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Le cours de psychologie sociale

Étude de cas : Le cours de psychologie sociale. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  22 Avril 2020  •  Étude de cas  •  2 137 Mots (9 Pages)  •  662 Vues

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Nous évoluons dans une société de plus en plus matérialiste et technologique. L’informatique prend de l’ampleur et ce, dans plusieurs sphères dans la vie des gens, dont dans leurs interactions sociales. Plusieurs sites web existent dorénavant et permettent l’échange d’informations partout autour du monde. Cela a plusieurs conséquences positives sur le partage des actualités, mais cela amène aussi des effets parfois négatifs. L’un de ces effets est l’ascension du problème de la cyberintimidation à travers la population mondiale. De plus en plus de victimes se dévoilent et les conséquences sont ravageuses, particulièrement sur l’aspect psychologique des victimes. Mais quels sont les impacts psychologiques de la cyberintimidation sur les victimes? Pour expliquer ce phénomène, il sera nécessaire de développer les concepts d’intimidation, d’estime de soi, d’influence sociale et de conformisme. Ensuite seront définis les impacts de la cyberintimidation par rapport à l’estime de soi, au conformisme et à la théorie de la covariation.

Partie 1 : Recension des écrits

La cyberintimidation

Définition : L’intimidation, connu à travers le monde comme un problème croissant, est aussi appelé harcèlement. C’est une forme d’abus de pouvoir dans le but de blesser une autre personne. (Croix-Rouge canadienne, 2016)

 Le concept d’intimidation est aussi défini par trois composantes essentielles. Pour qu’on puisse qualifiée un phénomène comme de l’intimidation, la victime doit subir des actions blessantes d’un ou de plusieurs individus et ce, que ce soit des actions verbales, physiques ou émotives. La seconde composante est que la victime et son intimidateur ne soit pas de force équivalente ou qu’ils n’aient pas le même pouvoir, donc une personne inférieure à une autre. Pour finir, les actions haineuses envers la victime doivent être fait à plusieurs reprise pour que cela soit reconnu comme étant de l’intimidation. (Olweus, 1991) L’intimidation peut être fait entre plusieurs individus dans la réalité, soit face à face, mais aussi par le biais de l’informatique. Lorsque l’intimidation se produit par le biais du web, on l’appelle « cyberintimidation ». Elle consiste elle aussi à dire des actions blessantes envers un individu, afin de le blesser, mais cette fois-ci, les deux individus ne sont pas face à face mais derrière un écran. Alors que les impacts sur les victimes sont semblables, plusieurs composantes influencent énormément la montée de la cyberintimidation. Ces composantes sont l’auditoire presque illimité, car les messages haineux sont à la vue de tous sur les réseaux sociaux. Il y a également, l’impression d’anonymat des intimidateurs ainsi que la vitesse à laquelle l’information se transmet, un partage et tout la communauté Facebook est informé des propos de l’intimidateur. (Finkelhor et coll., 2012) La montée des médias sociaux comme Facebook et Instagram explique le développement soudain de ce type d’intimidation.

L’estime de soi

L’estime de soi est une perception que l’individu à de lui-même. Elle constitue la façon qu’un individu se voit ainsi que la valeur que celui-ci s’accorde.

 L’estime de soi se base sur deux éléments fondamentaux, soit le sentiment d’efficacité personnel et le sentiment d’avoir de bonnes relations. (Holmes, 1993) Le sentiment d’efficacité personnel se définit par la perception de l’individu par rapport à la capacité de celui-ci à compléter une tâche et l’évaluation que celui-ci porte sur compétences. (Miller et al., 1996) Le sentiment d’avoir de bonnes relations, lui, est l’impression que porte un individu sur sa valeur aux yeux des autres, mais aussi sur l’image qu’il se fait sur les individus qui l’entoure. (Bowlby, 1969/1982) L’estime de soi ne dépend donc pas seulement de nos propres perceptions, mais elle se développe en réponse à notre environnement et à nos interactions avec les autres. Elle se construit depuis l’enfance et elle évolue tout au cours de la vie de l’individu.  En effet, la nature de nos réactions avec nos parents dès notre plus jeune âge influence grandement notre estime de soi. L’estime de soi peut être brimer avec les propos haineux d’un intimidateur. Par exemple, si une personne met une photo sur les réseaux sociaux et que plusieurs personnes commente et disent des propos haineux la victime peut alors se sentir mal dans sa peau et son estime peut descendre petit à petit.

L’influence sociale

L’influence sociale est définie comme une tentative de l’individu à s’ajuster à son environnement qui est en continuel changement.

 En effet, l’influence sociale faisant partie d’une des disciplines de la psychologie qui est la psychologie sociale, elle est très importante dans l’étude du fonctionnement de la société. (Cartwright et Zander, 1972, p.4-5) Il y a plusieurs manières pour un individu de s’adapter à ce qui l’entoure, par exemple, l’apprentissage social et le behaviorisme. Par ces processus, l’individu apprend et intériorise des connaissances en étant témoin de phénomène qui l’entoure. L’individu peut recourir à plusieurs processus psychologiques, comme l’imitation, par exemple. Piaget (1945) estimait que l’imitation était à la base de notre apprentissage. L’imitation étant l’un des mécanismes de l’influence sociale, il est le plus souvent utilisé dans la société.

Le conformisme

Alors que l’individu se compare constamment à ceux qui l’entourent, il tente de reproduire les actions et les comportements de son environnement. La société a mis en place des normes, qu’elles soient descriptives ou normatives, qui guident les individus vers l’adoption de croyances et opinions similaires. Les individus qui dérogent de ces normes vivent du rejet et du jugement de la part des autres membres de la communauté. Comme dans l’intimidation, les intimidateurs prennent des gens qui souvent sont différent de ceux-ci. En conséquent, ceux qui suivent les normes en place dans la société, reçoivent de l’approbation et sont acceptés par la population ce qui leur permet d’avoir une forte estime de soi et de ne pas vivre du stress et de l’anxiété, contrairement à la personne qui est intimidé. Plusieurs formes de conformisme existent, dont le conformisme à la majorité. Ce type de conformisme se base sur l’adaptation des normes sociales partagées par un groupe qui représente la majorité d’une population. La personnalité d’un individu peut influencer la facilité de celui-ci à se conformer à la majorité. Par exemple, les personnes qui ont un grand besoin d’affiliation, soit un grand besoin de se faire aimer des autres (McGhee et Teevan, 1967), qui ne maîtrise pas bien leurs émotions et la pression (Kurosawa, 1993; Perrine et Aloise-Young, 2004), qui ont une faible estime de soi (Stang, 1972; Arndt et coll., 2002) et qui ont une personnalité de type autoritaire (Crutchfield, 1955; Elms et Milgram, 1966; Feldman, 2003).

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