il utilise les structures qu’il possède déjà, il peut modifier son environnement un peu.
• Équilibration : double processus d’assimilation et d’accommodation. Les échanges entre l’organisme et le milieu (ass et acc) tendent à chercher un équilibre, mais cela est impossible car on ne trouve jamais un équilibre parfait à cause des nombreux changements d’où l’utilisation du terme « équilibration » et non « équilibre ».

Les stades de Piaget

• Stade sensorimoteur : 0 à 2 ans. Exercice des actions sensorimotrices. À la fin de la première année → manifestation de l’intelligence qui reste encore que pratique. À la fin de la deuxième année → début de représentations mentales, permet de manipuler la pensée et permet une certaine intériorisation des actions.
• Période préopératoire : 2 à 7-8 ans. Période préparatoire au stade suivant. Fonction sémiotique ou symbolique → l’enfant apprend à exprimer un signifié à l’aide d’un signifiant (mot, dessin, comportement…). Le seul point de vue qui existe est celui de l’enfant.
• Stade opératoire concret (stade des opérations concrètes) : 7-8 à 11-12 ans. Commence à envisager d’autres points de vue que le sien. Capacité à faire des opérations mentales (actions intériorisées et réversibles), l’enfant comprend qu’à chaque action faite a une action inverse qui permet de revenir à l’état antérieur. Les opérations mentales se font à partir de matériel concret.
• Stade opératoire formel (stade des opérations formelles) : 11-12 à 15-16 ans. Raisonnement hypothético-déductif, raisonner sur du matériel plus abstrait.

Les caractéristiques générales de la pensée préopératoire

• Non-conservation : vision du monde est fondé sur les apparences, n’arrive pas à comprendre que les apparences sont parfois trompeuses. Exemple : un verre d’eau long et étroit contient plus d’eau qu’un verre petit et large de la même quantité… pourquoi → il a de l’air d’en contenir plus.
• Centration : la pensée se fonde sur une portion limitée de l’information pertinente disponible.
• Absence de réversibilité : absence de la capacité de se livrer à des opérations mentales réciproques.

La pensée égocentrique

Il est difficile à envisager des situations sous un autre point de vue de le sien → ne ressent pas le besoin de devoir s’expliquer aux autres, suppose que les autres ont le même point de vue que le sien.

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